Les éléments du fauteuil :
La base de l’ensemble des fauteuils Oraxeat est en aluminium et celui du MX850 ne déroge pas à cette règle.
Le pied est en forme d’étoile à 5 branches de couleur noire mate.
Chacune des branches mesure environ 350 mm, de quoi bien stabiliser l’ensemble.

La base est moulée par injection d’aluminium sous pression.
Nous avons une bonne épaisseur au niveau de la paroi externe ainsi qu’au niveau de l’orifice central. L’ensemble est doté de renforts internes permettant de rigidifier la naissance des cinq branches.
Nous ne devrions pas voir le vérin traverser la base au fil du temps, comme cela peut arriver sur les bases en plastique dépourvues d’un insert en métal à ce niveau.

Nous retrouvons ces renforts sur toute la longueur des branches afin d’améliorer leur rigidité structurelle.

L’orifice central est conique avec un diamètre supérieur de 50 mm et un diamètre inférieur de 44 mm. Cet aspect optimise la prise en charge du vérin à gaz.
Avec l’aluminium comme matière, la base est faite pour durer dans le temps.

Oraxeat joue sur le design de cette base en fonction du modèle et adopte une forme plus anguleuse que sur le MX800 nettement plus arrondie.

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Ma ! qu’est-ce donc ?
Nous sommes quelque peu surpris et carrément déçus qu’Oraxeat utilise un système de bascule basique alors que jusqu’à présent les fauteuils de la marque bénéficient d’un système plus avancé avec double manette.
Le système de bascule du MX850 se retrouve plutôt dans des fauteuils dont le prix n’excède pas la barre des 300 euros comme un S300EX de Nitro Concepts pour ne citer que ce modèle.
Annoncé à 429.99 euros, nous nous attendions à trouver le même système qui équipe les autres fauteuils de la marque, d’autant que l’effet de bascule est bien plus sensible et plus souple.
Même les derniers modèles TK700 ne sont pas équipés de ce système de bascule basique.

Ce mécanisme prend place sous l’assise du siège et s’articule avec le pied, plus précisément le vérin pneumatique.
Sa structure en acier présente une bonne épaisseur ce qui lui confère un poids assez conséquent et garantit sa bonne rigidité.

La grosse molette en plastique permet d’ajuster la tension du ressort qui interagit sur le basculement de l’assise du fauteuil avec une amplitude de 20°.
En tournant la molette dans le sens de la flèche “tight”, nous augmentons la tension du ressort, ce qui durcit le mouvement de bascule.
Au contraire, en tournant la molette dans le sens de la flèche “loose”, nous relâchons le ressort et la bascule est nettement plus aisée, nécessitant moins d’effort pour son déclenchement.

Juste en arrière, nous avons l’emplacement pour loger la partie haute du vérin à gaz.
Nous apercevons le taquet en acier qui va agir sur le piston de ce dernier.

Un taquet qui est relié à une tige en acier émergeant sur le côté du mécanisme de bascule.
Cette tige est coudée et se termine par une manette en plastique sur laquelle sont dessinées ses deux fonctions.
La première, en relevant la manette, permet de régler la hauteur du fauteuil.
La seconde, en poussant sur la manette (vers le fauteuil), permet de bloquer la bascule de l’assise.
Mais le blocage se fait uniquement dans sa position initiale (à 0°). Nous n’avons pas de verrouillage sur des positions de bascule intermédiaires ou même maximale (à 20°) comme c’est le cas sur le mécanisme plus évolué doté de deux manettes.

Afin de garder la manette dans sa position horizontale lorsque l’on ne l’utilise pas, Oraxeat installe un petit ressort à l’arrière du taquet.

Sur la partie avant de la pièce, nous avons le mot “FRONT” frappé à même la structure en acier.
Il est accompagné d’une flèche et nous permet d’orienter le mécanisme dans le bon sens lors de sa mise en place sous l’assise.

Comme la plupart des constructeurs, la marque opte pour l’ajout de deux coussins qui viennent choyer nos lombaires et notre cou.
Ils n’ont plus rien à voir avec les coussins du MX800. Ils se rapprochent d’ailleurs plus des coussins du XL800 ce qui confirme le lien de parenté avec ce modèle.
La photo ci-dessous présente le coussin dédié au soutien des cervicales. Il adopte une forme, quelque peu particulière, en nœud papillon, mais tout en arborant un relief 3D.
Rien de tel afin d’accueillir efficacement notre nuque lorsque l’on se relâche complètement sur le dossier du MX850.
Il mesure 270 mm de large sur 230 mm de haut au niveau des bords et 190 mm au niveau du centre, dans sa zone la plus échancrée.

Le revêtement est constitué d’un tissu présentant une finition en velours, afin d’optimiser un contact chaleureux avec notre peau !
Nous sommes bien loin du revêtement en similicuir des coussins du MX800.
Quelle que soit la version du MX850, le tissu garde sa couleur noire.

Le logo apparait sous la forme d’une broderie sur la face externe du coussin des cervicales.
Un logo qui reprend les couleurs de la marque, à savoir le blanc et le rouge.

De profil, la forme diffère du soutien présent dans le XL800.
Une forme triangulaire dont le sommet se positionne plus au centre que sur la partie haute.

Par contre, nous retrouvons l’aspect incurvé au centre du coussin même s’il demeure moins prononcé.
Oraxeat revoit donc l’ergonomie du soutien dédié à notre nuque en réduisant les dimensions tout en gardant une profondeur bien plus conséquente que sur les coussins cervicaux de forme plus classique.

A l’arrière, nous avons une sangle élastique.

En l’absence de passages de sangle au niveau du dossier, Oraxeat n’équipe pas cette sangle d’un système d’attache rapide.
La marque préfère à juste titre installer un système de réglage permettant d’ajuster la longueur de la sangle.

Le point d’attache de la sangle se positionne sur le bord du coussin au niveau des coutures de la housse.

Une housse qui se révèle être amovible en raison de la présence d’une fermeture éclair dissimulée sous un repli, juste sous la sangle.
On note d’ailleurs qu’Oraxeat inverse le sens de la tirette afin qu’elle ne vienne pas au contact du revêtement en similicuir du dossier.
Point de sachet rempli de fibres, la marque adopte un pain de mousse à mémoire de forme.

Ce genre de mousse optimise le confort et s’avère très souple.
De plus, comme son nom l’indique, elle reprend toujours son aspect initial et ne devrait donc pas se déformer ou se tasser au fil du temps.

Le soutien des lombaires reprend l’aspect ainsi que les dimensions du coussin du XL800.
En bref, c’est le même.
Il mesure 370 mm de large sur 320 mm de haut.

Au centre du coussin, sur sa face principale, Oraxeat brode son logo.

Son revêtement est aussi en tissu noir avec cette finition en velours.

Le coussin fait 125 mm d’épaisseur en son centre.
On note que le coussin n’est pas plat et adopte une forme convexe sur les bords…

… Et une forme concave sur toute la hauteur du coussin présentant ainsi l’aspect d’une large gouttière , et ce afin d’épouser au mieux la forme de notre dos tout en enveloppant légèrement nos flancs.
La bordure inférieure varie de 60 mm d’épaisseur en son centre à 80 mm en revenant sur les coins.

La bordure supérieure est plus fine variant de 25 mm d’épaisseur à 50 mm.

L’absence d’ouvertures au niveau du dossier explique que la marque se passe de sangles pour le soutien des lombaires.
De ce fait, le coussin est tout simplement posé contre la partie basse du dossier, le bord inférieur reposant sur l’assise, et ne peut donc être ajusté en hauteur.
A moins de le bloquer entre le dossier et notre dos lorsque nous prenons place sur le fauteuil.

Il dispose aussi d’une fermeture éclair qui se dissimule sous un rabat formé par le tissu, mais cette fois-ci la tirette est orientée vers l’extérieur de la housse.
Cette dernière s’ouvre sur un pain de mousse qui, comme pour le coussin des cervicales, est aussi à mémoire de forme.
Cette mousse nous parait légèrement plus ferme sans pour autant atteindre le “confort spartiate” des soutiens lombaires de la concurrence.

