[TEST] Boitier Kolink Big Chungus

Conclusion :

Avec son Big Chungus, Kolink nous dévoile un boitier atypique, mais sans que ce style, certes hors-norme, soit unique en son genre.
L’inclinaison à 45° du plateau de la carte mère n’est pas sans rappeler le boitier d’une certaine marque féline. La comparaison s’arrête tout de même là et Kolink présente son propre design mettant en avant la transparence avec pas moins de 4 panneaux en verre trempé.
Du verre de bonne épaisseur (4 mm), mais qui ne peut expliquer à lui seul le tarif du Big Chungus.

Son prix :

249.90 euros

Et même plus si l’on se réfère au prix affiché dans nos contrées, se positionnant autour des 290 euros…
La marque nous a plutôt habitués à proposer des boitiers nettement plus abordables, ne dépassant que rarement la centaine d’euros.
On veut alors croire que le châssis, et sa forme alambiquée faite de plis et de replis, puisse contribuer à ce genre de tarif, mais nous ne cachons pas notre déception lorsque nous découvrons que seul le socle rouge est en aluminium.
Le châssis en lui-même est réalisé à partir de plaque en acier. Même si la peinture poudrée noire que revêt cet acier semble être de qualité, ce matériau demeure moins “noble” que l’aluminium anodisé.

Le Big Chungus embarque pas moins de 5 ventilateurs.
Le Phalanx affiché à 100 euros dispose, pour autant, de 4 ventilateurs et comme sur le Big Chungus, ils sont dotés d’un rétroéclairage aRGB tout en étant associés à un contrôleur spécifique.
Ce contrôleur est identique aux deux boitiers avec ses avantages et son gros défaut. Kolink fournit la télécommande RF qui permet d’interagir à distance avec ledit contrôleur.
Nous disposons de pas moins de 366 modes… De quoi jouer avec la zappette pendant un petit moment avant de sélectionner le mode d’éclairage qui sied le mieux à notre configuration.
Nous pouvons aussi synchroniser le contrôleur avec la carte mère, si celle-ci gère la technologie aRGB, ainsi nous profitons de sa partie logicielle bien plus conviviale.

Une féerie de son et lumière… L’expression utilisée n’est pas anodine.
Du côté lumière, nous sommes servis avec ces 5 ventilateurs aRGB, auxquels Kolink rajoute deux bandes de LED aRGB.
Cependant, nous rencontrons le même problème que sur le Phalanx !
Alors que sur le site, nous pouvons lire que les ventilateurs sont dotés d’une gestion PWM. Quelle frustration de ne pouvoir tout simplement pas régler la vitesse de rotation des ventilateurs !
En effet, chacun de ces ventilateurs dispose d’un unique câble aboutissant sur une prise propriétaire à 6 broches. Cette prise se connecte sur le contrôleur, mais ce dernier ne gère que le rétroéclairage… Kolink n’a pas corrigé son problème sur la gestion de la ventilation.
Ce n’est pas le concept “Open Air” qui va se charger de filtrer la nuisance sonore issue de la ventilation en place. D’autant que le châssis ne manque pas d’emplacements et peut accueillir jusqu’à 10 ventilateurs.

Un tel boitier va plutôt se destiner à la mise en place d’un circuit de Watercooling personnalisé.
Cependant certains emplacements sont incompatibles entre eux. Si nous voulons installer un radiateur sur la base, il va être gêner par le ventilateur inférieur de la façade (ou inversement).
Les baies vitrées ne manqueront pas de mettre en valeur ce système de refroidissement à base de tubes rigides.
Par contre, nous devons soigner le rangement des câbles du côté des coulisses. Mais…
Mais Kolink ne nous aide pas trop non plus à ce niveau. Un petit nombre de colliers Serflex blanchâtre et surtout l’absence totale de points d’ancrage ne facilitent pas le rangement des câbles.

Nous avons relevé d’autres défauts sur ce Big Chungus qui ne correspondent pas réellement à son niveau de gamme.
L’ouverture permettant d’accéder à l’arrière du Socket n’est pas ce que l’on peut qualifier d’optimal, tout comme l’ouverture dédiée au câble CPU.
Il manque quelques éléments en caoutchouc tel que des grommets au niveau des passages de câbles ou des silentblocs au niveau du support HDD. Un support qui demeure fixé au châssis par des rivets.
On regrette surtout que le port USB 3.1 de type C ne soit que de première génération (donc un port USB 3.0) et non un port USB 3.1 Gen 2.

Les points positifs +

Design atypique
4 panneaux en verre trempé de 4 mm
Contrôleur aRGB doté d’une télécommande RF et compatible avec les cartes mères gérant le rétroéclairage aRGB
Nombre d’emplacement pour ventilateurs en 120 mm
Compatible carte mère E-ATX

Les points négatifs –