Les éléments du fauteuil 1 :
Le pied du Skiller SGS4 se présente sous la forme d’une étoile à 5 branches de couleur noire mate.
Chacune des branches mesure 350 mm, de quoi bien stabiliser l’ensemble.

La base est moulée par injection d’aluminium sous pression. Nous avons une bonne épaisseur au niveau de la paroi, même plus conséquente au centre, le tout est doté de renforts internes permettant de rigidifier la structure des cinq branches.
Nous ne devrions pas voir le vérin traverser la base au fil du temps, comme cela peut arriver sur les bases en plastique dépourvues d’un insert en métal à ce niveau.

Tout comme au niveau des points de fixations des roulettes qui auraient tendance à prendre du jeu avec le temps.

Chaque marque y va de son style quant au profil de l’aluminium.
Sharkoon opte pour une forme classique tout en rondeur.

L’orifice central est conique avec un diamètre supérieur de 50 mm et un diamètre inférieur de 47 mm. Cela optimise la prise en charge du vérin à gaz.
Avec l’aluminium comme matière, la base est faite pour durer dans le temps.

Nous avons ensuite la pièce maîtresse qui prend place sous l’assise du siège et qui s’articule avec le pied, plus précisément le vérin pneumatique.
Sa structure en acier de bonne épaisseur lui confère un poids assez conséquent.
Le mécanisme est, dans l’ensemble, identique à celui que l’on trouve chez la concurrence comme Noblechairs, Oraxeat ou Corsair. C’est le meilleur système à l’heure actuelle, doté d’une bascule de l’assise nettement plus douce et plus sensible que sur le mécanisme que l’on peut trouver sur le T1 Race qui équipe aussi le Skiller SGS1 et 2.

Les deux manettes de contrôles sont déjà en place.

Une étiquette nous informe sur les risques que l’on prend si l’on s’aventure à démonter le capot protégeant le mécanisme.

La grosse molette en plastique permet d’ajuster la tension du ressort qui interagit sur le basculement de l’assise du fauteuil (amplitude de 14°).
En tournant la molette dans le sens de la flèche “+”, nous augmentons la tension du ressort, ce qui durcit le mouvement de bascule.
Au contraire, en tournant la molette dans le sens de la flèche ” – “, nous relâchons le ressort et la bascule est nettement plus aisée, nécessitant moins d’effort pour son déclenchement.

Juste en arrière, nous avons l’emplacement où vient se loger la partie haute du vérin.
On aperçoit le taquet en acier qui va appuyer sur le piston par le biais d’une action sur la manette de droite.

La manette de gauche permet de bloquer la bascule de l’assise voire l’angle de bascule sur 3 niveaux supplémentaires en plus de la position initiale.

Nous notons aussi la présence d’un large cache en plastique pour éviter que la poussière ne vienne se loger au niveau du mécanisme.

Comme la plupart des constructeurs, la marque opte pour l’ajout de deux coussins qui viennent choyer nos lombaires et notre cou.
Sharkoon ne semble pas encore prêt pour intégrer le soutien lombaire directement dans le dossier comme sur les fauteuils de nos voitures…
La photo ci-dessous présente le coussin dédié au soutien des cervicales. Il adopte une forme en nœud papillon, rien de tel afin d’accueillir efficacement notre nuque lorsque l’on se relâche complètement sur le dossier du Skiller SGS4.
Il mesure 260 mm de long sur 180 mm de large au niveau des bords et 140 mm au niveau du centre.

Nous gardons la couleur noire en ce qui concerne la version de notre Skiller SGS4. Les coussins prennent la couleur verte, bleue ou rouge sur les versions dotées de ces différents coloris.
Le logo de la marque est brodé à même le tissu avec un fil qui reste neutre : gris pour notre version ou noir.

Sharkoon opte pour un revêtement en tissu délaissant le similicuir au fauteuil.
Il semble que la matière soit constituée de microfibres, mais le toucher demeure différent de celui que l’on peut avoir sur le Noblechairs. Cela reste neutre, voire un peu plus rêche que la concurrence. Nous ne retrouvons pas réellement cet aspect velours.
Les coutures sont nettes et bien réalisées.

A l’arrière, nous avons une sangle élastique…

… Qui comporte un système d’attache rapide.
Ce qui permet de glisser le coussin par le haut du fauteuil ou de l’insérer entre les ouvertures du dossier.
On note que la marque double la sangle élastique sur toute sa longueur contrairement à ce que propose la concurrence.

Sous la sangle se dissimule une fermeture éclair.

Elle permet de retirer la housse et ainsi d’accéder à une enveloppe en tissu blanc qui renferme non pas une garniture en mousse, mais un mélange de fibres.
Cela évite que ces dernières passent au travers du revêtement en tissu.

L’épaisseur au centre du coussin est d’environ 105 mm.

La densité de ce coussin se révèle relativement ferme par rapport à ce que d’autres marques proposent en matière de densité.
Le rembourrage semble plus dense, mais le tissu joue aussi un rôle dans ce ressenti. Il est plus épais que le simple tissu en microfibres classique sans pour autant présenter un accueil aussi spartiate que les coussins revêtus de similicuir, renforçant encore plus la densité du rembourrage.

Le second coussin prend place sur le bas du siège et vient s’occuper de nos lombaires.
Il reprend le même design que le coussin de la nuque avec son revêtement en tissu et la broderie. Sauf que cette fois-ci ce n’est pas le logo de la marque qui est brodé, mais le nom de la gamme des fauteuils “Gaming” de Sharkoon.
On garde toujours la couleur grise ou noire du fil en fonction des versions du Skiller SGS4.
De forme rectangulaire, il mesure 300 mm de long sur 190 mm de large.

Le coussin fait 75 mm d’épaisseur en son centre. Les bords supérieur et inférieur adoptent un biseau curviligne afin d’épouser au mieux la courbure de notre bas du dos.

A l’arrière du coussin, nous avons deux sangles élastiques.

Elles sont munies d’un système d’attache rapide en plastique noir.

Tout comme sur le coussin des cervicales, elles sont aussi doublées sur toute leur longueur.

Le point d’attache de ces sangles est juste localisé au niveau de la couture du revêtement en tissu. Cependant, la couture semble être bien réalisée et devrait endurer la tension des sangles à laquelle elles sont soumises une fois le coussin des lombaires en place au niveau du dossier du Skiller SGS4.

Point de fermeture éclair, Sharkoon passe cette fois-ci par un système de fermeture de type Velcro doté d’un rabat afin de ne pas être en contact avec le similicuir du dossier et abîmer ce dernier en raison des mouvements répétés de notre dos.
La garniture est aussi différente et la pochette remplie de fibres laisse place à un pain de mousse.

Le soutien s’avère assez ferme… Nettement plus que celui des cervicales.

Sharkoon nous informe que l’on peut nettoyer à la machine à laver les couvertures des coussins en tissu avec un programme à 30°.
