Les éléments du fauteuil :
Le pied du Z300 se présente sous la forme d’une étoile à 5 branches de couleur noire.
Chacune des branches mesure 350 mm, de quoi bien stabiliser l’ensemble.

La base n’est ni constituée de nylon ni constitué d’aluminium. Azgenon opte pour une troisième alternative avec l’utilisation d’une plaque en acier.
Du coup, le socle fait bien son poids !

La plaque de 2.5 mm est alors emboutie puis découpée pour obtenir sa forme définitive en étoile.
Au centre, autour de l’orifice dans lequel vient se loger le vérin, la marque soude une seconde plaque afin de renforcer la rigidité structurelle de la base.
Du lourd et du solide.

L’aspect en demi-cylindre des branches suffit à assurer leur rigidité sans passer par la mise en place de renforts internes.

A chaque extrémité de ces branches, une pièce, toujours en acier, est soudée à son tour et vient accueillir les roulettes du Z300.

Le design de cette base demeure sobre.
Azgenon opte pour une peinture noire de type poudré afin d’avoir une bonne tenue dans le temps pour peu que nous laissions trainer nos pieds sur les branches de cette étoile.
L’orifice central est conique avec un diamètre supérieur de 48.5 mm et un diamètre inférieur de 46.5 mm.

Chacune des branches garde un aspect arrondi, et ce jusqu’à leur extrémité.

Comme dans la plupart des fauteuils de cette gamme de prix, le Z300 est équipé d’un mécanisme de bascule basique que l’on retrouve sur d’autres marques comme le S300 EX de Nitro Concepts ou même le T3 Rush De Corsair.
Notre préférence s’oriente sur les systèmes présents dans des fauteuils tels que le Noblechairs ou même le Skiller SGS04 de Sharkoon, dont l’effet de bascule est plus sensible et plus souple.
Cela étant dit, ce mécanisme est moins onéreux et permet de réduire le prix final du fauteuil tout comme le fait d’opter pour une base en acier et non en aluminium.

Ce mécanisme prend place sous l’assise du siège et s’articule avec le pied, plus précisément le vérin pneumatique.
Sa structure en acier présente une bonne épaisseur ce qui lui confère un poids assez conséquent et garantit sa bonne rigidité.

La grosse molette en plastique permet d’ajuster la tension du ressort qui interagit sur le basculement de l’assise du fauteuil avec une amplitude de 20°.
En tournant la molette dans le sens de la flèche “tight”, nous augmentons la tension du ressort, ce qui durcit le mouvement de bascule.
Au contraire, en tournant la molette dans le sens de la flèche “loose”, nous relâchons le ressort et la bascule est nettement plus aisée, nécessitant moins d’effort pour son déclenchement.

Juste en arrière, nous avons l’emplacement où vient se loger la partie haute du piston à gaz.
On devine le taquet en acier qui vient appuyer sur l’embout du vérin afin de déclencher le réglage en hauteur de l’assise.

Sur la partie avant de la pièce, nous avons le mot “FRONT” frappé à même la structure en acier.
Il est accompagné d’une flèche et nous permet de bien orienter le mécanisme lors de sa fixation sous l’assise.

Une tige en acier émerge du mécanisme de basculement… Elle est coudée et se termine par une manette en plastique sur laquelle sont imprimées ses deux fonctions.
La première, en relevant la manette, permet de régler la hauteur du fauteuil.
La seconde, en poussant sur la manette (vers le fauteuil), permet de bloquer la bascule de l’assise.
Mais le blocage se fait uniquement dans sa position initiale (à 0°)…
Nous n’avons pas de blocage sur des angles de bascule intermédiaires ou même sur une bascule maximale (à 20°) comme c’est le cas sur les mécanismes plus évolués, comportant deux manettes.

D’habitude, les accoudoirs sont installés au préalable sur l’assise, il en est tout autre avec le Z300.
Nous reviendrons sur le concept 4D qui permet d’ajuster la position du plateau sur 4 axes.

Comme la plupart des constructeurs, le fauteuil est doté de deux coussins qui viennent choyer nos lombaires et notre cou.
Azgenon opte pour un revêtement en similicuir identique à celui qui habille l’assise et le dossier. En fonction du modèle du Z300, le similicuir situé au-delà des coutures reprend la couleur dudit modèle.
Le choix du similicuir en lieu et place d’un tissu en microfibre peu paraître discutable, car il est moins chaleureux et accueillant notamment en ce qui concerne le coussin des cervicales. Nous verrons que la texture de ce similicuir n’est finalement pas désagréable.
En passant sur le côté esthétique qui est plutôt subjectif, le similicuir a quand même un certain avantage : un entretien plus simple.
Nous avons, ici, le coussin dédié au soutien des cervicales. Il adopte une forme en nœud papillon pour accueillir de manière optimale notre nuque lorsqu’on se relâche complètement sur le dossier du Z300.
Il mesure 300 mm de long sur 200 mm de large au niveau des bords et 150 mm au niveau du centre.

Le similicuir arbore un aspect qui imite le cuir de vachette avec un très léger relief.
La texture nous parait relativement soyeuse et assez souple, certes moins qu’un revêtement en tissu, mais il ne devrait pas trop brider le confort du coussin et notamment de son rembourrage.

Le logo de la marque est brodé à même le similicuir avec un fil qui reste noir dans notre version du Z300.
La couleur du fil s’adapte au coloris du fauteuil.

On apprécie la qualité de la broderie du logo Azgenon, tout comme le soin apporté aux coutures qui restent invisibles.

A l’arrière, nous avons une sangle élastique …

… Qui comporte un système d’attache rapide.
Ce qui permet de glisser le coussin par le haut du fauteuil ou de l’insérer entre les ouvertures au niveau du dossier.

La sangle est doublée sur toute sa longueur et elle s’avère plutôt rigide…

… Comme en témoigne le maillage qui demeure compact même en tirant sur ladite sangle.
Le point d’attache est juste localisé au niveau de la couture du revêtement en similicuir. Celle-ci semble être bien réalisée et devrait endurer la tension des sangles à laquelle elles sont soumises une fois le coussin en place au niveau du dossier du Z300.

Une fermeture éclair permet d’entrouvrir la housse et ainsi d’accéder à …

… Une enveloppe en tissu papier blanc qui renferme non pas une garniture en mousse, mais un mélange de fibres.

L’épaisseur au centre du coussin est d’environ 100 mm.

Ce genre de garniture rend le soutien plus souple qu’avec un pain de mousse classique.
Notre nuque s’en trouve que mieux accueilli sans pour autant se trouver avec un coussin trop mou.

Le second coussin prend place sur le bas du siège et vient s’occuper de nos lombaires.
La forme est différente, mais il reprend les mêmes aspects que le coussin de la nuque avec son revêtement en similicuir, les coutures et la broderie.
De forme rectangulaire, il mesure 340 mm de long sur 200 mm de large.

Le similicuir demeure toujours aussi souple comme en témoignent les quelques plis que l’on peut apercevoir sur le coussin.

On retrouve la broderie du logo de la marque avec un fil noir pour notre modèle du Z300.

Le coussin fait 90 mm d’épaisseur en son centre. Les bords supérieur et inférieur adoptent un biseau curviligne afin d’épouser au mieux la courbure de la partie basse de notre dos.

L’arrière du coussin présente deux sangles élastiques.

Elles sont munies d’un système d’attache rapide en plastique noir.

Tout comme sur le coussin des cervicales, elles sont doublées sur toute leur longueur et tout aussi rigides.

Nous retrouvons une fermeture éclair qui permet d’accéder au rembourrage.

La garniture est différente et la pochette remplie de fibres laisse place à un pain de mousse.

Le soutien s’avère assez ferme… Nettement plus que celui des cervicales.
Nous devrions être assez loin du confort que peut présenter un coussin garni d’une mousse à mémoire de forme, d’autant que l’épaisseur de 90 mm demeure conséquente.

