Le ventirad :
Le MasterAir MA620M bouscule quelque peu l’ordre de nos chapitres… Avant d’analyser son ventilateur, nous allons détailler le ventirad en lui-même.
Un ventirad tout de noir vêtu qui se présente, en l’état, sous la forme d’un gros bloc carré avec ses coins largement biseautés.
Que l’on aime ou pas… On ne peut renier son style original !

Bien que cela ne saute pas aux yeux en raison de son carénage spécifique, le MasterAir MA620M se présente dans un format double tour au sein desquelles prend place l’unique ventilateur en 120 mm.
Le ventirad mesure 165 mm de hauteur sur 135 mm de large.

Les 55 ailettes en aluminium revêtues d’une couleur noire sont couvertes par un carénage en plastique doté d’une teinte anthracite.

Ce couvercle de 15 mm d’épaisseur coiffe l’ensemble du MasterAir MA620M.
Ses contours épousent la forme des deux tours tout en présentant un biseau sur sa périphérie.
Bien sûr, les ailettes restent libres, permettant de laisser s’infiltrer l’air aspiré par le ventilateur avant que ce dernier le pousse sur la tour opposée. Pour une majorité d’entre elles, l’espace demeure ouvert même sur les côtés.
Nous avons une profondeur totale de 125 mm.
Chaque tour mesurant 48 mm de profondeur, nous avons un espace de 29 mm dédié au ventilateur. On note que cet espace est recouvert par le carénage qui descend jusqu’à ne laisser paraitre que le bord inférieur du ventilateur.

Une étiquette adhésive indique le sens du flux d’air vu que le ventilateur n’est pas réellement visible de l’extérieur.
Une telle étiquette vient quelque peu gâcher le style du MasterAir MA620M… On a vite fait de le retirer.
Du coup, pour connaitre le sens du flux d’air : une fois le ventirad installé sur le processeur tout en ayant un flux d’air orienté vers l’arrière du boitier, Cooler Master a positionné le câblage de manière à ce qu’il émerge vers le haut de la carte mère.
Si on se retrouve avec le câblage émergeant vers le bas de la carte mère, le flux d’air est alors orienté dans le sens inverse.

On constate que le carénage, dissimulant le ventilateur sur ses côtés, s’élargit sur la base des tours et vient coiffer l’extrémité des premières ailettes.
Ces ailettes, au nombre de 12, sont moins profondes que leurs consœurs (31 mm) et ce afin d’optimiser la compatibilité avec les barrettes mémoires.
69 mm sont ainsi disponibles au-dessus des ports mémoires.

Entre le carénage recouvrant les bords du ventilateur et les carénages coiffant les tours, un liseré translucide délimite les contours d’une autre pièce en plastique noir révélant un aspect brillant.

L’ensemble recouvrant la partie supérieure du MasterAir MA620M est donc constitué de trois éléments.

Les deux pièces en plastique noir anthracite viennent donc habiller le dessus des tours.
Elles intègrent la tête cruciforme d’une longue vis qui traverse les différentes ailettes et aboutit à proximité de la base. Il s’agit des deux vis permettant d’assembler le ventirad sur les platines de fixation.

Le liseré translucide délimite les contours de la pièce centrale. Il permet de diffuser le rétroéclairage RGB du MasterAir MA620M.
La marque en profite pour dessiner au centre de cette surface brillante, le contour de son logo qui profite aussi du rétroéclairage.

Le dessous du MasterAir MA620M.

Un film protège la base du radiateur.
Comme il est stipulé en anglais… Il est impératif de retirer le film, avant d’installer le MasterAir MA620M sur le processeur au risque de ne pas obtenir les performances espérées…

Une fois cette étiquette retirée, nous découvrons une base en cuivre.
Sa forme rectangulaire semble être héritée de la base du Wraith Ripper. Nous avons 50 mm sur 36 mm.
On note la présence des traces d’usinage dans le sens de la longueur.

Cette base est traversée par 6 caloducs en cuivre de 6 mm de diamètre.
Ils revêtent la couleur noire des ailettes.

Ils s’écartent les uns des autres et plongent dans les différentes ailettes des deux tours, se répartissant sur toute la surface de ces dernières afin de profiter au maximum du flux d’air engendré par la ventilation du MasterAir MA620M.

Entre le troisième et quatrième caloduc, nous avons les extrémités de la plaque d’assemblage qui émergent.
Elle est traversée de part en part par les deux longues vis du ventirad.

Chacune de ces vis est montée sur ressort. C’est ce dernier qui se charge d’assurer la pression adéquate du radiateur sur le processeur.
Un circlips à pression assure le maintien de la vis au niveau de la plaque d’assemblage.
Celle-ci est fixée sur une pièce en aluminium anodisé noir qui recouvre la base cuivrée ainsi que la portion centrale des caloducs.
L’aluminium a été usiné dans le but d’obtenir 12 ailettes qui se chargent de dissiper la chaleur accumulée par contact direct avec le processeur.

On découvre enfin le ventilateur ou du moins un bout du ventilateur qui prend place au sein des deux tours !
On note au passage que la portion horizontale des carénages latéraux vient se clipser sur les encoches des 12 premières ailettes.

Là où émerge le câble d’alimentation du ventilateur, nous avons aussi le câble d’alimentation des LED aRGB.

Il est clipsé sur la face interne du carénage latéral et est constitué de trois fils collés les uns aux autres afin de former un câble plat.

Dénué d’une quelconque gaine tressée, il parcourt 240 mm avant d’aboutir à une prise aRGB de type 5V/D/-/G femelle.

Une prise que l’on connecte à la prise aRGB 5V/D/-/G mâle du câble du contrôleur externe ou de l’adaptateur.
Cooler Master a l’excellente idée de nous fournir un accessoire qui permet de maintenir ces deux prises connectées l’une à l’autre. Il est vrai qu’elles ont une fâcheuse tendance à vouloir se séparer si l’on n’y prête pas attention.

Nous avons branché le câble aRGB du MasterAir MA620M à son contrôleur externe afin de visualiser les différents modes d’éclairage que propose ledit contrôleur.
Pour rappel, il ne présente qu’un seul bouton et ne propose aucune gestion de la vitesse d’exécution ou du niveau d’intensité lumineuse.
Le mode par défaut n’est autre que le mode arc-en-ciel avec des couleurs défilant sur chacune des LED à la manière d’un chenillard.
Nous avons en fait deux modes qui diffèrent selon le sens du défilement.
Le premier part du centre et se propage vers les bords, tandis que le second part du bord inférieur et se propage au bord opposé.

Le second mode fait apparaitre peu à peu une couleur avant de laisser place à la couleur suivante.
Le remplissage se fait de l’extérieur vers l’intérieur.

Le mode suivant reprend le même principe de remplissage, mais utilise cette fois-ci toutes les couleurs.

Ici, les LED affichent la même couleur en la faisant scintiller sur certaines d’entre elles.
La couleur reste affichée 2 à 3 secondes avant de laisser sa place à la couleur suivante.
7 couleurs sont ainsi exposées : rouge, vert, bleu, jaune, bleu ciel, violet et blanc.

Le contrôleur propose pour terminer un mode statique.
Chacune des 4 impulsions affiche une des 4 couleurs disponibles pour ce mode : rouge, bleu, vert et blanc.
L’impulsion suivante désactive le rétroéclairage avant de reprendre le cycle depuis le début.

Alors que le Wraith Ripper dispose d’un contrôle logiciel de son rétroéclairage, le MasterAir MA620M a besoin d’être connecté à une carte mère gérant la technologie adressable des LED RGB pour profiter de la partie logicielle.
Un logiciel qui permet d’obtenir plus d’effets, mais surtout une palette couleurs plus complète.
