L’extérieur :
Voici le tout nouveau boitier de Kolink, le Big Chungus qui semble se repaître sur son transat en aluminium, tout en regardant les nuages.
Le style est atypique même si nous avons déjà vu ce genre de design chez des marques concurrentes. C’est en tout cas la première fois que Kolink s’aventure hors des boitiers “classiques” que la marque dispose dans son catalogue.
Nous sommes donc en présence d’un châssis incliné à 45° vers l’arrière, reposant sur une base en aluminium de couleur rouge. Cet aspect entraîne tout sur son passage impliquant de ce fait, une rotation de 45° de la carte mère.
Le Big Chungus compte pas moins de 4 panneaux en verre trempé de 4 mm d’épaisseur et peut être considéré comme un boitier Open Air au vu de ses nombreuses ouvertures présentes sur les parois du châssis. On ne s’étonnera donc pas de l’absence d’un quelconque filtre.
Le socle est en aluminium, mais nous regrettons que le châssis demeure en acier…
L’ensemble mesure 651 mm de profondeur sur une largeur de 336 mm et une hauteur de 668 mm. Ce gros lapin (faites une recherche sur le nom du boitier) accuse un poids d’environ 16 kg.
La façade arbore pas moins de 4 ventilateurs qui se positionnent derrière un premier panneau en verre trempé mesurant 560 mm de haut sur 163 mm de large.
Les ventilateurs ont un diamètre de 120 mm. Tout comme ceux présents dans le Phalanx, ils disposent d’un rétroéclairage aRGB au niveau du centre des pales ainsi que sur le pourtour du cadre avec, cette fois-ci, la présence d’un discret liseré.
On note l’absence de points de fixation pour une ventilation en 140 mm, le Big Chungus semble préférer un diamètre en 120 mm.
Le châssis est donc en acier (SECC) d’un millimètre d’épaisseur et est recouvert d’une peinture poudrée de couleur noire.
Cela contraste efficacement avec l’anodisation rouge de la base en aluminium (1.6 mm d’épaisseur).
Cette base embarque la connectique du Big Chungus avec de gauche à droite :
- Port USB 3.0 type C
- Port USB 3.0
- Port USB 2.0
- Prises audio
- Bouton Power associé aux LED Power et activité disque
Malheureusement, la prise type C n’est qu’un port USB 3.0 (ou USB 3.1 Gen 1) et non d’un port USB 3.1 Gen 2 avec sa prise interne spécifique. Il partage d’ailleurs la prise USB 3.0 interne du port USB 3.0 (type A).
Cette disposition de la connectique destine le boitier à prendre place sur le bureau, un bureau d’une taille conséquente afin d’accueillir comme il se doit le Big Chungus !
Le panneau en verre trempé de forme rectangulaire présente des coins biseautés.
La fixation est confiée à 4 vis à main dotées d’une large tête de 14 mm de diamètre.
Les points de fixation se présentent sous la forme de plots positionnant ainsi la vitre à une douzaine de millimètres de la paroi en acier.
Ceci afin que l’air puisse s’infiltrer entre la paroi du châssis et le verre pour être aspiré par les ventilateurs.
Le châssis ne manque pas d’ouvertures en tout genre.
Certaines sont issues des replis de la plaque en acier comme de part et d’autre de la partie inférieure du Big Chungus avec ces deux larges conduits qui se prolongent sur toute la profondeur du boitier.
D’autres sont réalisées à même les différentes parois en acier sous la forme d’ouïes d’aération qui viennent prendre place de part et d’autre de la ventilation antérieure du Big Chungus.
Ces larges ouïes tendent à diminuer de taille au fur et à mesure que l’on prend de la hauteur au niveau de cette façade.
Autant nous voyons que la façade semble admirer le ciel (ou le plafond), autant c’est en regardant le Big Chungus de côté que l’on se rend bien compte de l’inclinaison appliquée à l’ensemble du boitier en le projetant d’un angle de 45° vers l’arrière.
C’en est presque à perdre son équilibre !
Le châssis en lui-même présente ce design projeté vers l’arrière et la base en aluminium rajoute les quelques degrés supplémentaires.
Alors que l’avant du châssis demeure parallèle à l’arrière, nous avons une succession de lignes obliques positionnées à divers angles et dont le point de convergence se situe bien au-delà de l’extrémité postérieure du socle.
L’anodisation rouge de l’aluminium arbore un aspect sablé du plus bel effet, il est dommage que cette finition soit quelque peu gâchée par la présence de ces rivets noirs.
Les flancs de ce socle sont dotés de larges ouvertures permettant d’alléger la structure notamment sur le plan visuel. De plus, cela permet d’entrevoir le rétroéclairage diffusé par les deux bandes de LED qui prennent place sous le châssis.
Une troisième ouverture se positionne à l’arrière de la structure surmontée par une large encoche qui semble retenir, voire contenir le glissement du châssis emporté par le poids des panneaux en verre trempé.
Un panneau en verre trempé reprend la forme quelque peu atypique qu’engendre le côté du boitier.
En plus d’appliquer de larges biseaux sur les coins antérieurs de cette paroi en verre, Kolink rajoute un décalage sur le bord avant.
La vitre est fixée par 4 vis à main à l’instar du panneau présent sur la façade. Cependant, le verre est nettement plus proche de la paroi en acier ne laissant qu’un à deux millimètres engendré par l’épaisseur du silentbloc en caoutchouc présent sur chaque point de fixation.
La finition nous parait fort correcte notamment au niveau de l’alignement des différentes structures.
A l’arrière, pendant que le Top met un peu plus de distance avec la porte latérale, les coins de cette dernière sont arrondis, ne reprenant pas l’angle du châssis.
La porte controlatérale est en tout point identique à la porte principale.
Et ce même au niveau de son aspect légèrement fumé qui laisse largement entrevoir les coulisses du Big Chungus.
Il faudra alors soigner son câble management…
Nous retournons le Big Chungus et nous avons une vue tant sur le haut du boitier que sur sa paroi arrière.
Une paroi qui, forcément, plonge son regard vers le sol.
Les parois en acier qui accueillent les portes latérales présentent autant d’ouïes d’aération qu’au niveau de la façade.
Certes, cela allège la structure du châssis, mais cela la fragilise d’autant. Surtout que les points de fixation sur la structure centrale ne sont pas nombreux.
Ainsi, nous constatons que le bord arrière demeure à distance de l’armature principale.
Le châssis du Big Chungus n’est alors qu’un assemblage de plusieurs plaques en acier ayant subi une multitude de plis de toute sorte afin de donner le volume que l’on connait tout en supportant le poids des panneaux en verre trempé.
Il est donc préférable de soulever le boitier en insérant nos doigts dans des endroits stratégiques tout en évitant les larges ouvertures réalisées au niveau des parois.
Nous préconisons de glisser une main sous le socle en aluminium à l’avant du Big Chungus, et l’autre main sous la base du châssis au niveau de l’emplacement de l’alimentation.
Le bloc d’alimentation est fixé sur son support spécifique comme dans la majorité des boitiers.
Cependant, dans le Big Chungus, le bloc ne tient que sur ces points de fixation… Le reste de sa structure reste dans le vide, ne se posant sur aucun rail fixé sur la base du boitier, car, ici , il prend place sous cette base !
On espère que les renforts de ce support sont assez robustes pour éviter qu’il ne se déforme sous le poids de l’alimentation.
Au-dessus, nous avons 7 équerres ajourées.
On note que la partie de la paroi située à proximité des points de fixation de ces équerres est simplement laissée vide.
Un boitier Open Air avec plus de vide que d’acier finalement.
En haut, on retrouve l’emplacement de l’I/O Shield ainsi que celui d’un ventilateur en 120 mm.
Une grille ?
Nan.
Open Air !
Les différentes plaques en acier sont reliées entre elles par des rivets.
Nous verrons dans la section adéquate que peu d’éléments se démontent finalement de ce boitier.
Sur notre lancée, nous accédons au Top du Big Chungus qui dévoile le quatrième panneau en verre trempé.
Tout comme celui de la façade, il se présente sous la forme d’un rectangle et mesure 330 de long sur 163 mm de large.
Les 4 coins sont biseautés.
Le verre se superpose à un emplacement pouvant accueillir deux ventilateurs en 120 mm.
Les ouïes positionnées de part et d’autre de la structure centrale voient leur taille augmenter au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la façade.
Entre ces deux panneaux en verre trempé, Kolink ajoute une pièce en acier dont l’aspect laisserait à penser que la marque envisageait d’adjoindre de grandes oreilles à son Big Chungus…
Mais cela n’est que pure spéculation aussi délirante qu’est ce boitier.
Nous renversons le boitier pour découvrir ce qui se cache sous le socle en aluminium.
Peu de choses finalement, si ce n’est qu’un trou béant !
Pas de grille ou tout autre traverse.
Du moins au niveau du châssis en lui-même. Une traverse (en acier) vient renforcer les flancs du socle en aluminium afin d’éviter qu’ils ne s’écartent sous le poids du boitier.
4 petits patins en caoutchouc assurent la liaison avec le sol ou le bureau tout en absorbant les éventuelles vibrations.
A l’avant, nous retrouvons le PCB réunissant les différentes connectiques du boitier.
La base du châssis dispose de points de fixation afin d’installer jusqu’à 3 ventilateurs en 120 mm.
Les trous sont taraudés en UNC-6.32 et nous utiliserons les 12 longues vis incluses dans le bundle.
Deux bandes de LED aRGB prennent place de part et d’autre de cet emplacement.
La longueur de ces bandes correspond à la profondeur du châssis.
La fixation est confiée à une bande adhésive, en même temps il n’y a que peu de place pour insérer des petits plots magnétiques au sein de la bande.
Comme nous l’avons vu, le socle est livré à part du Big Chungus.
Nous utilisons 4 vis UNC-6.32 afin de le fixer sous le châssis.