Le fauteuil :
Une petite animation sur 360° afin d’apprécier sous tous ses angles notre Noblechairs Hero.
Classe!!! Surtout que sur cette version, point de sangle qui remonte le long du dossier….
La finition noire qui joue sur les différents aspects du similicuir renforce ce côté classieux, sans compter sur l’absence des passages de sangles nettement plus esthétique (de notre point de vue en tout cas).
Si notre choix se porte sur une version “colorée”, cela ne concerne que les surpiqûres et de ce fait cela reste très discret.
Epic, Icon ou Hero ?
La différence la plus visuelle se situe au niveau de la forme du dossier. Âpres à chacun ses goûts et ses couleurs…. Mais personnellement, je dois avouer que l’absence des passages de sangles tout en gardant le style du dossier Epic ne me laisse pas indifférent.
Bien que sa principale caractéristique est de disposer d’un soutien lombaire intégré, le Hero est fourni, tout comme ses congénères, avec deux coussins.
Si jamais le réglage lombaire du Hero ne nous sied point pour quelques raisons que ce soit…. Noblechairs nous propose aussi un coussin pour les lombaires, identique au fauteuil Epic si ce n’est l’absence de bande élastique.
De ce fait, on le pose simplement dans la partie basse du dossier… Ou alors on ajuste sa hauteur, mais encore faut-il ne plus décoller le dos du dossier….
Le coussin des cervicales dispose d’une bretelle élastique.
On passe cette dernière par la partie haute du dossier.
En ce qui concerne son ajustement en hauteur, nous sommes forcement limité par la forme globale du dossier et nous bloquons notamment sur l’élargissement de ce dernier au niveau des épaules.
Avec mes 1.85 m, cela ne me pose pas de problème, ma nuque reposant agréablement sur le coussin. D’autant que ma morphologie, un peu voûtée…. fait que sans ce coussin je ne peux reposer naturellement la tête sur la partie haute du dossier.
Par contre pour les petites tailles…. Le coussin ne sert à rien voire dérange plus qu’autre chose, car il tombe derrière la tête et non au niveau des cervicales.
On peut incliner le dossier par rapport à l’assise de 80° à 135°, soit une amplitude de 55° voire de 45° si on prend comme référence une position verticale du dossier.
L’inclinaison se fait par le biais de la manette placée à droite du fauteuil, nous avons ainsi 13 crans d’arrêt.
On constate que lorsque l’on veut redresser le dossier, ne revenant pas de lui-même il faut alors le raccompagner …. Au moins il ne vient pas frapper notre dos, ce qui est un peu le cas sur le fauteuil Epic.
Il est à noter qu’avec le dossier vers l’avant (85 – 80°), du coup je ne peux me tenir que bien droit sur le fauteuil et ma tête repose contre la partie haute sans la présence du coussin des cervicales. Mais cela ne reste pas une position très naturelle…
Sous le fauteuil nous avons deux manettes.
Celle de droite permet d’ajuster la hauteur de l’assise.
On bascule le palier vers le haut pour que le mécanisme interagisse sur le piston.
Pour soulever l’assise, on déleste le fauteuil de notre popotin…
Inversement pour abaisser l’assise, on pose “son poids” sur le fauteuil tout en maintenant le palier vers le haut.
Nous avons une amplitude 80 MM. La position la plus basse est à 47 cm du sol par rapport au plateau supérieur de l’assise, la position la plus haute remonte le tout à 55 cm du sol.
Nous avons deux façons de jouer sur la bascule de l’assise.
Soit on laisse le ressort de tension libre et, en fonction de notre position, le siège bascule plus ou moins.
On peut alors jouer sur la tension dudit ressort en tournant la molette dans un sens ou dans l’autre. Plus on contraint le ressort, plus il est dur de faire basculer l’assise. Inversement plus on relâche la contrainte, plus il est aisé de faire basculer l’assise simplement en donnant un léger élan vers l’arrière façon Rocking-Chairs.
Soit on bloque la bascule en abaissant le palier de la manette de gauche. Nous avons alors 4 positions de blocage reparties sur les 11° d’angle de bascule.
Comme nous l’avons précisé dans la description de l’assise, celle-ci ne voit ses flancs que très peu relevés pour ne pas dire qu’ils restent à plat…
L’avantage est de n’avoir aucune contrainte latérale sur nos cuisses ce qui peut se révéler idéal pour certaines personnes et/ou morphologies. Voilà pour la théorie, mais en pratique et là il s’agit d’un avis totalement personnel, je préfère avoir les bords légèrement relevés comme sur le fauteuil Epic.
Bon il s’agit aussi d’une histoire d’habitude…
Mais quelle est notre impression lorsque l’on prend place sur le Noblechairs Hero ?….
J’ai beau passer d’un fauteuil à l’autre, je le trouve aussi ferme que le Noblechairs Epic.
Il m’avait fallu un certain temps pour m’habituer à ce confort “spartiate” qui me rappelait le siège de mon Opel Meriva. Mais depuis que j’ai testé la gamme Epic (janvier 2017), je me suis fait à ce fauteuil, tenant tranquillement assis des heures durant, en train de taper les différents articles.
Au final, la notion du confort ne se joue pas seulement sur le contact de notre fessier sur l’assise, mais plus sur la liberté de mouvement que procure la gamme Hero qui bénéficie d’une plus large assise de par l’absence d’angulation au niveau des renforts latéraux…
…. Mais aussi de quelques dizaines de millimètres supplémentaires au niveau des lombaires qui l’air de rien ne sont pas négligeables.
Et ce même si le carénage lombaire reste identique au fauteuil Epic.
De plus, au niveau des épaules, les renforts sont plus évasés et on passe de 50 cm sur l’Epic à 54 cm sur le Hero.
De quoi ne pas se sentir engoncer dans le fauteuil.
Quid du soutien lombaire intégré et de sa molette de réglage ???
De par la présence des caches, sa position se révèle être un peu trop haute, ce qui demande une petite gymnastique à notre bras pour poser la main dessus.
3 tours et demi permettent de passer du réglage minimal au réglage maximal.
Même si l’amplitude n’est que d’une dizaine de millimètres, j’ai trouvé que le soutien engendré joue très bien son rôle et cela même sans tourner la molette à fond.
De plus, la position du bombement tombe nickel au niveau des lombaires.
Je n’avais pas réussi à m’habituer au coussin dédié à ce niveau, le trouvant trop ferme. Trop épais…Bref : trop encombrant. Avec l’intégration du mécanisme, la solution est enfin toute trouvée et je n’ai plus à placer dans la conclusion : “nous préférons carrément un système intégré au dossier comme on peut le trouver dans certaines voitures.”
Voilà qui est maintenant chose faite !
La position des accoudoirs se règle dans 4 directions comme la plupart des fauteuils de ce type.
Même si au début cela semble un peu gadget, cela se révèle au final très utile pour parfaire la position de nos avant-bras et coudes de part et d’autre du Noblechairs Hero.
D’autant que le plateau en lui-même dispose d’une superficie de contact nettement plus grande que sur l’Epic : 265 x 95 mm contre 235 x 75 mm.
On constate un léger jeu, mais qui reste du niveau du Noblechairs Epic ou de la concurrence, ni plus… ni moins.