L’extérieur :
Voici le Saberay dans sa version blanche qui est donc issu du Saberay classique habillé de noir.
Mise à part la couleur, le Saberay White se distingue aussi par le fait que le rétroéclairage RGB est cette fois-ci de type adressable tant sur les bandes de LED du boitier que sur les LED des trois ventilateurs prenant place au niveau de la façade.
Le blanc fait toujours son effet notamment quand on y laisse quelques structures noires afin de renforcer le contraste.
Cependant le design du boitier n’est pas transcendant… Nous avons affaire à une tour plutôt mastoc et quelque peu carré…

Le châssis en acier est associé à un carénage en plastique au niveau de la façade et du Top.
L’ensemble pèse 10.26 kg.
Le Saberay White mesure 223 mm de large sur 478 mm de profondeur pour une hauteur totale de 566 mm.
On note bien qu’il est nettement plus haut que profond !

La façade est entièrement pleine avec une plaque acrylique qui vient se positionner au centre de la structure en plastique du carénage.
Le contraste noir/blanc est bien mis en avant ce qui donne un style assez flatteur d’autant que la marque laisse deviner la présence des ventilateurs.

Mais ce côté flatteur est vite effacé par la présence du large pied du Saberay White, dont la structure déborde de toute part du boitier !
Cela ne tient qu’à nous, mais on ne peut pas dire que ce soit le plus joli pied qui nous ait été donné de voir…
Certes, nous pouvons considérer qu’il va avec le style “carré” du boitier, mais cela renforce le côté un peu trop “plastique” du Saberay White.

Le panneau en acrylique est, en fait, scindé en trois parties.
La partie inférieure est la plus grande, occupant les 3/4 de la façade. Sa structure n’est pas opaque et présente un aspect fumé laissant entrevoir les trois ventilateurs positionnés à l’avant du châssis et donc le rétroéclairage présent à l’avant de leur cadre.
Cependant, nous ne distinguons aucune ouïe d’aération permettant d’alimenter ces ventilateurs en air frais !
Que ce soit au niveau de la bordure du panneau acrylique ou même au niveau du carénage de la façade.

Tout juste avons-nous un fin filet sur les bords latéraux créé par l’espace laissé par le système de fixation monté sur ressort afin de libérer le panneau de la façade en appuyant sur ses coins supérieurs…
Un système de fermeture qui reste invisible retenant donc ce panneau sur son bord supérieur tandis que deux larges encoches du bord inférieur viennent s’ancrer dans la structure du carénage.

Afin d’optimiser l’entrée de l’air du côté de la façade, Enermax fournit un second panneau doté, cette fois-ci, d’une grille Mesh que l’on trouve dans le bundle.
Certainement plus efficace, comme nous allons le voir lors des tests, il se révèle cependant nettement moins esthétique par rapport au reste de la façade…
Nous verrons aussi que le jeu de lumière émis par les ventilateurs se voit beaucoup moins qu’à travers la fenêtre translucide du panneau acrylique…

Dans les coins supérieurs de la grille, on distingue deux petites zones en relief qui localisent les points de pressions afin de libérer l’armature en plastique de son emprise sur les…

… Points de fixation montés sur ressort.
On note aussi la présence d’un orifice qui reçoit l’appendice cylindrique de l’armature afin de parfaire la mise en place de la grille ou du panneau acrylique.

Le quart restant de la façade est composé des deux autres parties.

En premier lieu, nous avons le cache d’une baie 5.25″ doté de son armature blanche et de sa plaque acrylique opaque.
Cette possibilité d’intégrer un quelconque lecteur optique dans le Saberay White est louable, mais esthétiquement parlant cela reste critiquable.
Les constructeurs qui continuent à garder ce système de baie 5.25″ en place ont plus tendance à dissimuler cet aspect derrière une porte montée sur la façade.
Ou alors, il aurait été préférable d’avoir un cache doté d’un système d’ouverture basculant ou qui s’intègre au tiroir du lecteur optique, permettant de cacher sa propre façade.

La dernière portion du panneau acrylique est aussi opaque, ou presque… On devine le logo de la marque qui bénéficie d’un rétroéclairage aRGB.

En parlant d’éclairage, nous avons deux bandes qui se positionnent entre les panneaux acryliques et la structure en plastique du carénage.
Deux baguettes, d’une quinzaine de millimètres de largeur, courent sur toute la hauteur du boitier.
Leur couleur blanche révèle un aspect translucide qui trahit la présence d’un rétroéclairage à ce niveau. Deux bandes de LED aRGB se cachent sous ces baguettes qui se prolongent sur le haut du boitier.

La porte latérale principale est dotée d’un panneau en verre trempé occupant toute la superficie.
Il mesure 440 mm sur 480 mm avec une épaisseur de 4 mm.
Par rapport à ce qui se fait d’habitude dans les boîtiers dotés de ce genre de verre trempé, Enermax ne joue pas sur les contrastes et préfère laisser une totale visibilité sur l’intérieur de son Saberay White.
Du coup, le verre est parfaitement clair sans une once de teinte… Pourquoi pas…

La fixation est confiée à 4 vis à main disposées dans les coins de la vitre.
Ces vis sont dotées d’un aspect chromé dont la finition peut parfois laisser à désirer.

On note la présence d’une bande en mousse noire qui vient s’intercaler entre le verre et les bords en acier du châssis.
La marque met en avant le fait que sa vitre ne soit pas dotée d’un quelconque cadre, mais il faut avouer que parfois il vaut mieux avoir une bande peinte en noire, bien opaque, permettant ainsi de dissimuler ce genre de mousse.
En plus d’améliorer la finition, cela augmente le contraste noir/blanc que l’on va rechercher dans ce genre de boitier.
Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas réellement convaincus des choix esthétiques qu’a mis en place Enermax sur son Saberay White mais cela reste une affaire de gout.

L’assemblage des différentes pièces est correct.
Par contre, l’aspect du plastique ne correspond pas vraiment au niveau de gamme sur lequel veut se positionner le Saberay White. Cela fait justement un peu trop “plastique”.

Le pied arrière est identique à celui prenant place à l’avant du boitier, tout aussi mastoc !
Ils surélèvent le châssis de 42 mm.

La porte controlatérale est entièrement en acier peint en blanc.

Dans sa partie antérieure, nous avons une multitude d’ouïes d’aérations formant une grille verticale qui occupe un tiers de l’espace.
Nous verrons qu’elle tombe en face du support de ventilation latéral positionné à l’avant du plateau de la carte mère.

Enermax ne suit pas les autres marques quant à la fixation de sa porte controlatérale et utilise deux vis à main chromées placées dans les coins supérieurs.
L’ouverture se fait donc sur le côté et non pas par l’arrière du boitier.

Lorsque l’on présente un boitier dans une version blanche, ce n’est pas toujours aisé de garantir la même tonalité entre la structure en acier qui est peinte et la structure en plastique qui est teintée dans la masse.
On note une différence, mais elle reste minime.

L’arrière reprend une disposition classique des emplacements.

On retrouve du coup l’emplacement de l’alimentation en partie basse.

Il est associé à son tiroir filtre qui est accessible par l’arrière du boitier.

Au-dessus, nous avons 7 équerres PCI ajourées.

On constate que la fixation des cartes annexes se fait à l’extérieur du boitier.
Un cache amovible est donc présent afin de permettre d’accéder aux points de fixation de ces équerres.

Fixé par une vis classique (chromée), ce cache peut, pour autant, rester en place en raison de la présence d’orifices sur son bord externe. Ils permettent ainsi de glisser un tournevis afin de retirer les vis maintenant les équerres sans retirer le cache.
C’est tout simple, mais encore fallait-il y penser.

Plus haut, nous avons l’emplacement de l’I/O Shield ainsi que celui d’un ventilateur en 120 mm ou 140 mm.
Les points de fixation ont une forme oblongue permettant d’ajuster la hauteur du ventilateur plus ou moins associé à un radiateur, et ce sur une quinzaine de millimètres.

Tout en haut, nous avons le carénage en plastique du Top qui prend place au-dessus du châssis.
On note qu’il est doté d’une bonne épaisseur ce qui laisse penser que l’on peut facilement glisser des ventilateurs entre le carenage et le châssis.

La base du Saberay White avec ses larges pieds !
Pour sûr, le soulier de verre ne sera pas à sa taille…

On remarque que le filtre de l’emplacement de l’alimentation va assez loin dans le boitier.
Pour autant, il ne dissimule aucun emplacement pour ventilateur, mais permet plutôt d’assurer la ventilation quelle que soit la profondeur du bloc d’alimentation.

Les pieds du Saberay White mesurent 240 mm de large sur 125 mm de profondeur.

Ils disposent à leurs 4 coins de patins en caoutchouc.
Cependant, leur faible épaisseur ne leur confère pas la souplesse que l’on est en droit d’attendre d’un patin en caoutchouc…

Le Top est constitué de plastique tout comme la façade.

Il est occupé en grande partie par une grille Mesh de couleur noire identique à celle qui est en option sur la façade.
Le système de fixation est aussi du même acabit avec des points de fixation invisibles montés sur ressort à l’avant et de larges encoches à l’arrière qui viennent se loger dans la structure plastique du carénage.

Une fois retirée, on découvre l’emplacement pour trois ventilateurs en 120 mm ou deux ventilateurs en 140 mm.
La forme oblongue des points de fixation permet d’ajuster la position des ventilateurs, mais surtout des radiateurs que l’on peut leur associer.
Comme nous l’avons spécifié plus haut, nous pouvons installer les ventilateurs au-dessus de la paroi du châssis ce qui laisse plus de place sous cette paroi pour la mise en place d’un radiateur plus épais.
Nous avons pas moins de 35 mm avant de rentrer en contact avec la grille Mesh.

Ici aussi la grille est fixée sur une armature en plastique.
Or il apparaît que cette armature a tendance à gondoler sous la grille, et ce même une fois en place dans le boitier…

On retrouve les baguettes latérales translucides qui dissimulent les bandes de LED aRGB et viennent en continuité avec celles de la façade pour ensuite parcourir toute la profondeur du Saberay White.
A l’avant de cette grille Mesh, le boitier est doté d’un véritable panneau de commande !
Dans la rangée du haut, nous avons toute la connectique avec de gauche à droite :
- Deux ports USB 2.0
- Prises audio
- Deux ports USB 3.0

Ces différentes connectiques disposent de capuchons spécifiques en plastique noir (moins facile à retirer que des versions en caoutchouc).
Par contre, nous déplorons l’absence d’un quelconque port USB 3.1 Gen 2 type C.

Dans la rangée du bas nous avons, au centre, le bouton Power doté de sa LED (bleue).
A gauche, nous avons la LED d’activité disque (rouge) suivie du bouton Reset.
Le Saberay White dispose d’un contrôleur de ventilation sur trois niveaux.
Il est associé à un Rheobus doté de 6 prises 3-pins positionné dans le châssis du côté des coulisses.
Trois LED bleues indiquent le niveau de la vitesse des ventilateurs correspondant à une tension spécifique.
Nous avons mesuré la tension au multimètre :
- Une LED allumée : Silence Mode : 5 V.
- Deux LED allumées : Balance Mode : 7 V.
- Trois LED allumées : High Performance : 12 V.

A droite du bouton Power nous avons trois autres boutons dédiés au rétroéclairage aRGB du Saberay White.
De droite à gauche, nous avons :
- Bouton “Synchro” : il permet de désactiver les LED, mais sa fonction principale est de synchroniser l’activité des LED aRGB avec le contrôleur du boitier ou avec le contrôleur de la carte mère si celle-ci dispose de la technologie aRGB (à ne pas confondre avec le RGB classique).
Dans ce dernier cas, on connecte le câble aRGB du boitier à la prise aRGB de la carte mère en y associant, au besoin, l’un des deux adaptateurs en fonction de la marque de ladite carte mère.
Deux LED bleues sont associées à ce bouton pour connaitre le type de synchronisation sélectionné (Case = Boitier, M/B = Carte mère).
- Bouton “Mode” : comme son nom l’indique, il permet de sélectionner un effet parmi les 6 modes proposés par le contrôleur aRGB du boitier. A chaque impulsion sur le bouton, on passe les modes dans cet ordre : Rainbow –> Auto RGB –> Couleur Fixe –> Oscillation –> Flux –> Serpent).
- Bouton “Intensité Lumineuse” : nous avons trois niveaux d’intensité.
Nous constatons la présence d’un mode “Couleur Fixe”, cependant, ce mode n’affiche qu’une seule couleur, du moins en l’état.
En fait, Enermax propose de choisir la couleur que l’on veut afficher dans ce mode à partir du mode précédent : “Auto RGB”.
Sur ce dernier, les LED affichent toute la même couleur et passent sur les couleurs suivantes avec une transition en continu.
Au moment, où l’on appuie sur le bouton “Mode” pour justement passer sur le mode “Couleur Fixe”, la couleur affichée est donc la dernière présentée par le mode “AutoRGB”.
Elle reste en mémoire même le PC éteint (mais toujours connecté au secteur) jusqu’à la prochaine boucle effectué sur les différents modes. En effet, à chaque fois que l’on passe du mode “Auto RGB” au mode “Couleur Fixe”, ce dernier affiche toujours la couleur présente sur le mode “Auto RGB” au moment de la transition entre les deux modes.


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