Les éléments du fauteuil :
Nous commençons par la pièce qui prend place sous l’assise du siège et qui s’articule avec le pied, plus précisément le vérin hydraulique.
Elle est composée d’acier de bonne épaisseur ce qui lui confère un poids assez conséquent.
Le mecanisme est globalement identique à celui que l’on trouve chez Noblechairs et c’est un bon point car la bascule de l’assise est nettement plus douce et plus sensible que sur le mécanisme que l’on peut trouver sur le T1 Race.

La grosse molette en plastique permet d’ajuster la tension du ressort qui interagit sur le basculement de l’assise du fauteuil (amplitude de 14°).

Juste en arrière, nous avons l’emplacement pour loger la partie haute du piston.
On aperçoit le taquet en acier qui va appuyer sur le piston par le biais d’une action sur l’une des deux manettes…

La seconde manette permet de bloquer la bascule de l’assise sur plusieurs niveaux.

Nous notons aussi la présence d’un large cache en plastique pour éviter que la poussière ne vienne se loger au niveau du mécanisme.

Le pied du MX800 est en forme d’étoile à 5 branches de couleur noir mat.
Chacune des branches mesure 350 mm, de quoi bien stabiliser l’ensemble.

Une base moulée par injection d’aluminium sous pression. Nous une bonne épaisseur au niveau de la paroi, même plus conséquente au centre, le tout est doté de renforts internes permettant de rigidifier la structure des cinq branches.
Nous ne devrions pas voir le vérin traverser la base au fil du temps, comme cela peut arriver sur les bases en plastique dépourvues d’insert en métal à ce niveau.

Tout comme au niveau des points de fixations des roulettes qui auraient tendance à prendre du jeu avec le temps.

Avec l’aluminium comme matière, Oraxeat assure la longévité de son fauteuil.

Comme la plupart des constructeurs, la marque opte pour l’ajout de deux coussins qui viennent choyer nos lombaires et notre cou.
Ce n’est pas non plus Oraxeat qui va intégrer le soutien lombaire directement dans le dossier comme sur les fauteuils de nos voitures….
Nous avons ici, le coussin dédié au soutien des cervicales. Il adopte une forme en nœud papillon, rien de tel que pour accueillir efficacement notre nuque lorsqu’on se relâche complètement sur le dossier du MX800.
Il mesure 260 mm de long sur 190 mm de large au niveau des bords et 140 mm au niveau du centre.

Non seulement, il est revêtu d’un simili cuir identique à celui du fauteuil en lui même, mais il reprend le design global du MX800 avec la présence des deux couleurs, des surpiqûres et du logo brodé.

On apprécie la qualité de la broderie du logo Oraxeat, tout comme le soin apporté aux surpiqûres ainsi qu’aux coutures qui restent invisibles.
Le choix du simili cuir peut être discutable…. Nous préférons un revêtement en tissu microfibre nettement plus chaleureux et accueillant notamment en ce qui concerne le coussin des cervicales.
En passant sur le coté esthétique qui est plutôt subjectif, le simili cuir a quand même un avantage : un entretien plus simple.

L’épaisseur au centre du coussin est d’environ 105 mm.

A l’arrière nous avons une sangle élastique ….

…. Qui comporte un système d’attache rapide.
Ce qui permet de glisser le coussin par le haut du fauteuil ou de l’insérer entre les ouvertures au niveau du dossier.

Sous cette sangle nous avons une fermeture éclair qui permet de retirer la housse et ainsi accéder …

… A une enveloppe en tissu blanc qui renferme non pas une garniture en mousse mais un mélange de fibres.

La densité de ce coussin se révèle relativement ferme ne serait-ce par rapport à la concurrence ou tout du moins un coussin revêtu d’une housse microfibre.
Non pas que la partie interne soit plus dense mais cela est certainement lié à l’épaisseur du simili cuir qui forme l’enveloppe du coussin.

Le second coussin prend place sur le bas du siège et vient s’occuper de nos lombaires.
Il reprend le même design que le coussin de la nuque avec l’aspect bi-colore, les surpiqûres et le logo Oraxeat brodé.
De forme rectangulaire, il mesure 300 mm de long sur 170 mm de large.

Le coussin fait 70 mm d’épaisseur en son centre, les bords adoptant un biseau curviligne.

A l’arrière du coussin, nous avons deux sangles élastiques…

… munies d’un système d’attache rapide en plastique noir.

Le point d’attache de ces sangles est juste localisé au niveau de la couture du revêtement en similicuir.
Nous n’avons aucune extension cousue permettant d’assurer la fiabilité de fixation de ces sangles… Alors que nous serons amenés à tirer sur ces sangles pour ajuster la hauteur du coussin au niveau du dossier.

Point de fermeture éclair sur ce coussin. Oraxeat préfère mettre en place un système de fermeture de type Velcro doté d’un rabat afin de ne pas être en contact avec le simili cuir du dossier et abîmer ce dernier de par des mouvements répétés de notre dos.

Ce qui change aussi est la garniture avec cette fois-ci un pain de mousse.

La densité de celle-ci se révèle, pour le coup, moins ferme que le coussin des cervicales.

Nous passons maintenant sur les deux éléments essentiels du fauteuil, à savoir le dossier et l’assise.
Le MX800 est revêtu de similicuir de type PVC dont la couleur principale est le noir.
Pour autant, le fauteuil revêt trois aspects de PVC :
- Imitation fibres de carbone que l’on retrouve principalement sur la face externe du dossier.
- Imitation d’un cuir classique doté d’un grain que l’on retrouve sur le cuir de vachette.
- Simili Cuir microperforé que l’on retrouve sur les parties planes du dossier et de l’assise, visant à optimiser l’aération à ce niveau..
L’épaisseur de ce PVC est assez conséquente comme on a pu le voir sur les coussins, ce qui assure une bonne fiabilité dans le temps. Le relief du grain est plus prononcé que sur l’Epic Series.
Oraxeat propose 5 versions de son fauteuil qui se différencient de par la couleur du similicuir PVC present sur les bords du dossier et de l’assise mais aussi de la couleur du fil des surpiqûres.
Nous commençons par le dossier.
Il mesure 85 cm de hauteur sur 54 cm au niveau des épaules, un peu moins au niveau des lombaires avec 46 cm en prenant en compte les renforts latéraux. L’espace entre ces renforts mesure 27 cm dans la partie basse et se resserre à 25 cm dans la partie haute (zone incluant les surpiqûres en losange).

Comme on peut le constater, le style s’inspire totalement des sièges baquet que l’on retrouve dans le sport automobile.
Nous avons même les passages pour la ceinture harnais 5 points…. Ici ils serviront plus pour passer les sangles du coussin lombaire voire celui du cou.
Forcement rien d’innovant sur le design du fauteuil type “gaming” …. Même la forme des passages est globalement identique à celle de l’Epic Series et du T1 Race.
Cependant, il en est de même dans les voitures de sport où le siège baquet reste de la forme d’un siège baquet….

Légèrement prononcé sur la partie haute du dossier, les renforts latéraux du bas du dos sont bien plus profonds avec pas moins de 200 mm sur leur face externe.
On note aussi une accentuation de l’angle entre la tête du dossier et sa partie basse afin coller au mieux à notre morphologie.

Dans la partie basse, nous avons les vis de fixations en attente que l’on devra retirer au dernier moment pour monter le dossier sur l’assise.
Oraxeat semble avoir le sens du détail en proposant des vis présentant un aspect noir nickel (même si au final, elles disparaissent sous les caches en plastiques…).

La marque joue aussi sur les aspects de son PVC !!! Au niveau des flancs du fauteuil, on retrouve l’aspect carbone qui vient côtoyer l’aspect cuir de vachette.

Mais pour le coup, il semble que ce soit un peu plus délicat d’obtenir un aspect bien tendu du simili cuir façon allemande….
Mettons cela sur le fait que la marque préfère plutôt donner “un peu de mou” ce qui augmente la sensation de confort surtout lorsque l’on utilise un PVC relativement épais.
A un moment donné il faut choisir…. l’aspect esthétique avec un revêtement bien tendu ou une optimisation du confort.

Afin de se différencier de la concurrence… Les marques jouent sur les motifs des surpiqûres présentes sur les partie plates du fauteuil…
Chacun y va de son style mais on retrouve globalement les losanges.

Oraxeat prend aussi le parti d’utiliser un PVC microperforé à ce niveau.
Sans pour autant dénaturer l’aspect qualitatif du simili cuir, cela apporte une aération au niveau du dos qui reste un fort point de contact sur le dossier du MX800.

En interne, le carénage au niveau lombaire atteint les 130 mm dans leur plus grand axe.
On constate même une faible ouverture de ces renforts formant ainsi presque un angle droit par rapport à la surface plane du dossier !!! Cela risque de gêner les plus forts (larges) gabarits…
Ces derniers s’orienteront sur le second modèle de la marque dont le design est plus approprié à leur corpulence : TK1000 (doté de renforts lombaires plus évasés).

La qualité du simili cuir est vraiment excellente (bonne épaisseur tout en gardant une certaine souplesse) tout comme le soin apporté aux surpiqûres et aux coutures assemblant les différentes pièces de PVC entre elles.

Au-dessus, les losanges laissent place à de larges bandes de simili cuir non perforé, prenant en compte les passages des “ceintures”.
Ici on reste avec la couleur noire, le coussin des cervicales venant prendre position à ce niveau apporte déjà son lot de couleur…

Sur la partie haute du dossier, nous retrouvons le logo Oraxeat brodé comme sur les deux coussins.
Si jamais vous ne connaissez toujours pas la marque du fauteuil… Il va falloir penser à prendre rendez vous chez l’ophtalmo…

Les passages des sangles sont en plastique noir.
La finition à ce niveau est tout aussi parfaite ! On ne note aucune faille que ce soit au niveau du simili cuir …

… Que des coutures.

Sur le bord supérieur du dossier, l’aspect carbone laisse la place au simili cuir vachette.

Par contre il revêt entièrement la face externe du dossier.
Et qu’apercevons nous !!! une dernière petite signature Oraxeat (ils devaient leur rester encore un peu de fil …).

Gros plan sur la texture carbone du PVC.

L’assise mesure 58 cm de profondeur sur 53 cm dans sa plus grande largeur en prenant en compte la couture externe des bords relevés.
La partie plate où vont venir se caler nos cuisses mesure 36 cm dans sa partie la plus large et diminue au fur et à mesure que l’on s’approche du fond de l’assise pour atteindre 27 cm.
Nous enlevons 12 cm à la profondeur de l’assise lorsque le dossier est en place.
Au passage on constate que le système d’articulation avec le dossier est déjà en place tout comme les accoudoirs.

Il est un endroit où chaque marque propose sa solution c’est sous l’assise…
C’est un lieu assez stratégique car cela modifie la sensation de confort en fonction du type de et du nombre d’éléments installés à ce niveau.
Oraxeat adopte une approche différente de celle que l’on trouve sur le T1 Race ou sur l’Epic Series.
Certes on retrouve des sangles vertes et des barres en acier mais leur disposition est propre à la marque. Nous avons un mélange des genres …

Nous avons trois larges barres en acier.
Deux d’entre elles mesurent 50 mm de large et sont équipées de vis qui permettent la fixation du mécanisme du MX800.
Oraxeat opte pour la mise en place d’une troisième barre de renfort de 60 mm de large qui relie dans le même temps la fixation des accoudoirs.

Ensuite de part et d’autre de ces barres nous avons deux sangles vertes élastiques de 45 mm de large qui sont doublées.
La première est placée sous le point d’appui de nos fessiers… (du moins si on se tient bien calé au fond du fauteuil).

La seconde est positionnée sur la partie avant de l’assise pour “absorber le poids” de nos cuisses….

Les accoudoirs sont donc déjà montés sur le fauteuil et on remarque la forme oblongue des trous de fixations.
Cela permet de pouvoir ajuster l’écartement des axes de ces accoudoirs avec un débattement supplémentaire d’une vingtaine de millimètres.
Nous avons quatre vis M8 de chaque côté afin d’assurer la bonne fixation de ces appui-bras.

Si jamais il nous prend l’envie de retirer les accoudoirs sans vouloir toucher à cet écartement, nous avons deux vis spécifiques au montant dudit accoudoir.

Sur tout le périmètre de l’assise, on note la présence d’un cadre tubulaire toujours en acier, sur lequel viennent s’agrafer les différentes parties du similicuir afin d’assurer leur bonne tension.

Un tissu noir vient isoler la mousse prenant place à l’intérieur de l’assise au sein du châssis en acier.
Tout comme pour le dossier, cette mousse est à base de Polyuréthane avec une densité de 75 kg/m3. Une densité bien plus élevée que la concurrence afin d’optimiser la durée dans le temps.
Ce chiffre pourrait nous faire croire que le fauteuil risque d’être nettement plus ferme… Mais nous avons d’autres éléments qui jouent sur la notion du confort comme les pièces disposées sous l’assise, ainsi que le type de revêtement et comment ce dernier est installé sur la mousse (+/- tendu).
Nous allons voir que la marque propose une autre solution afin d’optimiser le confort de l’assise.

La partie centrale et donc plane de cette assise revêt un simili cuir doté de micro perforation.
A l’instar du dossier, le but est toujours d’améliorer l’aération et donc d’optimiser le ressenti de confort.
On retrouve les mêmes motifs en forme de losange engendrés par les lignes obliques des surpiqûres.

Ces dernières ne couvrent que les 2/3 arrière de l’assise, la partie avant étant exempt de tout fil… Mais on garde le simili cuir microperforé.

La bande supérieure des renforts latéraux reprend la couleur de la version du MX800, grise dans notre cas.

Ici aussi le soin apporté aux différentes coutures est vraiment de premier ordre.
En même temps, quand on propose une garantie de 5 ans extensible à 10 ans, on ne lésine pas sur la qualité d’assemblage du fauteuil.

Sur cette vue, on aperçoit le léger galbe donné à l’assise permettant d’optimiser la position des fesses à ce niveau.

Nous avons une épaisseur de 70 mm sur le bord arrière de l’assise.
La marque ne cherche pas à tendre completement son simili cuir, ce qui permet d’obtenir une certaine souplesse malgré la forte densité de la mousse.

Le bord avant de l’assise est doté d’une épaisseur plus conséquente, de 100 mm ce qui permet de légèrement relever les cuisses.

Ici aussi nous notons une certaine souplesse.

Comme nous l’avons dit plus haut cette souplesse est liée à la faible tension du simili cuir sur la mousse mais aussi par le fait qu’Oraxeat découple la partie plane de l’assise par rapport aux renforts latéraux.

Du coup nous avons une assise en trois parties avec les deux renforts latéraux de chaque coté totalement indépendants de la partie médiane de l’assise.
Ce qui permet de mieux repartir la tension du PVC sur cette partie centrale sans subir la contrainte des renforts latéraux. D’autant que ces derniers sont beaucoup moins évasés que chez la concurrence…

Voici donc la solution apportée par Oraxeat afin d’optimiser la sensation de confort de notre popotin sur le fauteuil MX800, partie de notre corps beaucoup plus exigeante quand il s’agit de rester assis un certain temps….
Quand on revient sous l’assise, on remarque en effet que nous avons deux niveaux d’accroche du PVC sur les bords latéraux.
Les agrafes supérieures se chargent de tendre le PVC au niveau des renforts alors que les agrafes du second niveau se chargent uniquement de la partie centrale de l’assise.
On peut même passer notre main jusque sous le fauteuil entre le renfort et la partie centrale (histoire de retirer les quelques miettes qui se seraient glisser pendant notre repas devant l’écran PC….).

Une petite animation afin d’apprécier le tendu du PVC.

Les appui-bras ont une structure en plastique et s’insèrent sur un montant en aluminium.
Le plateau, de forme rectangulaire, mesure 270 mm de long sur 100 mm de large.
Les coins sont arrondis et les bords biseautés. La surface réellement plane est réduite à 225 mm sur 75 mm.

Le plateau est doté d’une épaisseur de 28 mm.
Sa structure interne en plastique est recouverte de polyuréthane ….

…. Qui lui confère une certaine souplesse qu’apprécieront nos coudes.

Les accoudoirs du MX800 se révèlent être réglables dans 4 directions d’où la notion de concept “4D”.
En appuyant sur le bouton situé dans le coin avant et interne du plateau, nous allons pouvoir déplacer le plateau plus ou moins en avant.

Nous avons un débattement total de 50 mm.
25 mm vers l’avant et 25 mm vers l’arrière par rapport au montant central, avec la présence de 5 crans d’arrêt

Nous avons un second bouton placé au milieu du bord interne, sous le plateau.

Il permet de mouvoir ce dernier latéralement, dans le sens de sa largeur.
Nous avons un ajustement total de 20 mm. +10 mm ou -10 mm par rapport au montant central avec 3 points d’arrêt.

Un troisième bouton prend place sur le haut de la partie externe du montant de l’accoudoir.

En soulevant celui-ci nous allons modifier la hauteur du plateau.
Nous avons un ajustement sur 80 mm ce qui permet de passer le plateau d’une hauteur de 300 mm par rapport à la base de l’assise jusqu’à 380 mm.
On totalise 7 crans d’arrêt.

La position haute permet de visualiser la structure interne en aluminium du montant, aluminium anodisé noir.

La dernière direction est une rotation du plateau sur son montant d’environ -20° à +20°.
Là point de demi-mesure ni de bouton de déclenchement… on tourne le plateau en forçant dessus dans un sens ou dans l’autre.

Dernier élément du fauteuil : le système d’articulation du dossier sur l’assise.
Deux longerons en acier prennent en charge le dossier.
L’attache de gauche est totalement libre….

… Tandis que celle de droite, dont la base est dotée de multiple crans d’arrêt repartis sur un arc de cercle, est assujettie à une manette dotée d’un système de ressort sous tension qui permet d’ajuster l’inclinaison du dossier.
Cette manette nous semble trop proche du carénage en plastique ce qui va limiter sa bonne prise en main….
Les caches en plastique arborent quelques motifs en relief.

