Chaque année, c’est des milliards d’euros qui sont investis dans le travail du silicium, dans la réduction des gravures, dans des matériaux qui transmettent mieux l’électricité et permettent un meilleur contrôle de celle-ci sans fuites. Mais l’investissement est bien plus faible dans le monde de la dissipation si l’on compare les deux industries. Pourtant, il existe des recherches sur de nouveau matériaux et de nouvelles conceptions dans ce domaine aussi.

Nous sommes habitués à ce qu’un radiateur de refroidissement soit énorme, comprenant plusieurs ventilateurs, et ayant un format tour vertical qui permet la dissipation de la chaleur dans ses ailettes. La marque australienne Van den Hooven explore d’autres pistes plus moderne et a mis en vente un radiateur qui n’a rien à voir avec ce que nous avons l’habitude de voir.

Si vous avez beaucoup d’argent et que vous voulez quelque chose de totalement exclusif, fait à la main et avec une qualité et des matériaux qui semblent directement sortis d’un film de science fiction, vous allez certainement adorer les radiateurs de la marque Van den Hooven.
Cette entreprise n’a que deux modèles spécifiques, l’un axé sur les TDP bas et l’autre axé sur les TDP élevés, où dans tous les cas ils ne prennent en charge que les processeurs Intel. Le modèle dont nous allons parler en particulier n’a même pas de nom commercial, il n’a même pas une image réelle que nous pouvons vous offrir en tant que telle, il y a simplement des modèles 3D et des spécifications plus ou moins techniques sur la façon dont il est fabriqué, et c’est vraiment intéressant .

La base de ce dissipateur est fabriqué en 3D et en une seule pièce. En fonction du matériau choisi, il dissipera plus ou moins de chaleur, tout en augmentant sa valeur finale.
La marque propose donc des bases en cuivre, bronze, acier ou aluminium. En fait il est possible de travailler tout metal connus. Cette base est réalisée via une imprimante 3D métal et là vous commencez à comprendre que le prix va sérieusement piquer…

Pour le moment au delà du procédé de fabrication, cette base en métal massif n’a rien de vraiment révolutionnaire. C’est dans la partie supérieure que réside la magie de ce radiateur. Les zones de dissipation sont constituées d’une sorte de billes métalliques avec une surface d’échange optimisée. D’après le constructeur, cela permet de dissiper la chaleur générée beaucoup plus rapidement que sur les dissipateurs traditionnels. Et surtout sans aucun ventilateur.
Si l’idée est nouvelle en soi, les prix le sont aussi. La version la moins chère sera celle en acier avec un prix de 1545,99 euros, tandis que la plus chère coûtera 6183 euros. Autant dire qu’on aura pas le droit de tester ça chez nous mais j’attend une review indépendante de ce produit avec impatience.
Source FanlessTech