Le montage : socket 1700
Le montage du waterblock sur notre configuration de test nécessite la backplate compatible avec le socket 1700 qui est pour le moment proposé en option.
Cette backplate prend en charge les entraxes des sockets 115x et 1700.
Nous ajustons le point de fixation sur la position externe.

Comme nous l’avons vu sur les différents manuels d’utilisation concernant l’installation du waterblock, Raijintek compense la différence de hauteur entre le socket 115x et le socket 1700 par rapport au PCB de la carte mère en modifiant la position des rondelles incluses dans le bundle.
Alors qu’avec le socket 115x, elles prennent place sur la face avant de la carte mère…

… Avec le socket 1700, elles se positionnent à l’arrière de la carte mère…

… En s’intercalant entre les points de fixation de la backplate et le PCB de ladite carte mère.

On positionne ensuite la backplate au dos de celle-ci.

Les rondelles étant en plastique, le PCB demeure isolé de tout contact avec les points de fixation métallique.

On prend soin de retourner la carte mère sans que la backplate décroche des orifices présents autour du socket.

Nous insérons les entretoises communes aux sockets 115x et 1700.

On entame le serrage à la main et au besoin nous le finalisons avec la clé fournie par la marque, sans pour autant forcer.

Mais revenons sur cette photo.
Le souci est que l’on peut constater que les points de fixation ne débordent pas du PCB, ils ne viennent même pas à fleur. Lorsque nous serrons les entretoises, celles-ci entrent en contact avec le PCB.
Mais comme elles ne disposent d’aucune protection sous la forme de rondelle en plastique, elles peuvent endommager la couche supérieure du PCB.

Raijintek fournit aussi la pâte thermique.
On vous laisse le choix de la méthode : pâte thermique qui se fait éclater par la pression du waterblock ou étalement au préalable de ladite pâte sur le CPU avec la petite spatule incluse dans le bundle.

On installe ensuite le waterblock sur le processeur.
Comme on peut le constater sur la photo, les orifices de la platine de fixation sont plus larges que la portion taraudée des entretoises.
Cela facilite la mise en place du waterblock avant d’installer les…

… Rondelles blanches.

Ces rondelles protègent la peinture qui recouvre la platine de fixation du ressort qui prend place par la suite.

Notamment lorsque nous allons finaliser l’assemblage en terminant par les vis à main dont le filetage va venir agripper les premiers tours du pas de vis de chaque entretoise.

Ces vis à main présentent une empreinte Torx, cependant Raijintek ne fournit pas le tournevis adéquat.
Mais peu importe, on peut tout à fait serrer chaque vis à la main sans avoir à forcer. Nous effectuons un vissage en adoptant un schéma en croix, tour par tour, pour une approche bien parallèle du waterblock sur le processeur.
Le serrage se fait à fond.

Le waterblock est maintenant bien installé sur le processeur.
D’un point de vue esthétique, il est clair que l’aspect chromé des différentes vis vient perturber le style du waterblock.

On installe les embouts sur le waterblock et nous allons passer ensuite au montage de la configuration dans le boitier PC.
En fonction de la taille de ce dernier, nous positionnons les autres composants du kit Scylla Elite CA240.

Voici un exemple de montage des différents composants que propose Raijintek afin de créer le circuit avec les éléments présents dans le kit Scylla Elite CA240/360.
Dans notre kit, le radiateur en 240 peut alors prendre place tant à l’avant du boitier que dans la partie supérieure. Le choix de l’emplacement se fait aussi en fonction de l’intégration du combo pompe/réservoir qui demeure d’une taille relativement conséquente.
D’autant qu’il faut aussi composer avec la taille de la carte graphique. Donc autant dire qu’il faut partir sur un boitier relativement grand.

Une fois que nous avons connecté les différents éléments composant le kit Scylla Elite CA240, nous allons pouvoir entamer le remplissage du réservoir.
Ce dernier dispose d’une entrée spécifique à cette opération sur sa partie supérieure.

Avant tout, nous allons disposer du papier Sopalin afin de protéger les composants de notre configuration d’une éventuelle fuite au niveau de nos embouts.
Une dernière vérification du serrage de ces embouts est d’ailleurs conseillée.
Nous transvasons le liquide de refroidissement de son contenant vers la bouteille pissette fournie par Raijintek.
Nous effectuons ensuite le remplissage du réservoir jusqu’à atteindre le niveau du tube acrylique supérieur.

Comme nous l’avons suggéré dans le chapitre “Le déballage”, la pissette de la bouteille Raijintek n’offre pas une forme qui facilite le remplissage du réservoir.
Son angle inférieur à 90° ne peut éviter le fait d’incliner la bouteille et du coup la partie émergée de la pissette ne peut plus aspirer le liquide…
De plus, la structure de cette pissette s’avère bien rigide et l’on ne peut pas donc forcer son angle.
En clair, on a plus vite fait de prendre un petit entonnoir et de verser le liquide directement dans le réservoir ou de se procurer une autre bouteille comme celle à droite sur la photo.

Une fois le réservoir bien rempli, nous allons activer la pompe DDC.
Lorsque l’on effectue le remplissage d’un circuit de Watercooling, il est fortement conseillé de ne brancher que la pompe tout en laissant les autres composants de la configuration débranchée.
Nous aurions bien aimé que la marque fournisse le connecteur de pontage ATX qui nous parait indispensable pour remplir le circuit en toute sécurité sans avoir à allumer le PC en lui même.
Cet accessoire permet de démarrer l’alimentation sans passer par la carte mère.
Tout en surveillant l’ensemble de notre circuit, à la recherche d’une éventuelle fuite, ainsi que le niveau du réservoir, nous appuyons sur le bouton de l’alimentation qui active la pompe DDC.
Cette dernière tourne à sa pleine vitesse (4800 tr/min) et aspire le liquide présent dans le réservoir pour l’envoyer dans le circuit de Watercooling. Cela remplit le waterblock et le radiateur jusqu’à ce que le liquide revienne dans le réservoir.
De ce fait, le niveau diminue dans le réservoir. Si le niveau devient trop bas avant que le liquide ne revienne dans le réservoir, on risque que la pompe aspire de l’air. On coupe l’alimentation et l’on refait l’appoint.
Une fois que le circuit est totalement rempli, on effectue un dernier appoint afin que le tube acrylique supérieur demeure émergé dans le liquide, cela évite d’entendre l’eau qui s’écoule taper sur la surface de l’eau.

Lorsque l’on active la pompe pour la première fois, celle-ci émet un bruit “désagréable”. Cela s’explique par le fait qu’elle aspire le liquide de refroidissement, mais aussi des bulles d’air.
Au bout d’un moment, le remplissage se stabilise et les bulles d’air vont peu à peu être piégées dans la partie supérieure du réservoir. C’est d’ailleurs pour cela que l’on ne doit pas totalement remplir le réservoir.
Dans les premières minutes, la pompe reprend son niveau sonore classique, toutefois on constate que le liquide demeure opaque.

Cet aspect est lié à la présence de minuscules bulles d’air qui sont constamment entrainées par la circulation du liquide de refroidissement.
Petit à petit, le phénomène va s’estomper et le liquide va reprendre de sa transparence.
Dans ce laps de temps, on vérifie l’absence de fuite au niveau des embouts.
On en profite aussi pour remuer le boitier PC un peu dans tous les sens pour que les petites bulles d’air emprisonnées dans le waterblock et dans le réservoir soient délogées et finissent leurs jours dans le réservoir.
Il est alors possible que l’on ait à nouveau besoin d’ajuster le niveau du liquide.
Au passage, nous avons constaté la formation d’un tourbillon dans la partie basse du réservoir par l’action de la pompe, et ce, même quand le liquide arrive par la partie supérieure dudit réservoir.
La présence du petit tube acrylique évite que la pompe aspire les petites bulles d’air créées par ce tourbillon. Toutefois, le réservoir ne dispose pas d’un accessoire comme avec la marque EKWB (dispositif anticyclone) qui casse justement ce tourbillon (ou vortex).

Une fois que nous sommes assurés de l’absence de fuites, nous allons pouvoir remettre en place les différents branchements électriques de notre configuration et bien sûr retirer les protections de papier absorbant que l’on a disposé pendant le remplissage du circuit de Watercooling.
On n’oublie pas de refermer l’entrée du réservoir qui nous a servis justement à remplir le circuit.
On connecte la prise 4-pins de la pompe sur la prise PUMP_Fan de notre carte mère, ce qui nous permet d’ajuster sa vitesse entre 2800 tr/min et 4800 tr/min conformément à sa gestion PWM.
On connecte les ventilateurs sur le contrôleur aRGB externe qui fait aussi fonction de HUB PWM. Ce dernier est connecté à la prise CPU_Fan de notre carte mère ce qui permet de modifier la vitesse des ventilateurs dotés de la gestion PWM, mais en raison du câblage de la prise 4-pins spécifique au HUB PWM, nous n’avons pas l’information sur la vitesse desdits ventilateurs.

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