L’assise :
L’assise mesure 56 cm de profondeur sur 52 cm dans sa plus grande largeur.
Nous enlevons 5 cm à la profondeur de l’assise lorsque le dossier sera en place.

Il est un endroit où chaque marque propose sa solution, c’est sous l’assise…
C’est un lieu stratégique, car cela modifie la sensation de confort en fonction du type d’éléments installés dans cette zone ainsi que de leur nombre.
On peut constater qu’au sein d’une même marque, l’approche peut différer entre les modèles et c’est d’ailleurs le cas pour Oraxeat qui opte pour une technique spécifique sur son TK800F.
En effet, la disposition est totalement différente de celle que l’on peut voir sur son MX850 ou son XL800.

La présence d’une large plaque en acier qui relie les deux traverses nous est familière.
Le dispositif n’est pas sans rappeler celui que l’on peut voir sur les fauteuils Noblechairs.

Toutefois, Oraxeat modifie l’aspect de ses traverses avec un profil en acier en “U” évasé et retravaillé par l’adjonction de reliefs qui viennent renforcer la rigidité structurelle.

Ces deux longerons prennent en charge le mécanisme de bascule du fauteuil.
Les 4 vis M8 sont d’ores et déjà en place sur les points de fixation.

Contrairement à ce que l’on peut voir sur le Noblechairs TX, Oraxeat ne rajoute aucune sangle élastique sous l’assise de son TK800F.

Un tissu vient isoler la mousse prenant place à l’intérieur de l’assise au sein du châssis en acier.
Tout comme pour le dossier, cette mousse est à base de polyuréthane.
Il s’agit d’une mousse froide à pores ouverts et conformément à ce procédé de fabrication, sa structure évite l’accumulation de l’humidité et régule la chaleur.
La densité de cette mousse est de 55 kg/m3.

Sur tout le périmètre de l’assise, on note la présence d’un cadre tubulaire en acier, sur lequel viennent s’agrafer les différentes pièces de tissu afin d’assurer la tension adéquate.
Cela afin d’éviter d’avoir des plis tout en gardant une certaine souplesse.
On note que ce n’est pas le tissu déperlant qui est directement agrafé à ce cadre, Oraxeat y adjoint une petite bande de tissu intégrant un passepoil.

Les accoudoirs sont donc déjà montés sur le fauteuil et l’on remarque la forme oblongue des trous de fixations.
Cela permet d’ajuster l’écartement des axes de ces accoudoirs avec un débattement supplémentaire d’une quinzaine de millimètres.
Nous avons quatre vis M8 de chaque côté afin d’assurer la bonne fixation de ces accotoirs.

Si jamais il nous prend l’envie de retirer les accoudoirs sans vouloir toucher à cet écartement, nous avons deux vis spécifiques au montant dudit accoudoir.

Tout comme pour le dossier, l’assise est entièrement revêtue de ce tissu déperlant.
La largeur entre les systèmes d’articulation est de 45 cm.

L’assise s’évase au fur et à mesure que l’on s’approche de son bord antérieur et atteint un maximum de 52 cm de largeur peu après l’emplacement des montants des accoudoirs avant de rétrécir tout en formant des angles arrondis.

Nous retrouvons l’aspect tissé de ce tissu qui recouvre autant la surface plane de l’assise que les renforts latéraux.

Tout comme sur le dossier, nous avons une bande de tissu gris clair qui se positionne sur la bordure de ces renforts.

Des renforts ou peut-être devrions-nous utiliser le terme d’extensions vu que l’assise de notre TK800F est nettement plus plate que celle du modèle MX800.

Leur faible inclinaison (30°) permet de profiter de toute la largeur de l’assise sans que nos cuisses soient “refoulées” au centre de la zone plane comme cela peut être le cas sur un fauteuil comme le T3 Rush de Corsair.
Nos cuisses se retrouvent plus à l’aise comme sur le MX850, pouvant vaquer tranquillement sur les bords.

Les coutures assemblant les différentes pièces de tissu s’associent, tout comme sur le dossier, à des surpiqures.

La qualité d’exécution est toujours au rendez-vous.
Bien que parfois, on peut constater une petite erreur.

Alors que le tissu recouvre d’un seul tenant la profondeur de l’assise d’un Noblechairs TX, Oraxeat met en place deux pièces de tissu.

Même si la couture est certainement bien réalisée, il ne nous semble pas judicieux d’avoir opté pour cette approche.
D’autant que la couture s’accompagne ici aussi d’un jeu de surpiqures.
Ces dernières vont à priori subir les frottements de nos cuisses les mettant à mal au fil du temps. Tout comme Noblechairs ou même Corsair, nous serions aussi partis sur une seule pièce de tissu pour recouvrir toute la profondeur de l’assise.

Sur cette vue, on aperçoit le léger galbe donné à l’assise permettant d’optimiser la position de notre fessier dans cette zone.
Nous avons une épaisseur de 70 mm sur le bord arrière de l’assise.

Le bord avant de l’assise est doté d’une épaisseur de 125 mm. Cette nette différence permet de relever les cuisses, favorisant la notion de confort.

Sur la vue de profil, on note la position perpendiculaire des montants des accoudoirs par rapport à l’assise.
On se rend aussi bien compte de la différence d’épaisseur entre le bord avant et le bord arrière de cette assise.

Les accoudoirs adoptent le concept 4D avec un plateau qui s’oriente sur 4 axes.
Ce dernier mesure 280 mm de long sur 100 mm de large dans ses plus grands axes.

Oraxeat a quelque peu modifié l’aspect de ces plateaux par rapport à ses autres fauteuils.
Les arêtes comme les coins sont arrondis, par ailleurs la marque a aussi travaillé sur le plateau en lui-même.

La surface du plateau n’est pas totalement plane, mais très légèrement concave.
De plus, on note que la zone antérieure s’affaisse sensiblement.
Une manière d’optimiser le confort pour nos avant-bras.

La structure interne en plastique est recouverte d’une matière en polyuréthane.

Cette matière lui confère une certaine souplesse qu’apprécieront notamment nos coudes, ne serait-ce que par rapport à un plateau entièrement en plastique dur.

Une large manette prend place sur le haut de la partie externe du montant de l’accoudoir.
On note au passage que la base du plateau est métallique.

En soulevant cette manette, nous allons modifier la hauteur du plateau.
Nous avons un ajustement sur 60 mm ce qui permet de passer le plateau d’une hauteur de 330 mm par rapport à la base de l’assise jusqu’à 390 mm.
On totalise 7 crans d’arrêt.

La position haute permet de visualiser la structure interne en aluminium du montant.

Un bouton est placé au milieu du bord interne, juste sous le plateau.

Il permet de mouvoir ce dernier latéralement, dans le sens de sa largeur sur 20 mm.
Nous totalisons 4 points d’arrêt.

Sur le bord interne du plateau, mais plus en avant, un second bouton permet d’effectuer deux actions.

Nous allons pouvoir déplacer le plateau plus ou moins en avant.
Nous avons un débattement total de 36 mm.
18 mm vers l’avant et 18 mm vers l’arrière par rapport au montant central, avec la présence de 5 crans d’arrêt.

Il permet aussi d’engendrer une rotation du plateau sur son montant avec une amplitude de -45° à +45°.
Contrairement à d’autres marques de fauteuils testés, il est inutile de forcer la rotation sans maintenir ce bouton appuyé au risque d’endommager le mécanisme.
Cela permet notamment de s’appuyer sur les accoudoirs en voulant se relever sans que ces derniers engendrent une quelconque rotation.

Dernier élément du fauteuil : le système d’articulation du dossier sur l’assise.
Deux longerons en acier prennent en charge le dossier.
L’attache de gauche est totalement libre.
Oraxeat a quelque peu modifié l’aspect des caches en plastique protégeant ces articulations.
Ils sont nettement plus sobres et bien plus arrondis par rapport à ceux du MX850.

On note que la marque a laissé en place sur les longerons la vis qui sert à fixer les caches latéraux.

D’autre part, et c’est d’ailleurs peu courant, on peut voir une partie du mécanisme d’inclinaison du dossier avec cette structure métallique enroulée sur elle-même qui joue le rôle du ressort.
Cette zone sera dissimulée par le flanc du dossier une fois le fauteuil entièrement monté (ou tout du moins en partie).

Ce ressort s’associe à une pièce en acier dotée de multiples crans d’arrêt repartis sur un arc de cercle afin de permettre l’inclinaison du dossier sur plusieurs niveaux.
Généralement, une manette émerge à l’avant du mécanisme tout contre l’assise.
Avec les fauteuils d’Oraxeat, nous trouvons que cette manette est un peu trop près du bord de cette assise contrairement à un fauteuil comme celui de Noblechairs.
Force de constater que la marque a complètement revu la position de sa manette, l’insérant tout contre le cache de l’articulation.

Il est clair qu’avec ce nouvel emplacement, on ne vient pas “griffer” le revêtement du fauteuil.
Toutefois, nous verrons si le fait d’être littéralement contre le cache en plastique ne vient pas gêner sa manipulation.

Pour le moment et comme le conseille l’étiquette accrochée au montant de l’articulation, il est fortement déconseillé de faire “mumuse” avec la manette lorsque le fauteuil n’est pas encore assemblé.
D’une, le longeron se rabat immédiatement contre l’assise dès que l’on relève cette manette et si vous avez laissé trainer la main dans la direction qu’a pris le longeron… Aïe…
De deux, il faut que ce longeron reste à 90° (ou plus) par rapport à l’assise pour faciliter la fixation du dossier.

