L’extérieur :
Le Phalanx est un boitier au format moyen tour.
Comme toutes les marques de boitiers, Kolink apporte sa petite touche personnelle au niveau du design. Le résultat demeure sobre avec une pointe de raffinement liée à la présence de l’aluminium.
La marque joue sur les nuances de gris tout en installant différents matériaux au niveau du carénage.
La première chose qui nous interpelle est la hauteur de la porte en verre trempé qui s’arrête au niveau du compartiment de l’alimentation.

La profondeur est de 445 mm sur une largeur de 210 mm et une hauteur de 510 mm.
Le Phalanx est constitué d’acier, de plastique, d’aluminium et de verre trempé. Il affiche un poids à vide de 6.9 kg, ce qui nous laisse penser que l’acier ne doit pas bien être très épais.

Bien des boîtiers sont pourvus d’une façade totalement pleine ou, dans un tout autre style, entièrement équipée d’une grille Mesh.
Kolink coupe la poire en deux et nous propose une façade semi-pleine !

Une étroite grille Mesh de 43 mm de large court sur toute la hauteur de cette façade en position centrale.
De part et d’autre de cette grille, la marque applique un placage en aluminium sur une structure en plastique.

Une façon assez originale de se distinguer des autres boitiers et ainsi de faire l’impasse sur les ouïes latérales lorsque la façade demeure totalement pleine sur la partie avant du boitier.
Les ventilateurs du Phalanx bénéficient d’une prise d’air directe même si elle s’avère plus restreinte par rapport à une grille occupant la totalité de la surface.
On note, cependant, l’absence d’un quelconque filtre au niveau de cette grille.

L’aluminium anodisé noir présente un aspect brossé.
Les plaques recouvrent les bords de la structure de la façade revenant sur les portes latérales.

Cette petite touche d’aluminium, même si son épaisseur demeure très fine, permet de faire oublier la structure en plastique de la façade et procure un bel habillage à notre Phalanx.
La marque soigne les détails, notamment au niveau des extrémités de la grille Mesh.

La porte principale ne descend donc pas jusqu’au bord inférieur du châssis !

Elle s’arrête au niveau du cache-alimentation dont la structure en acier se comporte comme étant une paroi du boitier.
Une paroi que l’on ne peut ouvrir, étant fixée par des rivets au reste du châssis.

La porte latérale est en verre trempé de 3 mm d’épaisseur.
Elle est fixée à l’avant du boitier par deux vis à mains.

Kolink a la bonne idée d’installer un système de charnières à l’arrière de cette porte vitrée.

Cela facilite l’ouverture de cette porte sans être dans l’obligation de la déposer.
Nous pouvons cependant dégonder la porte comme le mentionnent les flèches gravées sur la structure en plastique des charnières.
Kolink a dû faire l’impasse sur des charnières en acier afin de coller à sa grille tarifaire.
Au passage, on note que la périphérie du verre trempé est habillée en interne d’un vinyle noir afin de dissimuler les bords du châssis.

La porte controlatérale est totalement pleine, constituée uniquement d’acier.
On distingue bien l’épaisseur de la bordure de la façade dotée de son placage en aluminium. Une épaisseur conséquente qui permet de passer la ventilation à l’avant du châssis.

Son système de fixation est plus classique avec deux vis à main disposées sur le bord postérieur.
Ici aussi, Kolink fait dans l’économie en proposant des vis dont la structure externe est en plastique…

On retrouve à l’arrière une répartition standard des emplacements.

L’alimentation se positionne donc en partie basse.
Le châssis du Phalanx bénéficie du même type de peinture que celle présente sur la porte controlatérale.
La finition semble être correcte, mais si l’on regarde plus attentivement, on trouve un défaut de recouvrement de la peinture au niveau de la paroi latérale du cache-alimentation (un défaut lié à notre exemplaire ?).

Au-dessus, nous avons 7 équerres PCI ajourées de petits triangles.
Un œil attentif remarquera des petits raccords entre ces équerres et la structure du châssis, ce qui implique qu’elles sont de type “arrachable”…

Tout comme la partie mobile, la partie fixe de chaque charnière est aussi en plastique.

Une matière que l’on retrouve au niveau du cache des équerres, du fait que la fixation des cartes se fait à l’extérieur du châssis.
Des fentes permettent de glisser le tournevis afin d’installer l’éventuelle carte graphique ou toutes autres cartes filles.

En haut, on retrouve l’emplacement de l’I/O Shield ainsi que celui d’un ventilateur en 120 mm.
Nous avons plusieurs points de fixation, dont un orifice central de forme ronde et deux autres de forme oblongue qui permettent d’ajuster la position en hauteur du ventilateur voire du radiateur de Watercooling.

La base du Phalanx.

Nous avons bien un filtre dédié à l’emplacement de l’alimentation, mais il n’est point assujetti à une structure en plastique et ne peut être retiré depuis l’arrière du boitier.
Il nous faut alors soulever le boitier pour pouvoir retirer le filtre de ses encoches afin d’effectuer sa maintenance.

Plus en avant, nous distinguons la présence de 4 points de fixations accompagnés de la mention “HDD” frappée à même l’acier du châssis.
Autour, nous avons 4 rivets qui viennent fixer les parois de la cage HDD prenant place dans le compartiment inférieur du châssis.
Si, afin de libérer un peu plus de place à l’avant du bloc d’alimentation, nous décidons de retirer cette cage qui demande dans ce cas l’utilisation d’une perceuse, Kolink propose une alternative afin d’installer un disque dur directement sur la base du châssis.
Cependant, la marque ne fournit aucune rondelle en caoutchouc afin de découpler ledit disque dur de la paroi en acier.

Sous le bord inférieur de la façade, on note la présence d’une large ouverture.
L’air extérieur peut s’y faufiler afin d’alimenter les ventilateurs, mais cette ouverture permet surtout de désolidariser plus facilement la façade du châssis.

Les 4 pieds en plastique relèvent le Phalanx de 17 mm.
Ils sont équipés de patins en caoutchouc assurant le contact avec le sol et limitant la transmission des vibrations tout en scotchant le boitier sur ledit sol.

Le Top du Phalanx.

Il est en grande partie occupé par un filtre.

Sa structure est souple et il dispose d’une bande magnétique placée sur toute sa périphérie qui assure sa fixation sur le châssis en acier.
Le filtre couvre une large grille disposant de deux emplacements pour ventilateur en 120 mm ou en 140 mm.
On note que la position des points de fixation demeure centrée par rapport à la largeur du châssis, Kolink ne procède à aucun décalage vers la porte principale afin de minimiser les conflits avec les composants de la carte mère.

A l’avant de cette grille, nous avons le panneau des connectiques.
Il présente de gauche à droite :
- Bouton Power
- LED Power et LED activité disque
- Prises audio
- 2 ports USB 2.0
- 1 port USB 3.0
- Bouton Reset
Il y a quelques types d’économies que l’on peut comprendre comme le fait d’avoir des vis à main dotées d’une structure en plastique.
D’autres demeurent plus limites comme les équerres à arracher…
On peut se passer du port USB 3.1 Gen 2 sur cette gamme de boitiers, mais… Installer deux ports USB 2.0 et seulement un port USB 3.0 !
C’est à se demander si Kolink ne devrait pas faire l’économie sur les capuchons en caoutchouc présents dans le bundle plutôt que de passer à côté d’un second port USB 3.0.


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