Le fauteuil :
Nous voilà avec notre fauteuil S300 completement monté.
Ou presque car il reste à placer ses deux accessoires…

… Le coussin des cervicales et celui des lombaires.
On commence par le coussin des lombaires. On détache les sangles. On fait glisser les sangles inférieures entre l’assise et le dossier et on fait passer les sangles supérieures par les ouvertures situées en haut du dossier.
On rattache les sangles à l’arrière du fauteuil et on ajuste la hauteur du coussin.
Puis on installe celui des cervicales soit en glissant la sangle par le haut du dossier, soit en passant la sangle (vu qu’elle est détachable) par les ouvertures du dossier.

Une petite animation sur 360° pour apprécier notre S300 sous tous ses angles.
Sympathique!!! Bon c’est sûr, les sangles dénotent quelque peu…. Mais la finition noire et blanche n’est pas trop « geek »…. On reste dans la sobrieté.
Apres si on veut un peu plus de fun, nous avons les autres couleurs à notre disposition et chez modding.fr, on affectionne plus particulièrement le duo noir/orange…

Nous allons pouvoir ajuster les accoudoirs dans ses trois axes ….
Le premier réglage qui nous vient en tête est bien sûr la hauteur des plateaux histoire de caler nos coudes à la bonne hauteur justement.
On règle ensuite l’avancée des plateaux et mine de rien, le fait de pouvoir jouer sur leur orientation sur 13° n’est pas anodin.
De mon coté (et ceci n’est qu’un avis personnel…), j’ai tendance à rentrer l’extrémité avant du plateau vers l’interieur, cela va dans le sens de mes avant-bras quand je pose les mains sur le bureau.
Cet ajustement dans les 3 directions optimise réellement leur position.
On constate un léger jeu mais globalement cela reste fonctionnel.

La matière en Polyuréthane qui recouvre le plateau est plus agréable que le tout plastique.
De plus la surface dudit plateau reste conséquente pour accueillir à “bras ouvert” nos coudes et avant-bras.

Sur le papier, nous pouvons incliner le dossier de sa position verticale de 90° à 135° en arrière.
Nous dirions même plus que 135°, car le dossier peut réellement se basculer à 160° et autant dire qu’on a carrément l’impression de se retrouver à plat !!! A se demander d’ailleurs si on ne va pas tomber à la renverse mais on vous rassure ce n’est pas le cas, le pied du S300 veille au grain et le fauteuil reste stable du moment où notre postérieur reste en place sur l’assise et les pieds au sol.
L’inclinaison se fait par le biais de la manette placée à droite du fauteuil, on relève celle-ci et nous exerçons une pression avec notre dos sur le dossier.
Des crans d’arrêt sont repartis sur le mécanisme afin de garder le dossier à la position voulue, nous en avons comptabilisé 16.
Pour revenir à la position verticale, on relève la manette et le dossier revient de lui-même. On peut accompagner le mouvement avec notre dos pour éviter que le dossier ne revienne un peu trop brutalement.

Sous le fauteuil, toujours du côté droit, nous avons une seconde manette un peu plus basse que la précédente mais qui reste à portée de main.
Elle a deux fonctions.

1. On tire le palier vers le haut pour que le mécanisme interagisse sur le piston.
Pour lever l’assise on déleste le fauteuil de notre popotin…
Inversement pour abaisser l’assise, on pose « son poids » sur le fauteuil.
Nous avons une amplitude 13 cm. La position la plus basse est à 46 cm du sol par rapport au plateau supérieure de l’assise, la position la plus haute remonte le tout à 58 cm du sol. Tout du moins à vide…. car en fonction de notre poids, la hauteur maximale peut varier de 1 à 2 cm.
Un petit jeu qui assure l’amortissement de notre poids sur le fauteuil.

2. On pousse la manette vers le fauteuil, cela bloque le mécanisme de balancement de l’assise dans sa position 0°.
Par contre, le blocage ne se fait que dans cette position, on ne peut brider le balancement sur une position intermédiaire de la bascule, ni même dans sa position maximale de 14°.

Lorsqu’on ne bloque pas ce mécanisme de basculement, on peut jouer sur la tension du ressort de ce dernier en manœuvrant la poignée située sous l’assise.
Vu que cette dernière est placée bien en arrière… Sa manipulation n’est pas des plus aisée en restant assis sur le fauteuil…
De plus on constate qu’en relâchant le ressort au maximum, la bascule reste peu souple et il nous faut quelque peu forcer la manœuvre en se “jetant en arrière”. A moins d’avoir le dossier plus incliné en arrière ce qui engendre une répartition des masses plus enclin à faciliter le basculement façon Rocking Chair.

Le contact avec le tissu n’est pas des plus soyeux, loin d’être aussi “doux” que le simili-cuir de par sa conception de tissage des fibres. Mais il reste plus chaud, nickel pour les jours d’hiver qui se profilent à l’horizon… Et puis ce format de tissage évite de glisser sur le tissu.
Les bords relevés de l’assise sont juste de la taille adéquate pour que nos cuisses n’aillent se balader sur les bords sans pour autant les contraindre à rester au centre.

Il en est de même pour les renforts latéraux des lombaires qui sont à bonne distance l’un de l’autre pour ne pas gêner nos flancs même pour des personnes un peu plus corpulentes.
On passe de 33 cm au niveau de la surface noire à un élargissement maximal de 47.5 cm au sommet de ces renforts.

Nous allons pouvoir jouer sur la position du soutien lombaire, afin qu’il soit idéalement placé par rapport à notre courbure et par conséquence notre taille.
Pour cela nous tirons plus ou moins sur les sangles tout en accompagnant le coussin afin de ne justement pas trop tirer sur lesdites sangles et de fragiliser leur point d’attache.

Le coussin dédié à la nuque peut être installé en passant sa sangle par le haut du dossier.

On ajuste alors sa position pour qu’il tombe en face de nos cervicales plus que l’arrière de notre tête.
La petite bande en mousse présente sous le coussin lui permet de tenir en place sur le dossier surtout si on force un peu sur les sangles pour le positionner correctement.

Mais je mesure 1.85 m… Pour les plus petites tailles, il vaut mieux passer les sangles du coussin par les ouvertures.

Ainsi on peut baisser, un peu plus, sa position.
D’ailleurs je préfère cette solution car j’ai une tendance à ne pas vraiment m’asseoir au fond du fauteuil…
Cependant pour des tailles vraiment petites du style 1.53 m… cela reste encore un peu trop limite pour que le coussin tombe au niveau des cervicales.

Bonjour, je m’appelle cucmag et je mesure 1.85 m pour….
Je n’ose pas annoncer ce genre de chiffre….
Pour…….. 88 kilos sur ma balance perso… Avec une bonne répartition des masses…. Bon OK ! un peu plus au centre….. C’est vraiment histoire de donner un ordre d’idée sur mon gabarit.
Je m’installe sur le fauteuil et je règle la position des coussins.
Dans la pratique, j’ai vite fait de retirer le cousin des lombaires. Je n’arrive décidément pas à m’habituer à cet accessoire et ce quelque soit le fauteuil testé… Je le trouve trop épais et donc plus encombrant qu’autre chose.
Cela reste un ressenti personnel mais bon, je préfère largement avoir un soutien lombaire intégré dans le dossier quitte même à avoir un réglage spécifique par molette comme dans certaines voitures.
Du coup sans ce coussin le contact avec le dossier est plus que ferme mais au moins mon dos reste bien droit, enfin si je me tiens correctement dans le S300.
Le second coussin est plus accueillant!
Même si il n’est pas indispensable car j’ai rarement le tête appuyée contre le haut du dossier (à moins d’avoir le dossier completement redressé et de bloquer la bascule de l’assise), il reste très agréable lorsque justement je me relâche totalement dans le fond du fauteuil.
Encore mieux, il devient très utile quand j’incline le dossier pour mater tranquillement un film sur l’écran du PC.

Bien que le S300 embarque le même type de mousse qu’une autre marque allemande, notre première impression est d’avoir une assise plus souple.
Qu’on ne se trompe pas, on n’est pas dans le “mou”… On reste plutôt dans un accueil ferme, bien ferme mais moins que l’autre…
Ceci est lié à deux choses :
- Le châssis sous l’assise est différent. Ici, Nitro Concepts prend le parti de mettre en place trois larges sangles élastiques doublées, là où la marque concurrente met en place une large plaque en acier et seulement une sangle de ce type sur l’arrière de l’assise.
- Le type de revêtement. Le tissu est plus souple que le simili-cuir de par sa nature mais aussi de par son épaisseur.

J’apprécie beaucoup les différents ajustements du fauteuil.
Toutefois, je trouve le basculement de l’assise beaucoup moins sensible que sur un Noblechair et ce même en relâchant la tension du ressort au maximum. Un défaut que j’avais constaté sur le T1 Race de Corsair, ce qui est logique car le S300 et le T1 Race reprennent le même type de mécanisme contrairement à celui du Noblechair.
J’ai aussi constaté une assise légèrement moins profonde d’une vingtaine de millimètres. C’est sur qu’avec mes 1.85 m je suis peut être plus sujet à remarquer ce petit détail…
Le réglage en hauteur de l’assise est bien dosé avec une hauteur minimale nous plaçant à moins de cinquante centimètres du sol.
Le réglage de l’inclinaison du dossier est tout aussi bien étagé avec une multitude de paliers. Un réglage par molette, plus fin certes, reste peut être moins fiable dans le temps que le système à crans d’arrêt qu’a choisi Nitro Concepts.
Quid du tissu ?
Un avis qui reste totalement subjectif … Le tissu que revêt le S300 est du même aspect que celui qui habille certaines chaises de bureau haut de gamme et canapés de salon.
Comme on peut le voir sur les photos, il révèle un léger relief lié au tissage des fibres synthétiques, du coup le contact n’est pas des plus soyeux mais n’est pas pour autant désagréable comme un pull en laine rêche…
J’affectionne particulièrement son coté chaud me permettant de m’installer tranquillement sur le fauteuil en short (ou caleçon…), chose que je réfléchis à deux fois avant de me poser sur le simili cuir… (ouh! que c’est froid…).
L’avantage de ce type de tissage et qu’il procure une certaine accroche ce qui éviter de glisser involontairement sur l’assise.
Apres une demande faite auprès de la marque, un nettoyage du S300 est du même ordre que de nettoyer un canapé de salon en tissu, qui reste moins simple que l’entretien du simili cuir.
