Montage :
Nous commençons par l’installation du disque dur 3.5″.
On glisse le disque dans la cage, sa connectique vers les vis à main.
On utilise les vis spécifiques à son montage pour le fixer.
Le montage est simple même si cela demande l’utilisation d’un tournevis cruciforme.
Pour rappel, la présence de deux vis à main indique la face supérieure de la cage afin de ne pas se retrouver avec le disque dur 3.5″ la tête en bas.

Les vis s’intègrent parfaitement dans le silentbloc et du coup le disque dur est réellement suspendu à ces derniers, ne touchant pas la paroi en acier de la cage.

L’opération est tout aussi simple pour une unité de stockage 2.5″.
Il suffit d’utiliser le même tournevis et 4 vis M3 à tête fraisée incluses dans le bundle.
Devant l’absence de silentbloc spécifique, nous conseillons le montage de SSD uniquement.
Pour rappel nous pouvons monter deux unités 2.5″ par cage, un SSD sur chacune des faces.

Il ne reste plus qu’à glisser les deux cages dans leur logement sous le cache-alimentation.
On constate qu’il s’avère délicat de passer par des prises Sata coudées afin d’effectuer le branchement sur les unités de stockage.

La cage HDD peut aussi prendre place sur l’un des 6 emplacements situés à l’avant du plateau de la carte mère, dans le compartiment principal.
L’insertion de la cage se fait par les coulisses.

Les SSD prennent place dans leur support dédié placé derrière le plateau de la carte mère.
Aucun outil n’est nécessaire, on glisse le SSD au fond de son logement jusqu’à ce que le petit levier en plastique se referme sur lui.
Chaque support est pourvu d’un ressort au fond de chacun des logements.
Une pression sur le levier libère automatiquement l’unité de stockage en éjectant ce dernier.
On constate que la connectique ne peut être placée que vers le haut en raison de la configuration du support.

On glisse sans aucun problème le bloc d’alimentation dans son logement.
L’espace en avant du bloc demeure conséquent et l’on peut connecter les différents câbles au bloc sans avoir à retirer les deux cages HDD.

L’installation de la carte mère s’effectue avec 8 vis UNC-6.32, l’entretoise centrale dispose seulement d’un léger déport facilitant le centrage de la carte.
On constate qu’il reste une bonne place avant d’être en contact avec les passages de cables placés à l’avant du plateau de la carte mère. Nous n’aurons aucun souci lors de l’installation d’une carte mère au format E-ATX.

Aucun souci, non plus, du côté de la prise CPU.
Vu la taille des ouvertures, nous aurions bien aimé qu’elles disposent aussi de grommet.

Du coté de la mise en place d’un radiateur de Watercooling sur le haut du châssis, nous disposons de 75 mm avant d’atteindre les barrettes mémoires.

Du moins en ce qui concerne un dispositif utilisant des ventilateurs en 120 mm.
Pour un diamètre de 140 mm, il faut composer avec les dissipateurs de la carte mère. Nous disposons d’un minimum de 60 mm de clairance, ce qui reste confortable pour tout AIO 280.
On peut pousser jusqu’à 70 mm.

Notre AIO H60 reste bien au large de nos barrettes mémoires.

Nous profiterons des ouvertures du plateau supérieur du cache-alimentation pour passer les câbles propres au boitier.
Un petit décalage de 20 à 30 mm plus en avant aurait été parfait.

Autant nous voyons bien l’intérêt des ouïes d’aération de forme oblongue dans l’éventuelle mise en place d’une ventilation dans la partie basse du boitier, autant l’intérêt de la grille au-dessus du bloc d’alimentation reste discutable.

Le Carbide 678C permet d’installer la carte graphique verticalement.
Cependant, il faut se procurer le Riser qui va bien afin de connecter ladite carte sur le port PCIe de la carte mère.
Cela tombe bien, Corsair propose son câble d’extension PCIe 3.0 x16 Premium pour 41.90 euros.

Si l’on constate que les vis à main retenant les équerres PCI sont trop serrées, pas de soucis pour glisser le tournevis, Corsair a prévu le coup.

La profondeur du Carbide 678C (549 mm) engendre pas mal de place pour installer n’importe quelle carte graphique.

Il faut bien sûr composer avec les éléments que l’on place à l’avant du compartiment principal.
Une cage HDD réduit la clairance à 310 mm.

Si l’on enlève les cages HDD du compartiment principal, on se retrouve avec seulement deux caches pour combler les différents emplacements laissés vacants…
On soupçonne Corsair d’avoir une idée derrière la tête en raison de la présence des orifices placés de part et d’autre de ces emplacements qui, cependant, ne correspondent à aucune des pièces du boitier.
On peut envisager que la marque propose, dans les options, une large plaque qui vient couvrir l’ensemble des emplacements et dispose de points d’attache pour un réservoir de Watercooling.
Toujours est-il que pour l’instant rien ne pointe son nez, même dans la liste des accessoires du site Corsair.

Nous effectuons le branchement des différents câbles issus de l’alimentation.

Les nombreux points d’ancrage au niveau des coulisses facilitent le rangement des câbles, d’autant que Corsair fournit un bon petit fagot de colliers Serflex.
Nous allons fixer les câbles issus de l’alimentation au niveau du biseau engendré par le support des cages par rapport au plateau de la carte mère. Les câbles issus du panneau des connectiques sont fixés sur les points d’ancrage à l’avant de la plaque des cages HDD.

Nous avons trouvé une utilité au support SSD : coincer le câble CPU à l’intérieur du montant arrière du châssis.
En effet, nous n’avons aucun point d’ancrage sur cette portion des coulisses.

Sur un plan Aircooling, nous disposons de 170 mm pour le ventirad avant qu’il ne rentre en contact avec la vitre du boitier.

Nous refermons les portes.
La différence de taille entre les axes centraux des deux paumelles facilite la repose du panneau en verre trempé. On commence par le gond inférieur avant de passer sur le gond supérieur.

Les différentes LED du panneau des connectiques arborent une couleur bleue dès que l’on appuie sur bouton Power.

