L’assise :
L’assise mesure 58 cm de profondeur sur 52 cm dans sa plus grande largeur.
Nous enlevons 10 cm à la profondeur de l’assise lorsque le dossier sera en place.

Il est un endroit où chaque marque propose sa solution, c’est sous l’assise…
C’est un lieu stratégique, car cela modifie la sensation de confort en fonction du type d’éléments installés à ce niveau ainsi que de leur nombre.
Noblechairs adopte sa propre technique complètement différente de celle que l’on trouve sur un T3 Rush ou sur un Oraxeat XL800.
Certes, on retrouve une sangle et des barres en acier, mais leur disposition est propre à la marque.
Par ailleurs, c’est la seule qui utilise une plaque en acier reliant les deux barres.

Cette plaque est soudée aux deux longerons qui prennent en charge le mécanisme de bascule du fauteuil.

4 orifices sont taraudés afin d’accueillir les vis M8 du bundle pour fixer le mécanisme.

Dans la partie arrière de l’assise, on trouve une bande élastique doublée mesurant 45 de large.

Là où les autres marques disposent de deux à trois bandes élastiques, Noblechairs se contente d’une seule sangle, tout en laissant libre la partie avant de l’assise.
Nous ne manquerons pas de décrire plus tard notre propre ressenti par rapport au confort.
On constate que, quel que soit le modèle des fauteuils Noblechairs, la disposition des éléments sous l’assise demeure identique.
Un tissu vient isoler la mousse prenant place à l’intérieur de l’assise au sein du châssis en acier.
Tout comme pour le dossier, cette mousse est à base de polyuréthane.
Il s’agit d’une mousse froide à pores ouverts et conformément à ce procédé de fabrication, sa structure évite l’accumulation de l’humidité et régule la chaleur.
La marque ne communique aucune valeur concernant la densité de cette mousse.

Sur tout le périmètre de l’assise, on note la présence d’un cadre tubulaire en acier, sur lequel viennent s’agrafer les différentes pièces de tissu afin d’assurer la tension adéquate.
Cela afin d’éviter d’avoir des plis tout en gardant une certaine souplesse.

On remarque la présence d’une étiquette, portant le logo de la marque, cousu sur la bordure du revêtement en cuir synthétique.

L’un des accoudoirs est déjà en place sur le fauteuil, nous fixons le second qui est laissé à part dans le colis afin d’optimiser le rangement des différents éléments et éviter que le dossier ne soit trop pris en sandwich par les deux accotoirs.
On remarque la forme oblongue des trous de fixations.
Cela permet d’ajuster l’écartement des axes de ces accoudoirs avec un débattement supplémentaire d’une vingtaine de millimètres.
Nous avons trois vis M8 de chaque côté afin d’assurer leur bonne fixation.

Si jamais il nous prend l’envie de retirer les accoudoirs sans vouloir toucher à cet écartement, nous avons deux vis spécifiques au montant dudit accoudoir.

Tout comme pour le dossier, l’assise est entièrement revêtue de ce cuir synthétique “High Tech”.
La largeur entre les systèmes d’articulation est de 46 cm.

L’assise s’évase au fur et à mesure que l’on s’approche de son bord antérieur et atteint un maximum de 52 cm de largeur peu après l’emplacement des montants des accoudoirs avant de rétrécir tout en formant des angles arrondis.
La zone plane, vêtue de similicuir noir, passe de 30 cm à 37 cm.

Nous retrouvons le style du dossier avec l’effet matelassé présent sur la face interne des renforts latéraux habillée de cuir synthétique “High Tech” rouge.
Le similicuir blanc revêt la bordure de ces renforts.

Une bordure qui s’élargit au fur et à mesure que l’on approche du bord antérieur de l’assise, là où le renfort s’affaisse totalement pour se fondre avec la zone centrale de cette assise.

Ici, le Legend s’inspire plus du style de l’Icon avec des bords légèrement relevés.

L’inclinaison des renforts est plus accentuée que sur le modèle Hero, mais moins prononcée que sur le modèle Epic.
On relève un angle d’environ 35° par rapport au plan horizontal de l’assise.
Cette disposition permet de profiter de toute la largeur de l’assise sans que nos cuisses soient “refoulées” au centre de l’assise comme cela peut être le cas sur un fauteuil comme le T3 Rush de Corsair (plus verticalisé que sur le fauteuil Epic).

Ici aussi, Noblechairs joue sur l’alternance de la couleur du fil des surpiqures.

Le fil rouge sur le cuir blanc.
Le fil blanc sur le cuir rouge (et sur le cuir noir).
Cet aspect s’avère moins discret que sur les autres coloris du Legend.

Contrairement au modèle Epic, les renforts latéraux se prolongent jusqu’au bord de l’assise.
Cela permet de limiter le nombre de pièces de tissu et par conséquent le nombre de coutures.
L’angle arrondi favorise le confort de la face postérieure de nos cuisses.
On note l’aspect massif du bord antérieur de l’assise qui tombe à la verticale, à l’opposé de l’assise d’un T3 Rush plus “pointue”.

Sur cette vue, on aperçoit le léger galbe donné à l’assise permettant d’optimiser la position de notre fessier à ce niveau.
Nous avons une épaisseur de 60 mm sur le bord arrière de l’assise.

Le bord avant de l’assise est doté d’une épaisseur de 130 mm. Cette nette différence permet de relever les cuisses, favorisant la notion de confort.

De profil, on note l’inclinaison des montants des accoudoirs se projetant vers l’avant de l’assise.
Un concept repris des modèles Icon et Epic, mais absent sur le fauteuil Hero.
Sans empiéter sur la plus grande largeur de l’assise, cela permet à Noblechairs de positionner plus en avant les plateaux des accotoirs sans que les montants viennent buter contre les renforts latéraux.
Une contrainte que nous avions relevée sur le fauteuil S300EX de Nitro Concepts.

Les accoudoirs adoptent le concept 4D avec un plateau qui s’oriente sur 4 axes.
Ce dernier mesure 270 mm de long sur 105 mm de large dans ses plus grands axes.
Le bord interne est plat alors que le bord externe présente une forme concave.

Les bordures présentent un aspect biseauté, légèrement arrondi et plus lisse que l’aspect granité de la surface du plateau.

Sa structure interne en plastique est recouverte de polyuréthane…

… Qui lui confère une certaine souplesse qu’apprécieront nos coudes, ne serait-ce que par rapport à une matière plastique classique nettement plus rigide.

Une large manette prend place sur le haut de la partie externe du montant de l’accoudoir.
On note au passage que la base du plateau est métallique.

En soulevant cette manette, nous allons modifier la hauteur du plateau.
Nous avons un ajustement sur 70 mm ce qui permet de passer le plateau d’une hauteur de 290 mm par rapport à la base de l’assise jusqu’à 360 mm.
On totalise 7 crans d’arrêt.

La position haute permet de visualiser la structure interne en aluminium du montant, aluminium bénéficiant d’un traitement de surface nickelé noir.

Un bouton est placé au milieu du bord interne, juste sous le plateau.

Il permet de mouvoir ce dernier latéralement, dans le sens de sa largeur sur 20 mm.
Nous totalisons 4 points d’arrêt.

Sur le bord interne du plateau, mais plus en avant, un second bouton permet d’effectuer deux actions.

En appuyant dessus, nous allons pouvoir déplacer le plateau plus ou moins en avant.
Nous avons un débattement total de 34 mm.
17 mm vers l’avant et 17 mm vers l’arrière par rapport au montant central, avec la présence de 6 crans d’arrêt.

La quatrième direction dans laquelle nous pouvons régler l’accoudoir est une rotation du plateau sur son montant d’environ -25° à +25°.
C’est la deuxième action qui peut être réalisée en appuyant sur le bouton placé à l’avant du plateau.
En effet, contrairement aux autres marques de fauteuils testés, il est inutile de forcer la rotation sans maintenir ce bouton appuyé au risque d’endommager le mécanisme…
Cela permet notamment de s’appuyer sur les accoudoirs en voulant se relever sans que ces derniers engendrent une quelconque rotation.

Dernier élément du fauteuil : le système d’articulation du dossier sur l’assise.
Deux longerons en acier prennent en charge le dossier.
L’attache de gauche est totalement libre.
Noblechairs dissimule l’articulation d’un carénage en plastique.

Le logo de la marque est présent, se positionnant au centre de la partie ronde de ce cache.
On apprécie que Noblechairs utilise maintenant des vis noires pour fixer le carénage.

L’articulation de droite, dont la base est dotée de multiples crans d’arrêt repartis sur un arc de cercle, est assujettie à une manette dotée d’un système de ressort sous tension qui permet d’ajuster l’inclinaison du dossier.

Le style de cette manette reprend celui de certains fauteuils de la marque.
En effet, en fonction du revêtement, cette manette peut prendre différents aspects et finitions.
Elle peut aussi prendre la forme que nous avons sur le Hero TX (textile) en plastique ou en métal comme sur l’Epic revêtu du cuir synthétique “High Tech”.

Généralement disposée sur le montant de l’articulation, la manette du Legend est partiellement recouverte d’une étiquette nous mettant en garde sur la manipulation à vide de cette manette.
Si nous nous référons au schéma, en actionnant la manette, nous risquons que le montant se rabatte violemment contre notre main.

C’est d’ailleurs le cas dans la plupart des fauteuils, mais cela ne l’est pas pour le Legend.
Noblechairs a clairement pris en compte ce “désagrément” en mettant en place deux sécurités.
Lorsque nous déballons les éléments du Legend, le montant de l’assise est initialement incliné à 135° (vers l’arrière de l’assise) pour des raisons d’optimisation de rangement dans le colis.
Pour peu que nous voulions outrepasser la mise en garde de cette étiquette, en actionnant la manette, le montant ne va pas au-delà de la position à 90°, soit à la verticale, et ne vient pas taper contre notre main comme spécifiée sur le schéma.

Au cas où cela ne suffise pas, Noblechairs met en place une seconde sécurité qui s’avère inédite.
La marque bloque simplement le mouvement de la manette.
Celle-ci ne remonte pas assez pour déclencher le ressort qui retient le montant dans sa position à 135°.

En regardant de plus près le carénage qui dissimule le mécanisme d’inclinaison du dossier, on note la présence de deux orifices contrairement au carénage opposé.
L’un d’eux est occupé par une vis noire.

L’autre est occupé par une vis rouge.

C’est cette vis rouge qui interdit à la manette d’aller plus haut lorsque nous actionnons cette dernière.

Il faut donc retirer cette vis pour libérer la manette.

Encore faut-il le savoir ?
Maintenant, nous le savons.
Bon, en fait, cela est clairement stipulé sur le manuel d’instruction.
Anecdote (croustillante) : ayant une certaine habitude de monter ce type de fauteuil, nous avons mis de côté ce manuel et de ce fait, sans penser un seul instant à cette sécurité.
Et…
Et, nous nous sommes acharnés sur cette manette au point de tordre sa base en équerre.
Oups…
Bien sûr, il faut lire le mode d’emploi.
OK, mea culpa.
Néanmoins, cette mésaventure nous fait suggérer à la marque de rajouter une étiquette reliée au montant (voire à la vis) en mentionnant la présence (et la fonction) de cette vis rouge.

L’étiquette étant plastifiée, nous n’avons pas de mal à la retirer sans qu’elle ne se déchire.

On retrouve facilement l’aspect originel de la manette d’autant que le logo de la marque est gravé sur le manchon en métal.

Une manette qui demeure toujours à bonne distance du bord de l’assise.

