Les éléments du fauteuil 1 :
Le pied du S300 EX se présente sous la forme d’une étoile à 5 branches de couleur noire.
Chacune des branches mesure 350 mm, de quoi bien stabiliser l’ensemble.

La base est moulée par injection de nylon sous pression.
Nous avons une bonne épaisseur au niveau de la paroi, même plus conséquente au centre, le tout est doté de renforts internes.

Des renforts que l’on retrouve au niveau des branches afin d’améliorer leur rigidité structurelle.

Afin d’assurer un faible taux d’usure dans le temps au niveau du logement du piston, nous notons la présence d’un cerclage en aluminium au centre de cet emplacement.

Au niveau des logements des roues, nous n’avons aucun cerclage en aluminium.
L’usure est moins conséquente qu’au niveau du pivot central, mais c’est surtout la bague en nylon, présent au niveau de la tige de fixation des roulettes, qui se charge de minimiser cette usure.

Sur la face externe de la base du S300 EX, Nitro Concepts reprend le style du S300 en insérant des pièces en plastique dont la couleur reprend la version du fauteuil.
Noir pour notre exemplaire, rouge ou blanc pour les autres modèles.

Ces inserts viennent habiller autant l’ouverture centrale que les 5 branches.
La marque joue aussi sur l’aspect brillant qui se distingue de l’aspect mat de la structure en nylon.

Comme nous l’avions spécifié en introduction, le S300 EX reprend le mécanisme de bascule de l’assise présent sur le S300.
Ce système demeure basique et l’on avoue que notre préférence s’oriente sur les systèmes présents dans des fauteuils tels que le Noblechairs ou même le Skiller SGS04 de Sharkoon, dont l’effet de bascule est plus sensible et plus souple.

Ce mécanisme prend place sous l’assise du siège et s’articule avec le pied, plus précisément le vérin pneumatique.
Sa structure en acier présente une bonne épaisseur ce qui lui confère un poids assez conséquent et garantit sa bonne rigidité.

La grosse molette en plastique permet d’ajuster la tension du ressort qui interagit sur le basculement de l’assise du fauteuil avec une amplitude de 14°.
En tournant la molette dans le sens de la flèche “tight”, nous augmentons la tension du ressort, ce qui durcit le mouvement de bascule.
Au contraire, en tournant la molette dans le sens de la flèche “loose”, nous relâchons le ressort et la bascule est nettement plus aisée, nécessitant moins d’effort pour son déclenchement.

Juste en arrière, nous avons l’emplacement pour loger la partie haute du piston à gaz.

Sur la partie avant de la pièce, nous avons le mot “FRONT” frappé à même la structure en acier.
Il est accompagné d’une flèche et nous permet d’orienter le mécanisme dans le bon sens lors de sa fixation sous l’assise.

Une tige en acier émerge du mécanisme de basculement… Elle est coudée et se termine par une manette en plastique sur laquelle sont dessinées ses deux fonctions.
La première, en relevant la manette, permet de régler la hauteur du fauteuil.
La seconde, en poussant sur la manette (vers le fauteuil), permet de bloquer la bascule de l’assise.
Mais le blocage se fait uniquement dans sa position initiale (à 0°)… Nous n’avons pas de blocage sur des positions inclinées intermédiaires ou même sur son inclinaison de bascule maximale (à 14°) comme c’est le cas sur le système de bascule plus évolué, à deux manettes.

Le fauteuil est doté de deux coussins. Ils sont d’ailleurs identiques en tout point à ceux présents sur le S300.
Nous avons le coussin dédié au soutien des lombaires. Il mesure 300 mm de long sur 180 mm de large.

Nous gardons la couleur noire pour coller à la principale couleur du S300 EX et ce quelque soit le modèle.
Nous apprécions que la marque n’ait pas poussé la mise en place du revêtement similicuir sur ses coussins et a préféré garder le tissu du S300, plus agréable et plus chaud pour notre nuque.
Il s’agit, à priori, d’un tissu 100% synthétique de type Polyester (au vu des infos recueillies).

Le logo de la marque est brodé à même le tissu.

Le coussin fait 65 mm d’épaisseur en son centre.
Les bords supérieur et inférieur adoptent un biseau curviligne afin d’épouser au mieux la courbure de la partie basse de notre dos.

A l’arrière du coussin, nous avons deux sangles élastiques.

Le point d’attache de ces sangles est assuré par une couture supplémentaire afin d’éviter son arrachement.

D’autant qu’on aura tendance à jouer sur le positionnement du soutien lombaire en tirant justement sur ces sangles.
On remarque au passage que le maillage de ces sangles parait moins dense que les sangles présentes sur d’autres marques de fauteuil.

Chaque sangle est munie d’un système d’attache rapide en plastique noir.

On aperçoit une fermeture éclair qui court sur toute la longueur du bord inférieur du coussin…

… Ce qui permet d’accéder au pain mousse interne et éventuellement de laver la housse.

Le soutien s’avère assez ferme.

Le second coussin prend place sur le haut du siège et vient s’occuper de nos cervicales.
Il adopte une forme en nœud papillon, rien de tel pour accueillir à bras ouvert notre nuque lorsqu’on se relâche complètement sur le dossier du S300 EX.
Il mesure 280 mm de long sur 160 mm de large au niveau des bords et 140 mm au niveau du centre.

On retrouve le logo brodé à même le tissu… Du moins, la flamme remplaçant le point du “i” de Nitro.
Cette flamme, ici noire, prend la couleur de la version du fauteuil.

A l’arrière nous retrouvons la sangle élastique…

… Qui comporte aussi un système d’attache rapide.

Une pièce en tissu est rajoutée au centre du coussin, en regard de la sangle.
La texture de ce tissu confère un grip qui permet au soutien cervical de garder sa position sur le haut du fauteuil.
Un élément qui se rajoute à la tension élastique de la sangle.

Tout comme sur le coussin des lombaires, le point d’attache est assuré par une couture supplémentaire.

L’épaisseur au centre du coussin est, à quelques millimètres près, de 90 mm.
Contrairement au coussin des lombaires, celui-ci ne comporte aucune fermeture éclair… Dommage pour l’entretien de la housse.

Le coussin est nettement plus souple, ainsi notre nuque n’en est que mieux accueillie.
Il semble que la mousse laisse place à un garnissage à base de fibres entremêlées à la vue des quelques fibres qui passent au travers des mailles du revêtement en tissu.

