La prise en main :
Une notion totalement dépendante de la forme de la main et du ressenti personnel donc totalement subjective.
Mais pour avoir une idée, nous allons vous présenter quelques photos de mise en situation.
La main du modèle (moi en l’occurrence…) mesure 200 mm de long (du poignet au bout du majeur) sur 110 mm de large (du pouce au bord de la main, les doigts serrés).
Avec cette NightSword RGB et malgré la taille de ma main, je ne peux exercer qu’une prise en main de type Palm Grip en raison de ses généreuses dimensions.
L’index et le majeur n’ont pas de mal à se positionner au centre des clics principaux grâce à la forme légèrement concave située sur la partie distale de ces boutons.
Le pouce se pose confortablement sur le large évasement du flanc gauche, non loin du bouton “Sniper” et juste sous le bouton “Page précédente”.
Cet évasement n’a pas de mal à garder le pouce à distance du tapis.
Elle n’a pas de mal à occuper toute la paume de ma main et je dois dire que cela m’est assez déconcertant… En effet, j’ai plus l’habitude de travailler avec une souris nettement moins encombrante comme la M65.
Les deux derniers doigts de ma main entrent en contact avec le tapis de souris ce qui permet de mieux contrôler les mouvements de la souris, notamment sur le nouveau MM350 “Champion Series” améliorant encore plus la glisse de la NightSword RGB.
Pour les aficionados du Palm Grip, cette souris devrait parfaitement leur convenir, même plus que la IronClaw. Cette dernière dispose d’une prise en main similaire, mais son ergonomie diffère quelque peu, ne serait-ce qu’au niveau du flanc gauche moins évasé…
… Mais surtout, la NightSword RGB présente une partie arrière nettement moins large.
Ceci est lié au fait que le large évasement du flanc gauche ne s’étend pas sur l’arrière de la souris comme c’est le cas pour la IronClaw. Du coup, la NightSword RGB occupe certes toute la paume de notre main, mais sans pour autant venir s’appuyer contre la racine de notre pouce.
On a nettement moins cette sensation d’encombrement.
L’absence de la couche Soft Touch au niveau des clics ne nous manque pas tant que ça finalement. Le contact avec le plastique est gommé par la présence des parties concaves au niveau de la partie distale des principaux clics, optimisant ainsi le positionnement de notre index et de notre majeur.
De plus, on apprécie l’affaissement avant de la souris vers son bord droit qui amène une position plus naturelle du poignet. Cependant, il s’avère moins prononcé que sur la M65 que j’utilise habituellement.
Les différentes parties de la souris revêtues de caoutchouc se révèlent bien agréables au toucher et la présence des nombreuses aspérités accentue le confort, et ce même au niveau de la face palmaire.
Cela n’engage que moi et je ne saurais me mettre à votre place. Aussi, je conseille de tester la souris par vous même si vous en avez l’occasion afin de vous faire votre propre idée du confort.
Le pouce est aux anges !
Confortablement installé dans son espace VIP.
L’accès aux différents boutons latéraux dépend de la position initiale de notre main sur la souris, voire de la taille de la main.
En ce qui me concerne, il faut que je cale bien le dos de la NightSword RGB bien au fond de la paume de ma main afin que mon pouce accède facilement à ces différents boutons.
Pour peu que je place ma main légèrement en retrait sur le dos de la souris, mon pouce a un peu plus de mal à activer le bouton “Sniper”, d’autant plus que ce dernier demande que l’on reste appuyé dessus avec sa fonction par défaut.
J’aimerais d’ailleurs que ce bouton soit légèrement positionné plus en arrière.
Des mains de plus petite taille seront surement gênées par les dimensions de la souris.
Il est à noter que la pression que l’on doit exercer sur ses boutons afin d’activer leur switch demeure assez conséquente.
Au passage, nous apprécions grandement la position des LED de notification qui permettent au premier coup d’œil de connaitre le niveau DPI en place. Elles permettent aussi de connaitre le profil utilisé dont la couleur peut être définie avec le logiciel iCUE.
La pression sur les principaux switchs me semble idéalement dosée, ainsi les clics ne viennent pas à céder sous le poids de notre index ou de notre majeur.
Le bruit engendré se révèle très discret.
Un déplacement vers la partie interne de la souris et notre index tombe sur la molette qui est très agréable à manipuler. La bande en caoutchouc doté de son relief spécifique assure un très bon grip.
Les crans de défilement sont bien marqués et le clic, bien plus ferme que sur les contacteurs principaux, n’engendre cependant pas de rotation de la molette.
Je n’ai noté aucun jeu latéral sur cette molette et son niveau sonore demeure bien étouffé, et ce même à vitesse de défilement élevée.
L’accès au bouton placé juste derrière la molette ne demande pas un énorme exercice de flexion de notre index, contrairement au second bouton qui lui se révèle un peu plus difficile d’accès. La fonction par défaut de ces deux boutons est de passer d’un profil à l’autre, dans un sens ou dans l’autre.
Les boutons situés sur le bord externe du clic gauche contrôlent par défaut le niveau de DPI. Ils ne demandent pas réellement d’effort de contorsion à mon index pour que ce dernier puisse les activer.
Ces 4 boutons demandent moins de pression que les boutons latéraux.
Avec son excroissance latérale, la NightSword RGB surfe sur le tapis en utilisant une plus grande surface de glisse par l’intermédiaire de ses 5 larges patins en téflon. Ces derniers sont nettement plus grands que ceux présents sous la M65 RGB Elite.
La NightSword RGB est aussi plus lourde que la M65 Elite avec ses 119 g contre 97 g, du coup on sent bien que la souris accroche un peu plus sur le tapis MM350 “Premium”.
Il en est tout autre sur le nouveau tapis MM350 “Champion Series” qui est optimise grandement la glisse de notre NightSword RGB.
Pour les spécialistes de la gestion du poids, nous rappelons que la souris permet de loger jusqu’à 6 masselottes avec une répartition qui se fait tout autour du capteur optique.
Nous pouvons alors jouer sur le poids total de la souris en rajoutant jusqu’à 22 g, mais nous pouvons aussi jouer sur la répartition des masses.