Le signal WiFi :
En suivant le guide de démarrage rapide, nous avons deux façons de connecter le NightHawk X4S à notre box.
Soit on se connecte via WPS, il faut alors que notre box soit équipée de cette technologie … Soit nous optons pour une connexion via l’assistant d’installation Netgear.
Mais dans les deux cas, il faut judicieusement positionner le répéteur de façon à optimiser l’extension du signal WiFi.
Trop loin de la box est le NightHawk X4S ne capte alors qu’un faible signal WiFi émis par notre routeur… Trop prés ne permet pas d’étendre efficacement le signal WiFi…
Contrairement au NightHawk X4 (sans le S), Netgear n’a pas reconduit les Leds de proximité, sous forme de flèches clignotantes, qui permettent de vérifier si le répéteur est placé trop loin ou trop prés de notre routeur principal.
Cependant la Led définissant le lien avec le routeur (la plus à gauche sur le boitier) affiche différentes couleurs en fonction de la qualité de la connexion avec la box :
- Bleu continu : Connexion Optimale
- Orange continu : Bonne Connexion
- Rouge continu : Mauvaise Connexion
- Led éteinte : Aucune Connexion

Netgear propose aussi de télécharger une application sur notre smartphone : Netgear WiFi Analytics.
Cette application n’est compatible qu’avec les systèmes Android…
Elle permet d’analyser la puissance du signal WiFi et donc dans notre cas, celle de notre box afin d’optimiser le positionnement de notre répéteur NightHawk X4S.
Cela nous permet aussi de quantifier l’amélioration du signal WiFi répercutée par ledit répéteur.
Les forces en présence : une Livebox Sagem FFTH V2 …. équipée d’une norme WiFi 802.11 b/g/n ne fonctionnant que sur la bande 2.4 GHz … (oups!). Vitesse maximale théorique : 54 Mb/s (et là je pleure…. pas pour rien que j’ai déployé un réseau câblé dans les principales pièces de la maison :p)
L’environnement : Maison avec un étage (plancher hourdis) d’une centaine de m² de superficie totale…. La box se trouve au rez-de-chaussée dans un coin de la maison.
Le screenshot du relevé avec l’application Netgear WiFi Analytics est réalisé à l’étage dans le coin diamétralement opposé.
A gauche nous avons la puissance du signal à un instant T et comme on peut le remarquer sur l’image de droite, le signal ne cesse de fluctuer malgré que le smartphone reste fixe.
Cette puissance est exprimée en dBm (dBmW pour être plus précis) qui est, pour faire simple, une comparaison du niveau de puissance par rapport à 1 milliWatt.
Une diminution de 3 dBm correspond à une réduction de moitié de la puissance et inversement, une augmentation de 3 dBm correspond au doublement de la puissance…
Un tant soit peu abstrait certes … Mais cela nous donne un ordre de grandeur!
On peut aussi voir sur cette application, un onglet représentant une maison… Cet onglet va quantifier le débit exploitable de la connexion WiFi.
L’unité de mesure est le Mbps et nous rentrons dans la mangrove des unités de mesures… Mbps = Mega Bit Par Seconde et un Bit = 1/8 Octet (ou Byte).
L’application nous indique un maximum de débit de 130 Mbps lorsque nous sommes au contact de notre Livebox soit 16.25 Mo/s (taux de transfert théorique car cela dépend aussi du type de fichier à transférer…).
En fonction de ce qui peut s’interposer au signal WiFi, le débit va +/- chuter.
Un simple mur en briquette sépare la cuisine de l’emplacement de la box avec une distance de 8 mètres : le débit maximal est maintenu.
Mon ordinateur se trouve à l’étage avec un plancher hourdis et se situe dans le coin diamétralement opposé : le débit chute bien et surtout il a tendance à bien fluctuer…
Le garage est séparé de la maison par un bon mur porteur avec le chaînage qui va bien : c’est la Bérézina …
