Le fauteuil :
Nous voilà avec notre fauteuil TC500 Luxe complètement monté.
Les différentes couleurs proposées (“Frost”, “Shadow” ou “Sherwood”) confèrent un style plutôt sobre au TC500 Luxe.
Notre version “Sherwood” ajoute une petite touche “so British” (isn’t it ?)
Nous avouons apprécier ces zones avec des surpiqûres créant un effet matelassé, et l’absence de passages de sangles renforce l’élégance et la sobriété du rendu.

Il ne reste plus qu’à ajouter l’unique accessoire : le coussin cervical.

Une petite animation sur 360° pour apprécier notre TC500 Luxe sous tous ses angles.

Bien sûr, une fois en place sur la partie haute du dossier, le coussin dissimule le logo de la marque.

Cependant, ce n’est qu’un détail, car même assis sur le TC500 Luxe, nous masquons cette partie du dossier.

Le plus important est de déterminer si cet accessoire est réellement nécessaire. Cela dépendra de notre morphologie et de notre manière de nous tenir sur le TC500 Luxe.

La fixation du coussin s’effectue grâce à deux petites plaques magnétiques situées sous la housse de la face interne du coussin.
Il suffit de placer le coussin sur l’appuie-tête du dossier, et le dispositif aimanté le maintient en place.
L’animation ci-dessous montre les limites d’ajustement en hauteur du coussin.

Le système de fixation est très efficace : le coussin ne glisse pas et reste bien en place.
Il est également très facile d’ajuster sa hauteur en exerçant une légère pression, bien plus aisément que si le coussin était équipé de sangles.
Comme on peut le voir sur l’animation ci-dessus, les sangles limiteraient la position basse du coussin en raison de l’évasement des renforts latéraux dédiés aux épaules.

De plus, l’absence de sangles évite qu’elles se positionnent à l’arrière de l’appuie-tête, masquant ainsi le logo de la marque, comme c’est le cas sur le T3 Rush et d’autres fauteuils concurrents.

Le TC500 Luxe n’a pas besoin de coussin lombaire car le dossier est équipé d’un soutien lombaire intégré.
Une molette située sur le côté droit du dossier permet d’ajuster la profondeur de ce soutien, avec un réglage réparti sur quatre tours.

Une seconde molette, placée sur le côté gauche du dossier, permet d’ajuster la hauteur du soutien lombaire sur un peu plus d’un tour.
C’est la première fois qu’un fauteuil offre ce type de réglage, la plupart des concurrents se limitant au seul réglage en profondeur.

Le revêtement en polyuréthane du plateau est plus agréable au toucher que le plastique, offrant même un confort supérieur à celui des accoudoirs des fauteuils que nous avons testés jusqu’à présent.
La surface généreuse du plateau permet de reposer confortablement les coudes et avant-bras.
En général, je préfère avancer les accoudoirs pour poser mes coudes confortablement lorsque je suis assis devant mon bureau. Cependant, avec ce fauteuil, les montants des accoudoirs sont inclinés vers l’avant, ce qui me permet de régler leur position plus en arrière.
De plus, en ajustant la hauteur du fauteuil pour qu’il passe sous mon bureau, mon coude bénéficie du léger plan incliné situé à l’arrière du plateau.

Ces accoudoirs bénéficient du système 4D, permettant des ajustements sur quatre axes.
On règle leur hauteur en utilisant la manette située sur la partie haute et externe de chaque montant.
Pour ajuster la position avant-arrière, il suffit de pousser ou tirer le plateau selon les besoins. La résistance de ce mécanisme empêche les déplacements accidentels du plateau, évitant ainsi les ajustements involontaires qui pourraient être agaçants, même lorsque l’on se lève du fauteuil.
Le seul ajustement imprévu que nous avons observé s’est produit lorsque nous étions debout à côté du fauteuil et avons tenté de le déplacer en tirant sur les accoudoirs, plutôt qu’en le prenant par le dossier.

Nous avons observé que les plateaux peuvent non seulement pivoter de 35° vers nous, mais aussi effectuer une rotation de 180°, inversant ainsi leur orientation.

Dans la position d’origine, le plateau est conçu pour accueillir notre coude et avant-bras, avec un léger décalage vers l’arrière dû à l’inclinaison de son extrémité.

En inversant le plateau, la petite zone inclinée se place à l’horizontale.
Cette configuration est parfaite pour les jeux vidéo nécessitant une manette, car elle permet de placer les mains en hauteur pour tenir la manette. En conséquence, nos coudes sont naturellement inclinés vers l’arrière et bénéficient du plateau incliné dans le même sens.
Elle convient également à ceux qui maintiennent leur manette plus près des genoux, avec les avant-bras reposant légèrement sur les accoudoirs.
Nous aborderons un peu plus tard le dernier réglage, qui permet d’écarter ou de rapprocher les accoudoirs du centre de l’assise.

Le dossier peut être incliné par rapport à l’assise d’un angle de 90° à 160°, offrant une amplitude de 70° en arrière depuis la position verticale. Avec les 10° de basculement possibles de l’assise, on peut se retrouver dans une position quasiment tête en bas !
Pour éviter la sensation de basculer en arrière, il est préférable de verrouiller le mécanisme de basculement de l’assise. Même avec le dossier incliné au maximum, la base en étoile assure la stabilité du fauteuil.
Il est conseillé de rester relativement immobile : si l’on se penche fortement en arrière en levant les jambes, il est possible de risquer une chute.

L’inclinaison du dossier est contrôlée par une manette située à droite du fauteuil, offrant 16 crans d’arrêt bien marqués. Le manchon en plastique moulé, conçu pour épouser la forme des doigts, rend la manipulation agréable.
De plus, la manette est positionnée suffisamment éloignée de l’assise pour éviter de rayer le tissu du revêtement.
Le retour du dossier à sa position initiale est peu contrôlé. Il est conseillé d’accompagner le dossier vers la position verticale pour éviter un impact “brusque” dans le dos et empêcher le coussin de se “propulser” contre la nuque.

Le mécanisme situé sous l’assise comporte deux manettes. Celle de droite sert à ajuster la hauteur du fauteuil TC500 Luxe.

Pour ajuster la hauteur de l’assise, il faut incliner le palier vers le haut afin que le mécanisme agisse sur le piston.
Pour soulever l’assise, on déleste le fauteuil de notre popotin.
A l’inverse, pour abaisser l’assise, il suffit de s’asseoir sur le fauteuil tout en maintenant le palier incliné vers le haut.
L’amplitude de réglage est de 100 mm, avec la position la plus basse plaçant le plateau supérieur de l’assise à 46 cm du sol et la position la plus haute à 56 cm.
Pour information, le vérin est conçu pour supporter un poids maximal de 120 kg.

La manette de gauche permet de verrouiller le mécanisme de bascule de l’assise. Ce mécanisme offre deux options de réglage.
En laissant le ressort de tension libre, le siège peut basculer vers l’arrière avec une amplitude de 10° en fonction de la position assise.
En ajustant la tension du ressort à l’aide de la molette, on peut modifier la résistance au basculement. Plus le ressort est comprimé, plus il est difficile de faire basculer l’assise. A l’inverse, en relâchant la tension, l’assise devient plus facile à incliner, permettant ainsi un mouvement de bascule semblable à celui d’un rocking-chair.

La deuxième option consiste à bloquer le mécanisme de bascule en abaissant le palier de la manette de gauche. Dans ce cas, l’assise reste fixe dans sa position horizontale initiale. Il est également possible de verrouiller l’angle de bascule dans l’une des trois positions intermédiaires, en plus de la position horizontale, réparties sur les 10° d’amplitude de bascule.

L’aspect général du fauteuil reflète une qualité indéniable. Corsair a clairement conçu le TC500 Luxe avec une attention particulière à tous les détails, le positionnant comme un modèle véritablement haut de gamme par rapport aux autres fauteuils de la marque.
La finition est impeccable, et l’on apprécie le soin apporté à l’assemblage des différentes pièces de ce tissu qui imite parfaitement le cuir velours.
La couleur vert foncé de notre exemplaire, combinée à l’effet matelassé et aux nuances variées de la texture, permet à Corsair de qualifier ce fauteuil de véritablement luxueux.

Me voici, cucmag, avec mon gabarit de 1,85 m et 84 kg (j’ai légèrement perdu depuis le dernier test ^^). Cela donne une idée de ma stature. Ma morphologie est plutôt en forme de “H” (120 cm de tour au niveau des épaules, 100 cm au niveau du ventre détendu et 104 cm au niveau des hanches).
Avant de partager mon ressenti sur les divers aspects du TC500 Luxe, je dois mentionner mon impression initiale : ce fauteuil est d’emblée plus confortable que le Noblechairs Epic que j’utilise au quotidien. Bien que je me sois habitué à l’Epic, il est évident qu’en passant du Noblechairs au TC500 Luxe, l’assise de ce dernier est nettement plus agréable pour mon confort, comparée à la fermeté de l’Epic.
Le dossier, comme sur la plupart des fauteuils, est plus ferme, mais il diffère du modèle Epic par sa forme. Contrairement à ce dernier, le TC500 Luxe présente un renflement au niveau des lombaires, même lorsque le soutien intégré est réglé au minimum. Mes épaules occupent toute la largeur du dossier sans que les renforts ne me gênent.

Voici une photo du TC500 Luxe sans ma personne, montrant ainsi la position du coussin qui soutient ma nuque, parfaitement adaptée à ma taille.

Sur le site de Corsair, nous pouvons lire que le TC500 Luxe est adapté à des personnes mesurant jusqu’à 1.88 m.

Avec mes 1,85 m, il est évident que ma tête dépasse considérablement la hauteur du dossier, bien plus que sur le T3 Rush ou mon Epic de Noblechairs.
Cette différence est due à la hauteur du dossier du TC500 Luxe, qui est de 80 cm, contre 85 cm pour le T3 Rush et 87 cm pour l’Epic.

En retirant le coussin cervical, l’arrière de ma tête repose directement sur le bord supérieur du dossier, ce qui explique pourquoi Corsair a prévu un bel arrondi dans cette zone.
Il est également notable qu’en l’absence du coussin, je dois incliner ma tête en arrière pour qu’elle touche le dossier.

En adoptant ma position naturelle, légèrement voûtée, tout en restant bien calé contre la partie inférieure du dossier, ma tête demeure éloignée de l’appuie-tête.

Ainsi, le coussin s’avère indispensable pour moi, bien que je n’entre pas en contact avec lui lorsque je maintiens une position de travail droite. La situation se complique encore davantage lorsque je commence à me détendre ou à m’avachir sur le TC500 Luxe.
Il est important de noter que ce coussin est doté d’une mousse à mémoire de forme, ce qui garantit qu’il ne se déformera pas avec le temps, contrairement à un coussin garni d’un mélange de fibres.

L’accès aux molettes de réglage du soutien lombaire nécessite un certain degré de flexibilité, mais une fois les réglages effectués, il n’est généralement pas nécessaire de les modifier à moins qu’une autre personne n’utilise le fauteuil et ajuste les paramètres selon ses préférences.
J’ai été particulièrement impressionné par le soutien lombaire du TC500 Luxe. Contrairement à d’autres fauteuils dotés de réglages similaires, celui du TC500 Luxe propose une amplitude de réglage en profondeur suffisamment étendue pour un ajustement précis. Personnellement, je n’ai pas eu besoin de pousser le réglage à son maximum pour ressentir ses effets, alors que dans d’autres fauteuils testés, ce réglage semblait moins significatif.
De plus, le réglage en hauteur du soutien lombaire ne se limite pas à une fonctionnalité accessoire ; j’ai grandement apprécié la possibilité de positionner le renfort à la hauteur souhaitée, une option qui fait défaut chez les autres marques.
Cela permet au TC500 Luxe de s’adapter à toutes les morphologies, et ce, de manière beaucoup plus efficace et confortable que les coussins lombaires des autres fauteuils qui ne bénéficient pas d’un soutien intégré au dossier.
En résumé, je suis entièrement conquis.

Concernant les renforts latéraux, ils sont suffisamment éloignés de mes flancs. Leur écartement et leur évasement permettent une grande liberté de mouvement, évitant ainsi toute sensation d’enfermement.
Cette largeur est avantageuse pour les personnes de plus forte corpulence, qui se sentiront plus à l’aise comparativement au fauteuil Epic. Pour ma part, je suis encore très à l’aise dans la série Epic, bien plus que dans le T3 Rush de Corsair, où les renforts latéraux viennent littéralement au contact de mes flancs.
Cependant, cela reste une question de préférence personnelle : certains privilégient un maintien ferme, tandis que d’autres préfèrent plus de liberté de mouvement.

Qu’en est-il de la partie inférieure de mon corps ?
C’est principalement au niveau de l’assise que le confort du fauteuil se révèle. Les préférences varient : certains apprécient un contact ferme, tandis que d’autres préfèrent une assise plus souple. Il est important de noter que, étant donné qu’il s’agit d’un fauteuil de bureau plutôt que de salon, une assise trop molle est à éviter.
L’assise du TC500 Luxe est indéniablement plus souple que celle d’un fauteuil Noblechairs, réputé pour son confort ferme. Bien que je n’aie pas mentionné ce détail dans mon ressenti sur le dossier, il est notable que l’on perçoit les différents coussinets sur les zones de contact de l’assise, surtout lorsqu’on porte des vêtements légers.
En comparant le TC500 Luxe au Noblechairs Epic, la différence de fermeté est évidente, et je constate que mon confort est nettement amélioré avec l’assise du TC500 Luxe. Cependant, il est important de souligner que ce ressenti est personnel ; certaines personnes préfèrent le confort plus spartiate offert par un fauteuil Noblechairs.

L’assise du TC500 Luxe est dotée de renforts presque verticaux, contrairement au T3 Rush, qui présente des renforts plus évasés, bien que plus profonds. Cependant, la surface plate de l’assise du TC500 Luxe est nettement plus spacieuse que celle du T3 Rush (44 cm contre 37 cm sur la zone la plus large), offrant ainsi une totale liberté de mouvement à mes cuisses.
Ainsi, mes cuisses ne sont pas comprimées vers le centre de l’assise, comme c’est le cas avec des fauteuils tels que le Skiller SGS4 de Sharkoon, qui présentent des bords beaucoup plus profonds.
De plus, si, comme moi, vous avez l’habitude de rabattre l’une de vos jambes sur l’assise, vous ne serez pas gêné par cette posture avec le TC500 Luxe.

Revenons sur le dernier réglage des accoudoirs : leur écartement par rapport à l’assise. Selon le descriptif de Corsair, cet ajustement varie de 54 cm à 58 cm.

Contrairement à d’autres fauteuils et même aux autres modèles de la marque, comme le T3 Rush, l’ajustement des accoudoirs ne se fait pas par un déplacement latéral du plateau via un bouton.
Ici, il nécessite d’intervenir sur les vis de fixation situées sous l’assise. Les points de fixation ont une forme oblongue, permettant un ajustement des montants sur une distance de 20 mm.
Il est à noter que le réglage par défaut est configuré sur la position minimale d’écartement.

Nous avons mesuré l’écartement minimal des accoudoirs à 55 cm, légèrement supérieur aux spécifications fournies par Corsair.
En comparaison, les accoudoirs de mon fauteuil Epic sont nettement plus proches, avec une distance de seulement 51 cm de bord à bord.
Personnellement, je trouve que les accoudoirs du TC500 Luxe sont trop éloignés, même lorsqu’ils sont réglés à leur écartement minimal.

Je suis donc contraint d’écarter davantage mes bras pour tirer parti de la totalité de la surface offerte par les plateaux des accoudoirs.
J’aurais préféré disposer d’une plus grande amplitude pour rapprocher ces plateaux, sans trouver utile de les écarter davantage que leur position d’origine.

Et ce revêtement tissu imitant la texture du Daim ou cuir velours ?
il s’agit avant tout d’une question de goût, tant visuellement que tactilement. Lorsque l’on porte un pantalon, les différences ne sont pas vraiment perceptibles.
Pour pleinement apprécier ce revêtement, rien de mieux que de s’asseoir sur le TC500 Luxe en short (ou même en caleçon). Ainsi, nos cuisses entrent directement en contact avec le tissu, tout comme notre nuque avec la microfibre du coussin cervical.
Cependant, la température ambiante joue un rôle important : le tissu ne rivalise pas avec le similicuir en termes de fraîcheur immédiate. En revanche, sur le long terme, le tissu se distingue par sa respirabilité, contrairement au similicuir PU.
Le matériau hybride utilisé par Noblechairs améliore la respirabilité du revêtement par rapport au cuir synthétique classique, ce qui offre un avantage certain en termes de gestion de la chaleur au niveau des zones de contact.
Pour ma part, après plusieurs heures assis à rédiger ce test, le contact avec le tissu reste agréable, sans accumulation excessive de chaleur sous mes cuisses (température ambiante : 26°C). Toutefois, la chaleur est plus marquée au niveau de la partie basse de mon dos, en contact avec le dossier, par rapport à mon fauteuil Epic. Le léger duvet du tissu améliore nettement le confort, surtout en short, comparé à d’autres fauteuils en tissu, comme le X1000 de Nitro Concepts plus rêche.

