Montage :
Boitier remonté, passons à l’installation des composants !
Dans la partie haute, nous avons donc un emplacement pour disque dur 3,5″, du côté de l’alimentation. On utilise quatre vis #6-32 L6 fournies, sans patins antivibrations, pour fixer le disque par l’extérieur. L’ouverture entre le panneau central et le plafond laisse suffisamment de place pour travailler et faire encore passer quelques câbles. Attention aux connecteurs coudés, selon votre disque. On peut encore monter un ventilateur dans cette configuration, au-dessus de la carte mère.
Pour les deux disques 2,5″, on utilise des vis M3 L6, quatre par disque. Avec des SSD, on a encore beaucoup de place de libre en hauteur. Même remarque concernant les connecteurs, et la possibilité d’installer un ventilateur au-dessus de la carte mère.
Concernant l’emplacement devant, il convient d’utiliser les vis M3 L9.5 équipées de rondelles caoutchouc. On a une vingtaine de millimètres en tout, donc on y passe un disque de 7 ou 9 mm. Une bonne solution pour avoir un peu plus de stockage, à un coût moindre qu’avec un SSD 2,5″ ou M.2, est proposée ici avec l’usage d’un HDD sur les patins antivibrations. Les câbles passent par le rectangle et ressortent côté carte graphique, attention aux connecteurs coudés ici encore.
Les deux ventilateurs sont montés avec leurs vis fournies, par l’extérieur. Pas de difficultés particulières ici non plus, c’est du classique. Les deux ventilateurs sont éloignés l’un de l’autre, si vous vouliez utiliser une grille pour le style ou pour éviter que les câbles n’entrent en collision, il faudra le prendre en compte.
Le montage de l’alimentation se fait par la large ouverture, et la fixation par le dessous. On retrouve les points de fixation classiques d’une alimentation au format ATX. La rallonge sort par sa petite découpe et il faudra jouer avec l’orientation de la prise. Dans mon cas, ça passe tout juste, la longueur est suffisante et le bout de câble suffisamment souple.
Ce modèle mesure 180 mm de profondeur, ce qui nous laisse donc quatre centimètres pour le passage des câbles. Clairement, ça passe assez facilement, mais c’est fort rempli. Ça nous change de voir les ventilateurs de nos alimentations tiens !
On peut ensuite mettre en place l’I/O shield et la carte mère, mais il y a un petit truc à faire avant de la sécuriser avec quatre vis #6-32 L6. En effet, il faut connecter le riser PCIe pour le faire passer derrière la carte mère, et le bloquer en place. Le riser n’est pas tendu-tendu, mais il y a peu de marge, ce qui assure à la fois un résultat très propre, mais rend l’installation un peu plus vicieuse. De la même manière, il peut être judicieux de connecter les autres câbles avant de placer la carte mère.
J’ai choisi de monter l’alimentation en premier pour ne pas risquer de taper dans la carte mère à son montage et par peur de ne plus avoir de place pour ce gros bloc d’alimentation, mais ce n’était peut-être pas la situation la plus judicieuse.
Il faudra jouer intelligemment pour le câblage, et une alimentation modulaire sera un gros avantage. Les câbles ici sont de longueur classique et sont un peu épais puisque gainés, j’ai préféré éviter que les câbles se glissent dans le ventilateur et les passants autour du compartiment.
L’installation de la carte graphique ne pose pas de soucis, on retire les vis et les équerres, on “ouvre” le loquet du riser PCIe, et on enquille la carte graphique à sa place. Avec les deux vis à main, on sécurise la carte, et on branche l’alimentation, avant de faire un peu de rangement dans les câbles.
La carte, une GTX 1080 de type Founder Édition, mesure 269 x 111 x 40 mm, et se trouve à l’aise dans son compartiment VIP. Les dimensions maximales acceptées d’après le site du fabricant sont 58 mm de large, pour 338 mm de long, et 175 mm sans ventilateurs en haut du boitier ou 148 mm avec des ventilateurs de 25 mm d’épaisseur.
L’équerre à l’arrière du boitier possède une ouverture suffisamment grande, et les deux vis à main fournies sont pratiques.
Dans ce type de boitier, où l’espace et l’apport d’air sont limités, on conseille les cartes graphiques de type blower avec un ventilateur radial, plutôt qu’une carte à deux ou trois ventilateurs axiaux. La raison est que ce type de carte pousse l’air frais admis sous son carter, pour faire sortir l’air ainsi réchauffé par l’arrière de la carte, à l’extérieur du boitier. Là où une carte à deux ou trois ventilateurs axiaux n’évacue pas la chaleur, elle souffle sur son radiateur, et l’air réchauffé reste dans le boitier, induisant des températures meilleures si un bon apport d’air frais est mis en place, ou de pires températures si elle ne fonctionne pas avec des ventilateurs de boitier pour apporter de l’air frais et déplacer l’air chaud. Dans le cas de boitier SFF, on préfère donc les cartes de type blower.
On a pas mal de place en haut du boitier, et le riser suit une belle courbe assez serrée due à sa longueur.
On replace ensuite les vitres, avec les quatre vis à main.
On relève toujours cet espace entre la plaque en aluminium et la vitre, permettant à l’air d’entrer ou sortir.
Il a une bonne tête, non ?
Le bouton Power, dont la surface blanche s’allume lorsque la machine est sous tension. Sous la partie droite, une petite LED rouge pour signaler l’activité disque.
Du côté droit, la vitre quasi identique, logo mis à part, qui vient au niveau de l’aluminium en haut et en bas.
Le boitier est bien rempli côté carte mère ! Et encore, ce ventirad mesure 37 mm de haut, et le boitier peut accepter des refroidissements CPU de 90 mm.
À l’arrière, on retrouve nos sorties classiques avec l’I/O de la carte mère, de la carte graphique, et de l’alimentation. Avec les cartes bien fournies ces jours-ci, et les deux USB à l’avant, pas de soucis à se faire.
La photo de trois quarts, l’aspect du boitier fini est très propre, avec le filtre bien à plat au-dessus dans son renfoncement et le chanfrein sur les panneaux en aluminium.
En dessous, le câble revient un peu sur l’emplacement du filtre à cause du layout de l’alimentation, rien de grave et tout tient bien en place.
