Les éléments du fauteuil 2 :
Nous passons maintenant sur les deux éléments essentiels du fauteuil, à savoir le dossier et l’assise.
Le Skiller SGS4 est revêtu de similicuir de type PVC de couleur noire (mise a part la version Noir/Blanc).
Le fauteuil revêt deux aspects de PVC :
- Imitation d’un cuir classique doté d’un grain que l’on retrouve sur le cuir de vachette.
- Similicuir microperforé disposé sur les parties planes du dossier et de l’assise et visant à optimiser l’aération sur ces zones de contact.
L’épaisseur de ce PVC est assez conséquente, ce qui assure une bonne fiabilité dans le temps. Le relief du grain est plus prononcé que sur d’autres fauteuils comme le Hero Series.
Même si cette matière est moins noble que le cuir véritable, la différence d’aspect ne saute pas vraiment aux yeux. Certes, il ne vieillira par comme le cuir ce qui peut être aussi un bon argument. En outre, il est plus facile d’entretien.
Nous commençons par le dossier.
Il mesure 87 cm de hauteur sur 60.5 cm de largeur au niveau des épaules. Cette dernière mesure permet au modèle SGS4 de se différencier “largement” du modèle SGS3 dont la dimension est de 49.5 cm.
La distance tombe à 52.5 cm au niveau des lombaires en prenant en compte le bord externe des renforts latéraux. L’espace entre ces renforts mesure 33 cm dans la partie basse et se resserre à 31.5 cm dans la partie médiane avant de s’évaser au niveau des épaules.

Comme on peut le constater, le style s’inspire totalement des sièges-baquets que l’on retrouve dans le sport automobile.
Nous avons même les passages pour la ceinture de type harnais à 5 points… Ici, ils serviront plus pour passer les sangles du coussin lombaire voire celui du cou.
Forcement, nous n’avons rien de réellement innovant sur le design du fauteuil de type “Gaming”… De ce fait, les marques jouent sur les détails et chacune d’elles apporte ses propres solutions en matière d’esthétisme avec des formes spécifiques sur les passages de sangles ou un motif particulier engendré par les surpiqûres au niveau du dossier, sans oublier les différents logos brodés, voire emboutis, à même le similicuir.
Nous allons bien sûr passer au peigne fin les différentes approches que nous propose Sharkoon.
Alors que certaines marques mettent en place un revêtement en similicuir imitant les fibres de carbone sur la face externe du dossier, Sharkoon reste plus sage et reconduit l’imitation cuir de vachette qui vient ainsi habiller toute cette face du dossier.

La vue de profil révèle un dossier doté d’une inclinaison de 20° de sa partie haute par rapport au reste de la structure.
Cela a une incidence directe sur notre position et des personnes sont amenées à placer la tête plus ou moins en arrière en fonction de cette inclinaison pour qu’elle puisse justement entrer en contact avec le dossier… Du moins sans la présence du coussin des cervicales.
D’autres marques ont fait le choix d’accentuer nettement l’angle entre cette partie et le reste du dossier comme ici (44°) ou tout au contraire en passant par un dossier plus à plat comme là (8°).

Cette vue nous permet d’apprécier l’angle créé entre les renforts latéraux et la surface plane de la face interne du dossier.
La distance entre les renforts latéraux, en prenant en compte leur bord interne sur leur point culminant, est de 40.5 cm.
En contrebas, au niveau de la surface plane, la distance est mesurée à 33.5 cm.
On note que l’évasement au niveau des épaules est plus conséquent.
Le Skiller SGS4 est plus large que le Skiller SGS3 sans pour autant passer à côté du soutien latéral au niveau des lombaires. Cela se joue nettement plus au niveau des épaules où l’on se sentira moins à l’étroit.
Ceux qui justement préfèrent le genre de fauteuil plus enveloppant se tourneront alors vers le modèle SGS3.

La profondeur maximale des renforts latéraux est de 140 mm.
L’angle formé avec la partie plane du dossier est d’environ 12°.

Ces renforts sont habillés d’un similicuir reprenant l’aspect de cuir de vachette, et ce sur toutes les faces.
On note l’absence d’une quelconque surpiqûre !

Par contre, Sharkoon opte pour une finition de type passepoil prenant une couleur grise du moins sur notre version du fauteuil Skiller SGS4.
En effet, la couleur de ce bourrelet s’accorde avec la version du fauteuil, donc en bleu, vert, rouge ou noir pour le modèle Noir/Blanc.
Au passage, on visualise bien le relief du grain du similicuir, plus prononcé que celui d’un Road Warrior.

La qualité du similicuir semble excellente (épaisseur de 1.5 mm) tout comme le soin apporté aux coutures assemblant les différentes pièces entre elles.

Comme nous le disions plus haut, afin de se différencier de la concurrence, les marques jouent essentiellement sur les motifs des surpiqûres présentes sur les parties planes du fauteuil.
Chacun y va de son style, mais on retrouve généralement des losanges, plus ou moins nombreux et plus ou moins allongés.
Par contre, Sharkoon ne s’amuse pas à utiliser des fils de différentes couleurs s’associant ainsi à la version du Skiller SGS4. Non, là, nous avons uniquement du fil noir, histoire de ne pas trop surcharger les nuances.

Dans cette zone du dossier, le similicuir revêt un aspect microperforé.

En plus de créer des motifs, les surpiqures engendrent un léger relief au niveau du similicuir. Cela crée autant de petites poches d’air qu’il y a de formes géométriques. Ces coussinets contribuent à optimiser l’aération au niveau de cette surface de contact avec la partie basse de notre dos.

Le similicuir microperforé remonte assez haut au niveau du dossier, à hauteur des passages de sangles.
Cette zone est largement occupée par un écusson.

Un écusson de grande taille, mesurant 180 mm de hauteur sur 168 mm de largeur.
Entièrement brodé, il affiche le logo de la gamme des fauteuils Skiller avec le nom repris en toutes lettres et au centre l’initiale “S” stylisée.

On comprend pourquoi Sharkoon préfère garder un fil de couleur noire au niveau de ses surpiqûres.
Quelle que soit la version du Skiller SGS4, le fil utilisé dans les broderies du dossier revêt cette couleur grise.

Sur la partie haute du dossier prend place le logo Sharkoon brodé comme sur le coussin des cervicales.
Ainsi lorsque ce dernier est placé en position haute, le nom de la marque demeure visible.

Les différentes broderies ne souffrent d’aucun défaut, pas un fil ne dépasse.

Les passages des sangles sont en plastique noir.
Leur forme reprend la courbure du bord supérieur des renforts latéraux situés au niveau de nos épaules.

Le plastique se révèle être doté d’une bonne finition, plus travaillé dans les détails.
La finition générale reste tout aussi parfaite !
On ne note aucune faille que ce soit au niveau du similicuir que des coutures, pourtant cela ne manque pas de pièces à assembler entre elles et à faire coïncider avec la structure plastique de ces passages de sangles.

Le passepoil remonte sur les épaules et fait le tour en passant par le sommet du dossier.
L’utilisation de ce bourrelet est un choix comme un autre et bien que tout ce qui a trait à l’esthétique demeure totalement subjectif, on aime ou l’on n’aime pas, mais il s’agit bien une autre manière de souligner la forme de ce dossier et de se démarquer de la concurrence qui utilise les surpiqûres.
Au moins, Sharkoon ne pousse pas le vice à intégrer un rétroéclairage RGB dans son passepoil…

Sur les côtés, nous avons les vis de fixations en attente que l’on devra retirer pour monter le dossier sur l’assise.
Tout comme les vis incluses dans le bundle, elles revêtent un aspect nickelé noir.

Alors que sur la face interne du dossier, dans sa partie haute, nous avons le logo de la marque brodé, sur sa face externe c’est le nom de la gamme des fauteuils “Gaming” Sharkoon qui prend place.
Après tout, nous n’allions pas laisser cette face du dossier nu comme un ver.

Ici aussi, le soin apporté aux différentes coutures révèle une très bonne finition.

L’assise mesure 57 cm de profondeur sur 59 cm dans sa plus grande largeur en prenant en compte la couture externe des bords relevés.
La partie plate où vont venir se poser nos cuisses mesure 40 cm dans sa partie la plus large et diminue au fur et à mesure que l’on s’approche du fond de l’assise pour atteindre 37 cm.
Nous enlevons 8 cm à la profondeur de l’assise lorsque le dossier est en place.
Au passage, on constate que le système d’articulation avec le dossier est déjà en place tout comme les accoudoirs.

Il est un endroit où chaque marque propose sa solution, c’est sous l’assise…
C’est un lieu stratégique, car cela modifie la sensation de confort en fonction du type d’éléments installés à ce niveau ainsi que de leur nombre.
Sharkoon adopte une technique assez proche d’Oraxeat et complètement différente de celle que l’on trouve sur le T2 Road Warrior ou sur le Hero Series.
Certes on retrouve des sangles vertes et des barres en acier, mais leur disposition est propre à la marque. Nous avons un mélange des genres.

Nous avons trois larges barres en acier.
Deux d’entre elles mesurent 50 mm de large et sont équipées des vis qui permettent la fixation du mécanisme du Skiller SGS4.
Une troisième barre de renfort de 60 mm de large prend position entre les deux précédentes et intègre les points de fixation des accoudoirs.
Si l’on se réfère au fauteuil de chez Oraxeat, le MX800 qui s’approche le plus de la conception du Skiller SGS4, Sharkoon nuance la position d’une des deux sangles vertes.
Il s’agit d’une sangle élastique de 45 mm de large qui est doublée.
Au lieu de prendre position à l’arrière de l’assise comme sur le MX800, elle vient s’insérer entre la barre arrière et la centrale.

Du coup, la place laissée libre par cette sangle est alors occupée par une quatrième barre de renfort qui demeure cependant nettement moins épaisse que les trois autres et ne mesure que 25 mm de largeur.
Avec toutes ses possibilités, on imagine bien un logiciel qui détermine le type de renfort ainsi que sa position sur les différentes zones de l’assise afin de procurer le confort voulu en fonction du type de mousse présente au sein de l’assise.

La seconde sangle élastique garde la même place que celle qui est présente sur le MX800 et se positionne à l’avant de l’assise afin “d’absorber le poids” de nos cuisses.

Les accoudoirs sont donc déjà assemblés sur le fauteuil et l’on remarque la forme oblongue des trous de fixations.
Cela permet d’ajuster l’écartement des axes de ces accoudoirs avec un débattement supplémentaire d’une vingtaine de millimètres.
Nous avons quatre vis M8 de chaque côté afin d’assurer la bonne fixation de ces appuis-bras.

Si jamais il nous prend l’envie de retirer les accoudoirs sans vouloir toucher à cet écartement, nous avons deux vis spécifiques au montant dudit accoudoir.

Alors que ces éléments prennent place sous l’assise et ne sont donc pas visibles, on note le soin apporté aux vis ainsi qu’aux différentes barres de renforts avec un revêtement nickelé noir pour les unes et une peinture époxy noire brillante pour les autres.

Un tissu noir vient isoler la mousse prenant place à l’intérieur de l’assise au sein du châssis en acier.
Tout comme pour le dossier, cette mousse est à base de Polyuréthane avec une densité de 60 (dossier) à 70 (assise) kg/m3.
Ce chiffre pourrait nous faire croire que le fauteuil risque d’être excessivement ferme. Cependant, cela traduit principalement sa durée dans le temps et elle ne se tassera pas aussi facilement qu’une mousse de faible densité.
De plus, nous avons d’autres éléments qui jouent sur la notion du confort comme les pièces disposées sous l’assise. Le type de revêtement est aussi influent en fonction de son épaisseur et de la façon dont il est installé sur la mousse. En effet, plus le similicuir est tendu, plus il bride le rôle de la mousse qu’il recouvre (c’est le cas pour Noblechairs).
Nous allons voir que la marque propose une autre solution afin d’optimiser le confort de l’assise.

Sur tout le périmètre de l’assise, on note la présence d’un cadre tubulaire toujours en acier, sur lequel viennent s’agrafer les différentes parties du similicuir afin d’assurer la tension adéquate.
Cela afin d’éviter d’avoir des plis tout en gardant une certaine souplesse.

La partie centrale de cette assise revêt un similicuir doté de microperforation.
Tout comme pour le dossier, le but est toujours d’améliorer l’aération et donc d’optimiser le ressenti de confort.
La plupart des concurrents répercutent les motifs présents sur le dossier, engendrés par les surpiqûres, au niveau de cette assise. Sharkoon en a décidé autrement. Il est probable que la marque juge que le frottement généré par le pantalon puisse mettre à mal les différentes surpiqûres surtout si le pantalon est doté de rivets comme un jean.
Point de motif, cependant, on note la présence d’une ligne de surpiqûres qui démarque la partie plane et horizontale de…

… La partie légèrement relevée qui part sur une pente ascendante vers l’avant du fauteuil.

Point de motif donc, ni de broderie d’ailleurs… Par contre, la marque ne peut s’empêcher d’apposer sa petite signature sur cette assise sous la forme d’une étiquette en tissu positionné sur le bord droit à proximité du renfort latéral.

Alors que sur les renforts du dossier, nous n’avions aucune surpiqûre, elles sont bien présentes sur les renforts latéraux de l’assise.
Celles-ci sont positionnées sur le bord interne, le bord externe reprend le passepoil de couleur grise qui vient souligner la forme curviligne de ces renforts.

Quelle que soit le type du similicuir, il présente dans les deux cas un grain assez marqué.
Il a aussi l’avantage de résister aux griffures, certes peut-être pas celle d’un chat, mais par exemple les frottements des rivets de notre jean.

Ici aussi, le fauteuil jouit d’une bonne finition tant au niveau des coutures que des surpiqûres.

Sur cette photo, nous visualisons bien les deux parties de l’assise délimitée par cette ligne de surpiqûres positionnée sur le tiers arrière.
Alors que ce dernier reste plat, la partie antérieure adopte cette légère pente ascendante.

Nous avons une épaisseur de 100 mm sur le bord arrière de l’assise.
La marque ne cherche pas à tendre complètement son similicuir, ce qui permet d’obtenir une certaine souplesse malgré la forte densité de la mousse.

Le bord avant de l’assise est doté d’une épaisseur, plus conséquente, de 130 mm. cela permet d’avoir les cuisses légèrement relevées.

Ici aussi, nous notons une certaine souplesse comparable à la partie arrière de l’assise.

Les renforts latéraux, visant à caler les cuisses sur les côtés de l’assise, ont une profondeur en interne de 70 mm.
Ils présentent une faible inclinaison de 12° par rapport à la verticale.

On remarque que ces renforts sont totalement indépendants de l’assise !
Un concept que nous avons déjà eu l’occasion de voir sur le MX800 d’Oraxeat.
Ainsi Sharkoon découple la tension du similicuir en place sur l’assise par rapport au similicuir installé sur les renforts. En raison de la verticalité de ces derniers, nous n’aurions pu avoir un tel angle dans la mise en place du similicuir sans ce procédé.

Du coup, nous avons une assise en trois parties avec les deux renforts latéraux de chaque côté totalement indépendants de la partie plane de l’assise.
Cela permet de mieux repartir la tension du PVC sur cette partie centrale sans subir la contrainte des renforts latéraux. D’autant que ces derniers demeurent beaucoup moins évasés que chez la concurrence…

La mise en place du similicuir dédiée uniquement à la partie plane de l’assise, doté d’une tension spécifique, permet alors d’optimiser la sensation de confort de notre popotin sur le fauteuil Skiller SGS4, partie de notre corps beaucoup plus exigeante quand il s’agit de rester assis un certain temps…
Quand on revient sous l’assise, on remarque en effet que nous avons deux niveaux d’accroche du PVC sur les bords latéraux.
Les agrafes supérieures se chargent de tendre le PVC au niveau des renforts alors que les agrafes du second niveau (plus interne) se chargent uniquement de la partie centrale de l’assise.
On peut même passer notre main jusque sous le fauteuil entre le renfort et la partie centrale (histoire de retirer les quelques miettes qui se seraient glissées pendant notre repas devant l’écran PC…).

Les appuis-bras ont une structure en plastique et s’insèrent sur un montant en aluminium.
Le plateau, de forme rectangulaire, mesure 270 mm de long sur 100 mm de large.
Les coins sont arrondis et les bords biseautés. La surface réellement plane est réduite à 225 mm sur 75 mm.

Le plateau est doté d’une épaisseur de 28 mm.
Sa structure interne en plastique est recouverte de polyuréthane…

… Qui lui confère un minimum de souplesse qu’apprécieront nos coudes, plus qu’une simple structure entièrement en plastique dur.

Comme une majorité des fauteuils “Gaming” qui entrent dans la catégorie haut de gamme, les accoudoirs du Skiller SGS4 se révèlent être réglables dans 4 directions d’où la notion de concept “4D”.
En appuyant sur le bouton situé dans le coin avant et interne du plateau, nous allons pouvoir déplacer le plateau plus ou moins en avant.

Nous avons un débattement total de 50 mm.
25 mm vers l’avant et 25 mm vers l’arrière par rapport au montant central, avec la présence de 5 crans d’arrêt.

Nous avons un second bouton placé au milieu du bord interne, sous le plateau.

Il permet de mouvoir ce dernier latéralement, dans le sens de sa largeur.
Nous avons un ajustement total de 20 mm. +10 mm ou -10 mm par rapport au montant central avec une position centrale.

Un troisième bouton prend place sur le haut de la partie externe du montant de l’accoudoir.

En soulevant celui-ci, nous allons modifier la hauteur du plateau.
Nous avons un ajustement sur 90 mm ce qui permet de passer le plateau d’une hauteur de 285 mm par rapport à la base de l’assise jusqu’à 375 mm.
On totalise 7 crans d’arrêt.

La position haute permet de visualiser la structure interne en aluminium du montant, aluminium anodisé noir.

La dernière direction est une rotation du plateau sur son montant d’environ 40°, sous la forme de trois positions : -20°, 0° et +20°.
Là, point de demi-mesure ni de bouton de déclenchement… On tourne le plateau en forçant dessus dans un sens ou dans l’autre.

Dernier élément du fauteuil : le système d’articulation du dossier sur l’assise.
Deux longerons en acier prennent en charge le dossier.
L’attache de gauche est totalement libre.

Tandis que celle de droite, dont la base est dotée de multiples crans d’arrêt repartis sur un arc de cercle, est assujettie à une manette dotée d’un système de ressort sous tension qui permet d’ajuster l’inclinaison du dossier.
Les caches en plastique arborent quelques motifs en relief.

La manette en acier dispose d’un manchon en plastique doté de bords biseautés.

Nous avons une petite préférence pour la manette du Noblechairs aux formes plus arrondies.
Un détail nous interpelle : elle nous semble trop proche du carénage en plastique ce qui va limiter sa bonne prise en main.

