Le SSD :
Voici le SSD qui équipe le modèle Spatium M480 HS.
Le facteur de forme est de type M.2 2280 avec une largeur de 22 mm et une longueur de 80 mm, des dimensions les plus répandues.
Une étiquette recouvre les puces mémoires tout en reprenant le design du dissipateur sur lequel se juxtaposent le logo de la marque, le nom de la série et la capacité du SSD.

Cette étiquette se retire assez facilement afin de nous permettre d’identifier les différents composants.
De plus, comme il s’agit d’un simple autocollant dénué de toute conductivité thermique, il est de bon aloi de la laisser de côté afin que les puces soient directement en contact avec le pad thermique positionné sur le dissipateur dans le but d’optimiser leur refroidissement.

Afin de gérer les différentes puces mémoires, MSI fait appel à Phison en insérant un contrôleur E18 (PS5018-E18), plus véloce que le contrôleur E16.
Ce module peut gérer jusqu’à 8 canaux et se base sur un processeur triple-core Arm Cortex R5 associé à un processeur dual-core.
Il est produit par TSMC (finesse de gravure de 12 nm).
A ses côtés, nous avons une puce de mémoire tampon Hynix de 1 Go DDR4 (le modèle en 2To est équipé de deux puces de 1 Go).

4 puces de 256 Go équipent notre Spatium M480 HS de 1 To.
Elles sont reparties sur une seule face du PCB tandis que les 8 unités du modèle en 2 To prennent place sur les deux faces du PCB.
MSI utilise des puces 3D TLC NAND (IA7BG64AIA) à 96 couches provenant de la marque Micron.

La mémoire flash est un support de stockage informatique non volatile qui peut être effacé et reprogrammé électriquement. Le type NAND (qui porte le nom d’une porte logique) est principalement utilisé dans les cartes mémoire, les clés USB, les disques SSD, pour le stockage et le transfert de données.A ce jour, il existe quatre méthodes principales de stockage NAND :
- SLC (1 bit par cellule écrite) – le plus rapide, le coût le plus élevé, la meilleure durabilité
- MLC (2 bits par cellule écrite)
- TLC (3 bits par cellule écrite)
- QLC (4 bits par cellule écrite) – le plus lent, le moins coûteux, la moins durable
Puis entre la notion 3D. La NAND 2D dispose ses cellules (qui stockent les données) horizontalement, côte à côte. On arrive vite à limite du nombre de cellules en fonction de la taille de la puce.
Les fabricants de NAND ont alors opté pour une troisième dimension avec des cellules empilées verticalement d’où le terme 3D et la quantification du nombre de couches.

Au dos du SSD, nous avons une seconde étiquette regroupant le nom du modèle ainsi que son numéro de série.
On note surtout la présence de la mention “Warranty Void If Removed”.
Sur notre Spatium M480 HS en 1 To, cette étiquette ne recouvre que le PCB alors que sur le SSD en 2 To, elle vient dissimuler les 4 autres puces mémoires.

Comme nous avons pu le voir lors de l’ouverture de la boite, le SSD n’est pas installé au préalable au sein du dissipateur.
Ce dernier est constitué en deux parties.
La base est un châssis métallique comportant 6 points de fixation afin d’assurer la prise en charge du dissipateur en lui-même.

La face interne du châssis dispose d’un large pad thermique afin d’assurer le refroidissement du SSD et notamment le modèle en 2 To qui, pour rappel, voit ses puces mémoires occuper les deux faces du PCB.
Une protection (absente sur la photo) garantit l’intégrité de ce pad.

La partie supérieure est le dissipateur qui va se charger de dissiper le dégagement de chaleur engendré par les composants du SSD.
Tout en aluminium, il mesure 70 mm de long sur 22 mm de large.

MSI appose son emblème sur une partie de la face externe.

Le bloc d’aluminium est usiné dans la masse afin de créer 7 ailettes dont une partie des sommets a été largement rabotée pour donner un effet de style, telle une vague qui vient déferler sur l’emblème MSI.
La structure est ensuite anodisée d’une couleur bronze tout en présentant un aspect sablé.

L’épaisseur varie d’une extrémité à l’autre du dissipateur.
Le point culminant est à 15,5 mm.

Toujours dans le but d’optimiser le design, on constate que MSI joue sur la pente des ailettes avec une inclinaison inversée.

La profondeur des ailettes demeure plus conséquente que sur le dissipateur du modèle Spatium M480 Play.

Tout comme sur le châssis, la face interne du dissipateur dispose aussi d’un large pad thermique.
Absent sur la photo, il est aussi protégé par un film.

Le montage du SSD au sein de son dissipateur est très simple.
On place le SSD au niveau du châssis de manière à orienter son encoche de fixation vers l’extrémité du châssis disposant du même type d’encoche.
On veille bien sûr à retirer le film protecteur du pad thermique.
Bien que…

… En effet, on peut noter que le SSD se positionne sur des petites glissières présentes sur les bords du châssis.
De ce fait, notre Spatium M480 HS en 1 To se retrouve à distance du pad thermique. Ce dernier n’entre en contact avec le SSD que lorsque nous sommes en présence du modèle en 2 To disposant de puces mémoires sur les deux faces du PCB (dont l’épaisseur comble le vide restant).

Le SSD est bien en place dans le châssis.
Au passage, on note que nous n’avons pas repositionné l’étiquette recouvrant les différents composants installer sur le PCB afin d’optimiser le refroidissement de ces derniers.
D’ailleurs, aucune mention annulant la garantie n’est présente sur cette étiquette.

Nous allons positionner le dissipateur.
N’oublions pas non plus de retirer le film protecteur du pad thermique.

L’avantage de monter soi-même le dissipateur est que nous pouvons inverser la position du dissipateur.
En effet, sur certaines cartes mères (de la marque Asus notamment) le premier port M2 est orienté vers le bord gauche de ladite carte.
Le but est bien sûr d’avoir le logo MSI dans le bon sens .

Il ne reste plus qu’à piocher dans le sachet zippé les différentes petites vis afin de fixer le dissipateur sur son châssis.
D’ailleurs, nous aurions aimé que la marque fournisse le petit tournevis adéquat.

Une fois le SSD inséré dans son dissipateur, le Spatium M480 HS mesure 80.4 mm de long sur 23 mm de large pour une hauteur maximale de 20.4 mm

Il reste à installer le SSD sur l’un des ports M2 de notre carte mère qui dispose de 4 emplacements.

Le Spatium M480 HS est un SSD disposant de la norme NVMe, également connu sous le nom de Non-Volatile Memory Express.
Cette norme exploite le port PCIe qui offre une bande passante élevée et un chemin direct vers le processeur et la mémoire. Cela permet d’éviter les ralentissements des connexions SATA3.
Toutefois, chaque génération de norme PCIe améliore les débits possibles.
Pour que les SSD NVMe M.2 comme notre Spatium M480 HS puissent pleinement s’exprimer, il lui faut une liaison PCIe x4 Gen 4.0 qui permet de gérer une bande passante totale de 8 Go/s. L’utilisation de l’ancienne liaison PCIe x4Gen 3.0 reste possible, mais nous limite autour des 4 Go/s.
Il s’avère que le port M2-3 de notre carte mère se limite justement à cette génération 3.0, on évite donc de connecter le SSD sur ce port.
Version PCIe |
x1 |
x4 |
x8 |
x16 |
1.0 |
250 Mo / s |
1 Go / s |
2 Go / s |
4 Go / s |
2.0 |
500 Mo / s |
2 Go / s |
4 Go / s |
8 Go / s |
3.0 |
984,6 Mo / s |
3938 Mo / s |
7877 Mo / s |
15754 Mo / s |
4.0 |
1969 Mo / s |
7877 Mo / s |
15754 Mo / s |
31508 Mo / s |
Le mieux est d’utiliser le port M2 dont les lignes PCIe sont en connexion directe avec le CPU comme ici sur le port M2-1 de notre carte mère.
Les trois autres ports tirent leurs lignes PCIe du chipset Z690.

L’épaisseur du dissipateur peut être aussi un facteur limitant la position du SSD notamment à proximité de la carte graphique disposant d’un système de refroidissement plus ou moins imposant.
Dans notre carte, le port M2-2 risque de gêner l’installation de ladite carte graphique.

