L’assise :
L’assise mesure 57 cm de profondeur sur 54 cm dans sa plus grande largeur en prenant en compte la couture externe des bords relevés.
Nous enlevons 7 cm à la profondeur de l’assise lorsque le dossier est en place.
Au passage, on constate que le système d’articulation avec le dossier est déjà en place tout comme les accoudoirs.
L’assise n’a plus rien à voir avec celle du MX800, plus étroite et surtout dotée de bords nettement plus relevés.
Par contre, la similitude avec le fauteuil XL800 (57 x 60 cm) nous semble évidente, bien que des petits détails différencient les deux assises, notamment au niveau de la forme arrondie des renforts latéraux.
Il est un endroit où chaque marque propose sa solution, c’est sous l’assise.
C’est un lieu stratégique, car cela contribue à modifier la sensation de confort (plus ou moins ferme) en fonction du type des éléments installés à ce niveau, ainsi que de leur nombre.
Avec le MX850, Oraxeat modifie son approche en raison du système de bascule employé sur ce fauteuil.
Nous rappelons que pour tous ses autres fauteuils, la marque fait appel à un système de bascule à deux manettes, mais sans en connaitre la raison, le MX850 est doté d’un système basique.
Le type de mécanisme détermine la position des points de fixations et donc celle des barres en acier qui se retrouvent plus en arrière que sur un XL800 ou même le MX800.
Dès lors, nous avons une similitude avec la disposition du T3 Rush (Corsair) qui reprend le même type de mécanisme à une légère différence près qui se situe au niveau de l’emplacement des points de fixation des accoudoirs (plus en avant sur notre MX850).
Nous comptons trois sangles élastiques doublées de couleur verte. L’histoire ne dit pas si la couleur (verte ou noire) traduit une élasticité différente.
Elles font 45 mm de large.
Une première sangle prend place en avant de la barre en acier la plus antérieure.
Cette barre en acier mesure 60 mm de large sur 15 mm d’épaisseur.
Elle intègre deux des quatre points de fixation du mécanisme de bascule, les vis sont d’ailleurs en place.
Entre les deux barres en acier, Oraxeat met en place deux autres sangles élastiques identiques à la première, espacées d’une cinquantaine de millimètres.
Elles correspondent à l’emplacement de l’extrémité haute de nos cuisses sur l’assise du MX850.
On finit par la seconde barre en acier, de 35 mm de large, qui se positionne quasiment à la verticale du dossier.
De ce fait, ce sont surtout les sangles élastiques qui vont jouer un rôle sur le confort de l’assise contrairement à Noblechairs qui troque les sangles centrales par une plaque en acier.
Les accoudoirs sont donc déjà assemblés sur le fauteuil et viennent se fixer sur la barre la plus large comme sur le XL800.
On remarque la forme oblongue des trous de fixations.
Cela permet d’ajuster l’écartement des axes de ces accoudoirs avec un débattement supplémentaire d’une quinzaine de millimètres.
Nous avons quatre vis M8 de chaque côté afin d’assurer la bonne fixation de ces accotoirs.
Si jamais il nous prend l’envie de les retirer sans vouloir toucher à cet écartement, nous avons deux vis spécifiques fixant le montant dudit accoudoir.
Un tissu noir vient isoler la mousse prenant place à l’intérieur de l’assise au sein du châssis en acier.
Tout comme pour le dossier, cette mousse est à base de Polyuréthane avec une densité de 65 kg/m3.
Un chiffre qui pourrait nous faire croire que le fauteuil risque d’être excessivement ferme. Cependant, cela traduit principalement sa durée dans le temps celle-ci ne se tassera pas aussi facilement qu’une mousse de faible densité.
D’autres aspects jouent sur la notion du confort telle que la disposition des sangles sous l’assise. Le revêtement est aussi influent en fonction du matériau utilisé (tissu ou similicuir) et de son épaisseur, mais aussi de la façon dont il est appliqué sur la mousse. En effet, plus le similicuir est tendu, plus il bride le rôle de la mousse qu’il recouvre.
Sur tout le périmètre de l’assise, on note la présence d’un cadre tubulaire toujours en acier, sur lequel viennent s’agrafer les différentes parties du similicuir afin d’assurer la tension adéquate.
Cela afin d’éviter d’avoir des plis tout en gardant une certaine souplesse.
La partie centrale et plane de cette assise revêt un similicuir doté de microperforations.
Tout comme pour le dossier, le but est toujours d’améliorer l’aération et donc d’optimiser le ressenti de confort.
On retrouve les mêmes motifs en forme de losange engendrés par les lignes obliques des surpiqûres.
Nous retrouvons aussi l’aspect coussinet qui optimise la respiration du revêtement.
La partie antérieure délaisse les surpiqures, mais garde le similicuir microperforé.
Une apparence qui est aussi présente sur la partie supérieure des renforts latéraux.
Tandis que la bordure s’habille du similicuir imitant l’entrelacement des fibres de carbone.
Le MX800 présente une assise avec des renforts nettement relevés tout en les dissociant de la partie plane de l’assise.
Cette dissociation permet de découpler la tension du similicuir en place sur l’assise par rapport au similicuir installé sur les renforts. En raison de la verticalité de ces derniers, nous n’aurions pu avoir un tel angle dans la mise en place du similicuir sans ce procédé.
Notre MX850 présente une assise avec des renforts latéraux nettement plus évasés, quasiment à plat comme sur le XL800.
Aussi, la marque n’a plus besoin d’avoir recours au découplage de l’assise par rapport à ses renforts.
Chaque renfort ne présente donc qu’une légère inclinaison d’une vingtaine de degrés par rapport à l’horizontale.
Nous sommes bien loin des renforts de l’assise du MX800 qui se présente quasiment à angle droit.
De ce fait, nos cuisses se retrouvent plus à l’aise comme sur le XL800, pouvant vaquer tranquillement sur les bords sans être contraint à demeurer au centre de l’assise.
Une série de surpiqures encadre les coutures qui rattachent la bordure en “fibres de carbone” aux autres pièces de similicuir.
Nous retrouvons les trois textures avec le “cuir de vachette” qui vient habiller les flancs de l’assise.
Sur cette vue, on aperçoit le léger galbe donné à l’assise permettant d’optimiser la position de notre fessier à ce niveau.
Nous avons une épaisseur de 70 mm sur le bord arrière de l’assise.
On remarque que les bordures imitant l’entrelacement des fibres de carbone s’élargissent nettement pour arriver au contact de la zone plane de l’assise.
Le bord avant de l’assise double quasiment l’épaisseur avec 130 mm. Cette différence permet de légèrement relever les cuisses.
L’angle arrondi favorise le confort de la face postérieure de nos cuisses.
Sur cette vue de profil, on devine bien la pente engendrée par la découpe de la mousse polyuréthane insérée dans le cadre en acier.
Les montants des accoudoirs demeurent perpendiculaires à l’assise en raison de leur point de fixation bien avancé par rapport à un des fauteuils Noblechairs qui joue sur l’inclinaison de ces montants.
Le MX850 n’a pas les mêmes roues que les autres modèles de la marque, n’est pas équipé du même mécanisme de bascule, par contre les accoudoirs sont identiques.
Ils reprennent le concept “4D” ce qui permet de régler le plateau dans les 4 axes.
La structure en plastique s’insère sur un montant en aluminium.
Le plateau, de forme rectangulaire, mesure 270 mm de long sur 100 mm de large.
Les coins sont arrondis et les bords biseautés. La surface réellement plane est réduite à 230 mm sur 80 mm.
Le plateau est doté d’une épaisseur de 25 mm.
L’armature en plastique est recouverte de polyuréthane.
Un matériau qui confère un minimum de souplesse qu’apprécieront nos coudes, plus qu’une simple structure entièrement en plastique dur.
Une large manette prend place en haut de la face externe du montant de l’accoudoir.
En soulevant cette manette, nous allons modifier la hauteur du plateau.
Nous avons un ajustement sur 80 mm ce qui permet de passer le plateau d’une hauteur de 300 mm par rapport à la base de l’assise jusqu’à 380 mm.
On totalise 7 crans d’arrêt.
La position haute permet de visualiser la structure interne en aluminium du montant, aluminium anodisé noir.
En appuyant sur le bouton situé dans le coin avant et interne du plateau, nous allons pouvoir déplacer le plateau plus ou moins en avant.
Nous avons un débattement total de 50 mm.
25 mm vers l’avant et 25 mm vers l’arrière par rapport au montant central, avec la présence de 5 crans d’arrêt.
Un troisième bouton placé au milieu du bord interne, sous le plateau, permet de mouvoir ce dernier latéralement, dans le sens de sa largeur.
Nous avons un ajustement total de 20 mm. +10 mm ou -10 mm par rapport au montant central avec une position centrale.
La dernière direction est une rotation du plateau sur son montant d’environ 45°, sous la forme de trois positions : -22.5°, 0° et +22.5°.
Là, point de demi-mesure ni de bouton de déclenchement… On tourne le plateau en forçant dessus dans un sens ou dans l’autre.
Dernier élément du fauteuil : le système d’articulation du dossier sur l’assise.
Deux longerons en acier prennent en charge le dossier.
L’attache de gauche est totalement libre.
L’articulation est dissimulée par un cache en plastique identique à celui présent dans le fauteuil XL800. Voici encore un détail qui fait que le MX850 se rapproche plus du XL800 que du MX800.
L’articulation de droite, dont la base est dotée de multiples crans d’arrêt repartis sur un arc de cercle, est assujettie à une manette dotée d’un système de ressort sous tension qui permet d’ajuster l’inclinaison du dossier.
On remarque que la structure en acier du longeron de cette articulation est différente de celle du longeron gauche.
En effet, la marque a carrément renforcé l’épaisseur de ce longeron.
La manette en acier dispose d’un manchon en plastique doté de bords arrondis, moins anguleux que la manette du MX800 et donc plus agréable à manipuler.
Identique à celle du XL800, elle reprend la position qui l’éloigne légèrement du bord de l’assise permettant de la prendre en main sans que l’extrémité de nos doigts vienne “griffer” le similicuir de l’assise.
Il est fortement déconseillé de faire “mumuse” avec la manette lorsque le fauteuil n’est pas encore assemblé.
D’une, le longeron se rabat immédiatement contre l’assise dès que l’on relève cette manette et si vous avez laissé trainer la main dans la direction qu’a pris le longeron… Aïe…
De deux, il faut que ce longeron reste à 90° par rapport à l’assise pour faciliter la fixation du dossier.
