Démontage
La qualité de construction de la Corsair M75 AIR est vraiment bonne. Le démontage est assez simple, mais il vous faudra disposer d’un tournevis Torx de toute petite taille. Un choix de viserie assez curieux pour une souris. On trouve deux vis sous chaque patin à l’arrière et à l’avant. Après leur retrait, il faut déclipser la coque supérieure et la coque inférieure, mais assurez-vous de ne pas arracher les câbles plats reliant le haut et le bas.

La conception interne est assez classique. Les boutons sont constitués de deux lames indépendantes fixées via un ressort plastique. Ils sont directement visés dans le carénage et sont donc démontables. Les boutons latéraux reposent sur leur propre PCB vissé dans la coque supérieure et connectée via un câble ruban au PCB principal. La petite LED se trouve sur le PCB secondaire.

Assez curieusement la batterie se retrouve collée sur ce PCB secondaire avec un bloc de mousse qui vient caler ce petit monde. La marque à fait l’économie d’utiliser un support spécifique pour la batterie probablement pour réduire le poids.

La batterie de la Corsair M75 AIR est une batterie LiPo au format 602030, de 300mA h et 3.7V. On pourra facilement trouver son équivalent pour éventuellement la remplacer quand elle sera usée. La capacité est relativement faible même pour une souris ultralight.

Sur la tranche du PCB secondaire, on trouve les commutateurs qui serviront au boutons secondaires. Il s’agit de micro switch de la marque TTC.

En dessous dans le carénage inférieur on trouve le petit PCB de la Corsair M75M. Il est noir et plutôt compact. Les soudures sont de bonnes factures.

Pour la connectivité Corsair utilise une puce nRF52840 que l’on retrouve souvent dans cette gamme de souris. Le Capteur est un PixArt PAW3393DM-T4DU. Nous n’avons pas trouvé de documentation sur celui-ci qui doit être une version OEM du PAW3395DM. Les commutateurs principaux sont des TTC Optical microswitch.
L’encodeur de la molette ainsi que le clic molette semblent quant à eux assurés par des composants plus classiques dont nous n’avons pas pu déterminer l’origine.