Démontage :
Nous entamons le démontage du Kolink par la façade.
Elle est maintenue au châssis par 4 clips “bâtons” disposés sur chacun des bords.
On glisse la main sous le bord inférieur de la façade afin que nos doigts prennent en charge l’ouverture positionnée à cet endroit et l’on tire ensuite vers soi.
La face interne de la façade nous laisse voir sa structure en plastique sur laquelle est appliqué le placage en aluminium.
La grille Mesh présente une structure en zigzag et nous confirmons bien l’absence d’un quelconque filtre.
On retrouve les trois ventilateurs aRGB.
Pas moins de 25 mm séparent chaque ventilateur.
Une fois retirés, on visualise les ouvertures bien rondes dont le diamètre correspond exactement à celui des ventilateurs en 120 mm.
On remarque la présence de points de fixation pour trois ventilateurs en 140 mm voire deux ventilateurs en 180 mm (d’où les longues vis présentes dans le bundle pour ce dernier diamètre).
Nous aurons moins de mal à fixer un radiateur 280 sur cette partie du boitier vue que les points de fixation sont à une distance standard, il reste toujours le problème de la découpe spécifique de cette paroi du châssis dédiée à une ventilation en 120 mm.
Quand nous disons que nous avons retiré l’ensemble de la ventilation, cela n’a pas été sans une certaine difficulté pour le ventilateur inférieur…
Atteindre les vis du bas avec le tournevis, alors que la paroi de la cage HDD ne se retire pas sans l’intervention d’une perceuse, n’est pas une mince affaire…
Le contrôleur aRGB du Phalanx est la pièce maitresse de ce boitier, car tout tourne autour des ventilateurs aRGB et si vous n’avez que faire de ce type de rétroéclairage, passez votre chemin.
Le carénage est en plastique et il mesure 92 mm de long sur 47 mm de large pour une épaisseur de 13 mm.
Tout comme une certaine marque (Thermaltake pour ne pas la citer…), le contrôleur est spécifique à Kolink et dispose de prises de ventilateurs propriétaires à 6 broches.
On peut brancher jusqu’à 10 ventilateurs identiques à ceux présents dans le boitier, mais encore faut-il qu’ils soient disponibles à l’unité…
Nous avons aussi la possibilité de rajouter deux bandes de LED aRGB.
Trois méthodes de gestion du rétroéclairage s’offrent à nous.
La télécommande communique avec le contrôleur par onde RF. Nous disposons d’un impressionnant nombre d’effets !
Cependant, passer d’un mode à l’autre s’avère aussi fastidieux que de zapper successivement sur les 366 chaines d’un téléviseur sans connaitre le programme de chacune d’elles.
Nous pouvons brancher le câble du bouton Reset du boitier sur ce contrôleur et interagir sur ce contrôleur en appuyant sur ledit bouton. Ce second choix nous semble quelque peu minimaliste surtout lorsque nous avons une zappette à portée de main.
La dernière solution est plus intéressante. Il est possible de passer par le logiciel de la carte mère si celle-ci gère la technologie aRGB (et non le RGB classique).
Il suffit de relier le contrôleur avec cette carte mère en branchant le câble spécifique sur la prise M/B et sur le header aRGB de ladite carte mère.
Seules les cartes possédant le connecteur V/D/-/G (donc avec un espace entre la connectique D et G) sont concernées. Cela exclut la marque Gigabyte avec son connecteur V/D/G.
On appuie ensuite sur la touche “RC/MB” de la télécommande afin que le contrôleur se synchronise avec le logiciel propre à la carte mère.
L’alimentation du contrôleur est confiée à une prise gigogne de type Molex. Une connectique de type Sata nous semble plus adéquate.
Le Phalanx est équipé de 4 ventilateurs en 120 mm.
Nous n’avons aucune information sur les caractéristiques de ces ventilateurs… L’étiquette placée au dos du ventilateur ne porte aucune mention.
On sait que le ventilateur dispose de nombreuses LED aRGB placées au niveau du cadre et au centre des pales.
On sait que les coins disposent de patin en caoutchouc sur leurs deux faces.
On sait que nous avons 9 pales et que chacune d’elle arbore des motifs afin de faire plus joli (même si l’on ne les voit plus une fois les pales en mouvements…).
Mais on sait surtout que le câble, doté de 6 fils noirs, se termine par une prise propriétaire à 6 broches qui correspond à la connectique présente sur le contrôleur aRGB du Phalanx.
Ce qui nous amène au principal défaut de ce dernier… Car, finalement, la prise d’alimentation Molex, la présence de 10 ports alors que le ventilateur n’est pas disponible à la vente et la fixation par bandes adhésives ne sont que des défauts mineurs.
Le souci est que le contrôleur ne gère que le rétroéclairage aRGB des ventilateurs et aucunement la ventilation en elle-même !
QUOI !!!
Nous n’avons aucun moyen de gérer la vitesse des 4 ventilateurs installés dans le Phalanx…
Damned !
Ces derniers tournent donc constamment à pleine vitesse tout en étant simplement alimentés en 12 V.
Nous avons procédé à quelques tests afin d’identifier les différents fils.
Dans un premier temps, on remarque que le câble du ventilateur est en fait constitué de deux groupes de fils collés les uns aux autres.
Nous avons un premier groupe de 4 fils qui correspond à l’alimentation des LED aRGB : + 5 V / Horloge / Données / Négatif.
Le second groupe est doté de deux fils d’un diamètre légèrement plus grand. Il correspond à l’alimentation propre au ventilateur.
Le fil marqué de gris est le “négatif” tandis que l’autre est le “+ 12 V”. Nous constatons alors que nous n’avons aucun fil “signal” qui pourrait renseigner la carte mère sur la vitesse de rotation des pales.
Un montage reste possible afin de séparer l’alimentation du ventilateur de celle des LED aRGB.
Le cache de fixation externe des cartes filles.
Le support SSD.
Les deux tiroirs en plastiques de la cage HDD.
On distingue la présence de petits plots sur la face interne des bords afin de prendre en charge le disque dur 3.5″.
Des points de fixations placés au centre du panier permettent d’installer une unité 2.5″.
Le filtre supérieur et le filtre inférieur du Phalanx.
Nous pouvons aussi retirer les pieds du boitier fixé par une vis, mais il faut un tournevis d’une longueur suffisante pour atteindre lesdites vis.
Deux vis maintiennent le panneau des connectiques, mais nous ne sommes pas arrivés à le retirer du châssis.
Les autres pièces en acier sont fixées entre elles par des rivets, y compris la cage HDD.
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