m@2 a écrit :Tiens, je suis en grève aujourd'hui, mais je vais quand même faire le chieur sur la grammaire
La négation en français se construit avec deux mots (en tout cas le plus souvent).
Ça donne donc des structure du type "ne...pas", "ne... rien", "ne... plus", "ne... jamais" ou "ne... guère" (qui n'est plus guère usité

).
Parfois il y a élision sur le "ne" pour éviter un hiatus, que le français abhorre, ce qui donne "n' " (Par exemple, on évite ainsi "Il n
e adore pas." à cause du hiatus entre les voyelles "-e" et "a-").
Donc, dans la phrase "On
n'en avait
rien à battre." il y a une négation, pas deux.
Le "en" n'a aucun rapport avec la négation, c'est un pronom indéfini qui reprend le complément d'objet indirect. L'auteur eut tout aussi bien pu utiliser un pronom défini au même cas.
Profiter de ce que la liaison se forme ainsi "O
n en avait rien à battre." pour supprimer le "n' " aurait rendu la phrase correcte à l'oral (on aurait eu l'illusion du "n' ", et de plus la première partie de la négation est devenue accessoire à l'oral) mais incorrecte à l'écrit.
Il est correct de dire "J'en rien à battre." (on notera qu'outre la perte du "ne", le "Je" a subi une élision en "J' ", de nouveau pour éviter un hiatus) mais à l'écrit la forme correcte est "Je n'en ai rien à battre".
Cette phrase pourrait dons être réécrite (sans que cela soit ni plus correct, ni plus approprié sur le plan stylistique) ainsi :
"Nous n'avions rien à battre de cela."