L’intérieur :
A l”ouverture des portes, le gris des arches et le Gun Metal du plastique laissent place à un intérieur entièrement revêtu de noir.
Nous distinguons bien la teinte tirant sur le vert de l’aspect fumé du verre.
Comme nous l’avons précisé dans la rubrique précédente, les portes latérales accusent un poids conséquent avec déjà 3.5 kg rien que pour le panneau en verre trempé!!!
Le système de fermeture fait appel à une structure en plastique placée sur le bord antérieur de la porte. En plus de renfermer des modules magnétiques, elle dispose d’une encoche…
… Qui va s’insérer sur l’ergot placé sur le bord de la façade.
Ce petit dispositif permet essentiellement de soulager la large charnière du poids de la porte.
Cependant, lorsque l’on ouvre les portes, celles-ci ont malgré tout tendance à pointer leur nez vers le sol… De ce fait, à la fermeture, nous sommes +/- obligés de soulager le poids de la porte en la soulevant légèrement afin que l’encoche englobe l’ergot de la façade et permettre ainsi le bon contact du dispositif aimanté.
La large charnière est donc centrale et occupe une bonne moitié de la hauteur de la porte.
Les portes sont amovibles ce qui implique qu le système est en deux parties avec une première structure en acier positionnée sur la totalité du bord arrière des portes (panneau en verre ou en acier).
Afin de rendre le système d’attache invisible sur la face externe de ces portes, la plaque en acier est littéralement scotchée à l’aide d’un adhésif double face.
Cooler Master nous a certifié de la bonne tenue dans le temps de cet adhésif.
Une petite bande de scotch est disposée (un peu à la va-vite…) sur les extrémités de cette plaque. Un scotch doté d’un aspect mousse pour amortir le contact de l’acier contre le carénage du boitier lors de la fermeture des portes.
L’articulation de la charnière est assujettie à un système sur ressort doté d’un boulon placé sur chacune des extrémités de la charnière.
Si vous trouvez que la porte force un peu à l’ouverture ou est justement un peu trop lâche, on peut alors jouer sur la tension des ressorts en serrant ou desserrant les boulons (clé plate de 5.5 mm).
Les portes s’ouvrent vers l’arrière, contrairement au Cosmos II, ce qui nous semble d’ailleurs plus pratique.
Elles s’ouvrent à 90°, l’enjoliveur placé à l’arrière du boitier contribue à cette limitation d’angle d’ouverture.
Fort heureusement, cet enjoliveur se retire facilement sans avoir à utiliser un quelconque tournevis, car il faut en effet le déposer si on veut justement enlever les portes du boitier.
Trois plots de la plaque en acier issue de la porte viennent se loger dans les trois encoches de la structure de la charnière.
Ces encoches sont dotées d’un profil spécifique pour se passer d’un quelconque outil. Nous ouvrons un peu plus la porte et on soulève cette dernière pour libérer les trois plots de leur logement.
3.5 kg… On conseille donc de soulever la porte à deux mains.
Petit zoom sur la forme incurvée des bords du verre trempé.
La porte controlatérale dispose du même type de charnière…
… Et tout comme le panneau en verre trempé, elle est aussi amovible.
D’ailleurs, Cooler Master propose, en option, une seconde porte en verre trempé histoire de doubler la mise sur ce Cosmos C700P.
Les portes sont réversibles et peuvent donc être disposées sur le coté droit ou gauche du boitier.
La porte controlatérale a beau être en acier, son épaisseur ainsi que le profil de sa structure lui confère un poids qui reste conséquent : 2.6 kg sur notre balance.
Le châssis du Cosmos C700P dispose d’un cache alimentation associé à un cache dissimulant la partie avant du compartiment principal.
Ce qui, au final, ne laisse entrevoir que la carte mère et les composants qui sont directement branchés dessus.
Le plateau de la carte mère est doté d’une très large ouverture permettant d’accéder à l’arrière du Socket.
Nous avons vu que les entretoises sont rangées dans un sachet zippé au niveau du bundle avec le reste de la visserie. Cependant, deux entretoises sont d’ors et déjà en place sur le plateau. Elles ont la spécificité d’être dotées d’un léger déport facilitant ainsi le centrage de la carte mère.
Nous verrons que le châssis du Cosmos C700P est doté d’une flexibilité accrue et nous allons pouvoir modifier l’aménagement interne du boitier… Ce qui nous conduit à créer une rubrique supplémentaire à notre test !!!
De ce fait, le plateau de la carte mère est amovible et n’est donc pas liée au châssis par son bord supérieur et inférieur.
Du coup, nous avons un large espace pour glisser les différents câbles et notamment le câble CPU.
3 ouvertures munies de grommet se positionnent à l’avant du plateau.
Elles sont assez larges pour ne pas être recouvertes par la carte mère lorsqu’il s’agit du format E-ATX (305 x 277 mm) que peut prendre en charge le Cosmos C700P.
Le cache alimentation est en acier.
Il vient au contact du cache antérieur du châssis au niveau de son flanc.
Le bord de cette partie du cache présente une ouverture qui permet de glisser les câbles issus du SSD.
Un SSD qui vient prendre place sur le flanc au niveau des points de fixation intégrant des rondelles en caoutchouc.
Nous verrons plus en détail le principe d’assemblage dans la section “Montage”.
Le plateau supérieur est doté d’une ouverture munie d’un grommet pour éventuellement passer le ou les câbles PCIe.
On note que le cache alimentation reste à distance du plateau de la carte mère. Ceci est lié au concept modulaire du boitier.
Il présente aussi un enfoncement à proximité du plateau pour du coup être en contact avec le bloc d’alimentation et ainsi assurer son maintien car sa fixation ne se fait que sur le bord externe du châssis.
On remarque par ailleurs que les bords du châssis disposent d’une multitude de points de fixation et ce que ce soit au niveau du compartiment principal que du coté des coulisses.
Ils entrent aussi dans la modularité accrue du Cosmos C700P.
En remontant sur l’arrière du châssis, nous retrouvons les 8 équerres PCI maintenues par des vis à main.
L’emplacement de ventilation arrière est occupé par un troisième ventilateur en 140 mm placé en extraction.
Sur la partie haute du châssis, nous distinguons le support de ventilation supérieur.
En plus de ses points de fixations pour ventilateurs en 120 mm ou en 140 mm, on note la présence de deux petites ouvertures sur chacun de ses bords permettant ainsi d’y glisser les câbles desdits ventilateurs.
Nous arrivons sur la partie avant du châssis qui reste dans l’ombre du cache antérieur.
On retrouve la baie 5.25″ dotée de son unique emplacement.
Plus bas, nous avons deux cages HDD qui peuvent accueillir un disque dur 3.5″ ou une unité 2.5″.
Chaque cage reste indépendante l’une de l’autre et dispose de silentblocs spécifiques à la fixation d’une unité 3.5″.
Elles sont fixées à une colonne dotée de multiples points de fixations qui restent dédiés à ces cages.
Du coup nous allons pouvoir placer la ou les cages à la hauteur désirée.
On peut même détourner l’une d’elles pour s’en servir comme support pompe de Watercooling même si son plateau ne dispose pas de trous spécifiques à la fixation de ladite pompe.
Le cache avant couvre donc toute la partie antérieure du compartiment principal, dissimulant ainsi la baie 5.25″ et la colonne HDD.
Sa structure est en acier et histoire de ne pas le laisser à plat, la marque lui inflige quelques plis pour donner un peu de relief.
Il en est d’ailleurs de même pour le flanc du cache alimentation.
Les coulisses du Cosmos C700P…
… Comme on peut le voir, elles disposent aussi d’un cache qui est du même gabarit que le cache avant du compartiment principal.
Certes, il dissimule la colonne HDD mais son rôle est surtout de cacher, du moins en partie, les différents câbles issus du boitier et de l’alimentation.
On adore! Même si cela reste derrière une porte controlatérale totalement opaque.
Mais au moins si on opte pour l’option “second panneau en verre trempé” on a de quoi faire disparaître une partie de ces câbles.
La fixation du support HDD passe par trois dispositifs : deux vis classiques, un plot en caoutchouc et un repli de sa structure métallique qui s’accroche à la colonne HDD.
Nous avons plusieurs points d’ancrage disséminés à l’arrière du plateau de la carte mère.
A proximité des passages de câbles mais aussi sur le bord supérieur du plateau…
… Sur son bord inférieur…
… Et le long du cheminement du câble CPU.
Ces derniers sont d’ailleurs disposés à 90° par rapport au plateau.
Sous la large ouverture donnant accès à l’arrière du Socket, nous avons deux supports pour SSD.
Ils sont fixés au plateau par le biais d’une encoche et d’une vis à main qui reste solidaire de la structure en acier.
Deux supports mais l’un d’eux est déjà occupé par le PCB de la centrale de commande du Cosmos C700P gérant la ventilation et le rétroéclairage RGB.
Nous décrivons les différentes prises de ce module dans la section “Démontage”.
Sous le cache alimentation, nous avons le support dédié au bloc d’alimentation qui reste à bonne distance du filtre inférieur du boitier et même de la base du châssis.
Entre la colonne HDD et le plateau de la carte mère, nous avons une règle en acier dotée d’une multitude de points de fixation.
Cette pièce permet de fixer le plateau au niveau de son bord antérieur.
Nous avons comme le support HDD, deux vis classique et deux plots en caoutchouc.
Nous allons voir que tout se demonte dans ce Cosmos C700P et on n’exagère pas quand on écrit “tout” !!!
Mais avant de passer au démontage, nous allons détailler la notion de flexibilité accrue dont est doté ce boitier.