Conclusion :

Avec son Phalanx, Kolink nous propose un boitier doté d’un design original et fort sympathique.
La marque mise d’ailleurs tout sur le visuel et équipe la structure de la façade d’une plaque en aluminium coupé en deux par l’insertion d’une grille Mesh afin d’apporter la quantité d’air nécessaire à la ventilation du Phalanx.
Même si nous n’avons pas une grille occupant l’ensemble de la façade, l’aspiration s’effectue de façon directe et non au travers d’ouïes latérales comme on peut le voir sur d’autres boitiers. Kolink met ainsi en place un carénage tout aussi élégant que fonctionnel.
D’autant que l’aluminium anodisé noir arbore un aspect brossé qui renforce le côté raffiné du boitier.
La marque s’inspire d’autres acteurs de ce secteur et propose une porte latérale dont l’ouverture profite d’un système de charnières évitant d’avoir à déposer la porte en verre trempé chaque fois que l’on désire intervenir dans le compartiment principal.
De plus, toujours dans le but d’améliorer le plan visuel, la vitre ne descend pas jusqu’au bord inférieur du châssis et s’arrête juste au niveau du compartiment inférieur avec le flan du cache-alimentation qui fait office de paroi latérale du châssis.
Kolink n’hésite pas à faire appel à plusieurs catégories de matériaux, associant ainsi l’aluminium à la grille Mesh et le verre trempé à l’acier.
On peut alors s’attendre à un tarif dépassant allégrement la centaine d’euros, mais la marque réussit un petit tour de force et affiche son boitier à un tarif nettement plus abordable.
Son prix :
90 euros
D’autant que pour ce prix, le Phalanx est doté de pas moins de 4 ventilateurs.
Kolink mise tout sur le visuel, et ce dans les deux configurations du boitier. Le PC éteint, le Phalanx joue la carte de la sobriété, affichant différents niveaux de gris. Une fois allumé, le boitier joue dans une tout autre catégorie, une féerie de son et lumière.
On constate alors la présence de nombreuses LED au sein de chaque ventilateur, disposées autour du cadre, mais aussi au niveau du centre des pales. Des LED aRGB gérées par un contrôleur positionné dans les coulisses du boitier.
La petite cerise sur le gâteau est que nous n’avons pas besoin d’ouvrir le Phalanx pour intervenir sur ce contrôleur, Kolink fournit une télécommande RF qui permet d’interagir à distance avec ledit contrôleur.
Nous disposons de pas moins de 366 modes… De quoi jouer avec la zappette pendant un petit moment avant de sélectionner le mode d’éclairage qui sied le mieux à notre configuration.
Cependant, nous pouvons aussi synchroniser le contrôleur avec la carte mère, si celle-ci gère la technologie aRGB, ainsi nous profitons de sa partie logicielle bien plus conviviale.
Une féerie de son et lumière… L’expression utilisée n’est pas anodine.
Du côté lumière, nous sommes servis avec ces 4 ventilateurs aRGB, d’autant que nous pouvons aussi rajouter deux bandes de LED aRGB sur le contrôleur.
Cependant, nous avons un invité surprise dans ce dispositif : le son.
On veut ici parler du niveau sonore des ventilateurs qui se révèle être d’une bonne amplitude une fois qu’ils se mettent tous à tourner en même temps…
Et… C’est là que le bât blesse, nous sommes dans l’impossibilité de diminuer cette nuisance sonore, car nous ne pouvons tout simplement pas régler la vitesse de rotation des ventilateurs !
En effet, chacun de ces ventilateurs dispose d’un unique câble aboutissant sur une prise propriétaire à 6 broches. Cette prise se connecte sur le contrôleur, mais ce dernier ne gère que le rétroéclairage… Kolink semble avoir fait l’impasse totale sur la gestion de la ventilation !
A croire que la marque semble réellement associer le nom de son boitier à la première image qui apparait lorsque l’on tape “Phalanx” sur un moteur de recherche.
Nous avons révélé une série de petits défauts dont certains correspondent cependant plus à la position tarifaire du Phalanx. Nous pouvons en citer quelques-uns comme la présence d’équerres à arracher, le faible nombre de points d’ancrage, la cage HDD fixe ou l’absence de plots en caoutchouc au niveau de l’emplacement de l’alimentation.
Ce dernier point s’avère d’autant plus étrange, car Kolink n’hésite pas à fournir des capuchons en caoutchouc dédiés à la connectique du boitier, nettement moins indispensables.
Nous déplorons aussi la présence d’un seul port USB 3.0 sur le panneau avant du boitier.
Certes, la ventilation est audible, mais fort heureusement, elle permet de bien refroidir les composants installés dans le compartiment principal.
Nous n’aurons pas de mal à mettre en place un AIO en 240 ou 280 dans la partie haute du châssis.
Cependant, bien que nous puissions en théorie positionner un radiateur 360 à l’avant du boitier, nous avons vu que la configuration de la paroi antérieure du châssis ne rend pas l’installation optimale.
On le répète, Kolink a tout misé sur le visuel.
Les points positifs +
- Design
- Porte principale en verre trempé et montée sur charnières
- 4 ventilateurs aRGB
- Contrôleur aRGB doté d’une télécommande RF et compatible avec les cartes mères gérant le rétroéclairage aRGB
- Bonne performance de refroidissement
- Tarif
Les points négatifs –
- Niveau sonore
- Aucun réglage de la vitesse de rotation des ventilateurs
- Un seul port USB 3.0
- Quelques défauts mineurs

L’équipe de modding.fr remercie Kolink pour lui avoir permis de réaliser le test du boitier Phalanx.
Merci aussi à Intel, Noctua et Corsair qui nous ont aimablement fourni les composants de la config de test.

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