[TEST] Ventilateur BeQuiet! Shadow Wings 2

Conclusion :

Avec cette nouvelle génération de Shadow Wings, Bequiet! s’est d’abord intéressé au design du ventilateur en le dotant d’un cadre au style épuré, très minimaliste !
Le résultat est fort sympathique, bien que lorsque l’on parle esthétique cela reste toujours une affaire de gout.

Le cadre est rendu à sa plus simple expression sous la forme d’un cylindre, de 25 mm de profondeur, doté d’une paroi de deux millimètres.
Sur sa face externe viennent se greffer 4 structures composées de piliers incurvés formant un triangle creux dont la base est le cadre et le sommet n’est autre que le point de fixation du ventilateur.
Une fixation entièrement constituée de caoutchouc prenant l’aspect d’une entretoise dont la longueur correspond à l’épaisseur du ventilateur. On apprécie le diamètre de son orifice interne qui permet d’insérer une vis de type M3 ou UNC-6.32, pour le cas où nous voudrions fixer le Shadow Wings 2 sur un radiateur de Watercooling.
Certes, ce n’est pas réellement sa fonction première, il est avant tout destiné à prendre place dans un boitier afin d’assurer un flux d’air à l’intérieur du châssis dans un silence quasi absolu, et ce même à pleine vitesse. Le niveau sonore du Shadow Wings 2 est très faible et le ventilateur devient inaudible pour peu que l’on commence à réduire sa vitesse.

Il y a meilleur que lui lorsqu’il s’agit de refroidir un processeur, mais nous avons vu que le Shadow Wings 2 ne démérite pas, du moins avec une vitesse réglée au maximum. Mais avec son niveau sonore défiant toute concurrence, les relevés de températures s’avèrent pour le coup intéressants.
On peut alors envisager de l’associer à un ventirad ou un système Watercooling de type AIO qui se charge de refroidir un processeur n’abusant pas trop de l’effet joules et ainsi profiter de son PC sans avoir une ventilation venant frapper à la porte de nos oreilles.
Nous avons vu que notre 7700k ne lui fait pas peur, cependant, nous sommes en hiver et la marge de manœuvre va se trouver limitée pour affronter les températures estivales.

La marque ne manque pas d’utiliser la matière caoutchouc ! En plus des entretoises jouant le rôle de silentblocs, nous avons deux joints installés sur les bords du cadre afin d’optimiser le contact avec la paroi métallique.
On ne s’arrête pas en si bon chemin et l’on récupère les rondelles en caoutchouc du bundle pour les intercaler entre les rivets et l’autre face de la paroi.
Le Shadow Wings 2 dispose d’un système de fixation spécifique qui ne nécessite pas le moindre outil. L’installation des rivets est fort simple, on appuie sur la tête bombé tout en forçant et voilà. Par contre, l’inverse s’avère un peu plus délicat… Il va falloir jouer des doigts pour récupérer la tige plastique, voire se servir d’un tournevis plat.
On regrette que Bequiet! se soit, cette fois-ci, abstenu de fournir des accessoires en rab au niveau du bundle, un bundle aussi minimaliste que le cadre.
Cependant, si nous venions à perdre un de ces rivets, nous pouvons utiliser les vis spécifiques aux ventilateurs afin d’assurer la fixation du Shadow Wings 2. Le Silent Wings 3 dispose du même genre de système de fixation doté d’une structure en caoutchouc et il s’utilise avec ce genre de vis.

Son prix :

Shadow Wings 2 120 PWM : 16.90 euros

Shadow Wings 2 140 PWM : 18.90 euros

On retire 1 euro pour avoir la version exempte de la gestion PWM sur chacun des modèles.
Le tarif est en adéquation avec le niveau de gamme auquel appartient le Shadow Wings 2, ne serait-ce que par rapport à un ventilateur Pure Wings 2 (12.90 euros pour la version 120 mm PWM) et le ventilateur Silent Wings 3 (22.90 pour le version 120 mm PWM).
Un tarif plus abordable pour ceux qui souhaitent acquérir un ventilateur silencieux pouvant tout aussi bien assurer le refroidissement d’un processeur, doté d’un style épuré et exempt d’un quelconque rétroéclairage.

Les points positifs +