Le bloc :
Le top du bloc est en laiton C260, recouvert de nickel. L’intérêt de ce plaquage est de protéger le laiton de la corrosion, qui peut avoir lieu dans les circuits de watercooling.

Les côtés du top sont chanfreinés, ainsi que les coins. Le logo de la marque est inscrit en profondeur, volontairement très marqué.

On accroche ou pas, mais le bloc prends bien la lumière et est imposant. Les angles saillants du support sont discutables aussi, je les aurais plutôt vu tronqués comme les coins du top.

Le trou fileté G1/4″ du milieu est celui de l’entrée. La ligne au fond permet de répartir le liquide dans les micro-canaux. Celui du bas sert de sorti au liquide. L’écart entre les filetages permet d’utiliser des embouts de 25 mm de diamètre.

Au dessous du bloc, on remarque la coldpate en cuivre C101, tenue par quatre vis, ainsi que le support pour les socket Intel tenu par quatre autres. Le cuivre est lisse, pas jusqu’au miroir, et nécessite un petit nettoyage avant d’être utilisé car un peu gras.

Prévoyant un test sur plateforme AM3+, j’ai voulu procéder au changement de support. Un léger défaut m’en a empêché dans un premier temps. Une des vis bloquait dans le bord de la coldpate.

Quatre vis plus tard, la voilà démontée.

Sur la plaque en cuivre, on retrouve les micro-canaux dans lesquels le liquide va récupérer la chaleur, ainsi que le joint d’étanchéité extérieur inscrit dans une rigole.

La même rigole se retrouve sur le top, ainsi que deux plus courtes sur la partie centrale. La ligne au milieu permet d’envoyer le liquide dans les ailettes, et les grandes rigoles autour de ramener le liquide vers la sortie.

On peut facilement nettoyer les micro-canaux avec une brosse à dent, si on passe d’un liquide à un autre par exemple.

Pour monter le support, il suffit de remettre les quatre vis, puis la plaque de cuivre en veillant bien à remettre les joints à leur place.

Le bloc est beau et solide. Sa construction permet d’accéder facilement au cœur du bloc, que ce soit pour le nettoyer ou le modifier.
