Le fauteuil :
Nous voilà avec notre fauteuil Epic complètement monté, appartenant à la nouvelle gamme Black Edition.
Le fauteuil se révèle plus sobre et encore plus discret que le modèle Epic d’origine. L’absence des surpiqures y est pour beaucoup dans cette constatation.
Mais c’est surtout l’aspect mat du similicuir qui accentue ce style résolument sobre, sans parler de l’uniformité du revêtement sur l’ensemble du fauteuil sans la moindre variation de la texture.
Sobre et élégant avec ces passages de sangles imitant l’aluminium qui apporte une petite touche de contraste.
Si ce genre d’accessoire ne vous convient pas, nul doute que le modèle Icon ou Hero devrait vous satisfaire.

Il ne reste plus qu’à disposer les coussins.
On commence par le coussin des lombaires. Pour l’instant, nous le déposons tout simplement contre le dossier sans lui adjoindre ses sangles.
Puis on installe celui des cervicales dont nous glissons la sangle par la partie haute du dossier.

Une petite animation sur 360° pour apprécier notre Epic Black Edition sous tous ses angles.
Déjà, nous n’avons pas les sangles du coussin des lombaires qui dénotent la face externe du dossier, du moins pour le moment.

Le fauteuil s’adapte à un bon nombre de tailles. De ce fait, le coussin des cervicales peut s’installer en passant la sangle élastique par le haut du dossier.
Le logo Noblechairs brodé sur le tissu masque le logo marqué au fer sur le similicuir.

On note au passage l’efficacité des extensions renforçant les points de fixation des sangles élastiques.
Cela tire nettement moins sur les bords du coussin.

Pour rappel, la sangle est maintenant dotée d’un système d’attache rapide.

On peut donc ouvrir la sangle et la faire passer par les ouvertures du dossier.

Cela contribue à diminuer la hauteur du coussin et les personnes de moins de 1.m75 pourront apprécier son confort.
Un aspect qui manquait à la version d’origine.

Il est clair que se passer des sangles du coussin des lombaires optimise le visuel du fauteuil.
Point de bretelles visibles…

Cependant, la position aussi basse de ce coussin ne devrait pas convenir à une majorité d’entre nous pour peu que l’on désire utiliser ledit coussin.
Bien sûr, au moment de nous asseoir, nous pouvons bloquer le coussin en rabattant notre dos contre le dossier.
Cependant, au moindre mouvement de notre part implique que le coussin perde sa place…
A ce moment, nul autre choix que d’installer les sangles afin de positionner le soutien à la hauteur désirée afin qu’il puisse garder cette position.

Du coup, c’est nettement moins seyant…

La matière en polyuréthane qui recouvre le plateau est plus agréable que le tout plastique.
De plus, la surface dudit plateau reste conséquente pour accueillir à “bras ouvert” nos coudes et avant-bras.
Nos coudes… Nous avons vu que les supports de ces accotoirs sont inclinés vers l’avant de l’assise, bien plus que sur les autres fauteuils testés.
En général, j’ai plutôt tendance à avancer chaque plateau afin de poser confortablement mes coudes quand je suis assis devant mon bureau.
Or, sur cet Epic Black Edition, il me faut les reculer au maximum pour que mes coudes restent en contact avec les plateaux.

Fort heureusement, les accoudoirs sont dotés du concept 4D, nous allons pouvoir ajuster les accoudoirs dans “tous les sens” !
En hauteur, en avant, en les écartant ou en modifiant leur orientation de + à – 25°.
Bref ! De quoi ajuster la position des plateaux aux petits oignons.
Je dois avouer qu’une fois que l’on a goûté à ce genre de réglages, on ne peut plus s’en passer.
A noter que nous n’avons que très peu de jeu sur ces accoudoirs, le minimum permis pour rendre les différents réglages souples et sans point dur.
N’oublions pas que pour modifier leur axe d’orientation, il faut interagir sur le même bouton qui permet de plus ou moins les avancer.

On peut incliner le dossier par rapport à l’assise de 90° à 135° !
Nous avons donc une amplitude de 45° vers l’arrière par rapport à la position verticale du dossier.
Avec les 11° de basculement de l’assise, on peut vite se retrouver la tête quasiment en bas !
A ce propos, il vaut mieux bloquer le mécanisme de basculement de l’assise si l’on ne veut pas avoir la sensation de tomber en arrière… Cependant même le dossier incliné au maximum, le pied fait bien son travail et le fauteuil reste stable! Du moment que l’on reste un tant soit peu tranquille : on accompagne le dossier sans non plus se jeter vers l’arrière tout en levant les jambes, sinon c’est bien la culbute assurée.

L’inclinaison se fait par le biais de la manette placée à droite du fauteuil, nous avons comptabilisé 15 crans d’arrêt. Ces derniers sont très bien marqués.
Le retour du dossier à sa position initiale n’est pas aussi freiné que l’on ne l’espérait… Du coup, si nous n’accompagnons pas le dossier dans sa position verticale, on doit s’attendre à une bonne petite claque dans le dos.

La manipulation de la manette ne pose aucun souci.
Nous avons une bonne prise en main et nos doigts ne viennent à aucun moment buter contre le bord de l’assise.

Le mécanisme qui prend place sous l’assise est doté de deux manettes.
Celle de droite permet d’intervenir sur la hauteur du fauteuil Epic Black Edition.

On bascule le palier vers le haut pour que le mécanisme interagisse sur le piston.
Pour soulever l’assise, on déleste le fauteuil de notre popotin…
Inversement pour abaisser l’assise, on pose “son poids” sur le fauteuil tout en maintenant le palier vers le haut.
Nous avons une amplitude 100 mm. La position la plus basse est à 49.5 cm du sol par rapport au plateau supérieur de l’assise, la position la plus haute remonte le tout à 59.5 cm du sol.
Pour rappel, le vérin supporte en théorie un poids maximal de 120 kg.

La manette de gauche permet de bloquer le mécanisme de bascule de l’assise.
On peut jouer sur ce mécanisme de deux manières différentes.
Soit, on laisse le ressort de tension libre et, en fonction de notre position, le siège bascule plus ou moins en arrière sur 11° d’amplitude.
On peut alors jouer sur la tension dudit ressort en tournant la molette.
Plus on contraint le ressort, plus il est dur de faire basculer l’assise, et inversement plus on relâche la contrainte, plus il est aisé de faire basculer l’assise simplement en donnant un léger élan vers l’arrière façon Rocking-Chairs.

Soit, on bloque la bascule en abaissant le palier de la manette de gauche. L’assise reste alors dans sa position initiale à l’horizontale.
Nous pouvons aussi bloquer l’angle de bascule, nous avons alors 3 positions de blocage en plus de la position initiale, reparties sur les 11° d’angle de bascule.

L’aspect général de l’Epic Black Edition respire la qualité.
La finition est bel et bien au rendez-vous et nous apprécions le soin apporté aux assemblages des différentes pièces de similicuir. Notre exemplaire ne laisse apparaître aucun défaut, tant au niveau des coutures ou de l’agencement de ces pièces de similicuir.

Bien que ce similicuir parait plus souple que le PU-similicuir utilisé sur le modèle d’origine, Noblechairs ne semble pas avoir modifié l’application du revêtement sur la mousse de garnissage.
On note une tension identique d’un fauteuil à l’autre. Les deux versions sont dotées de la même densité de mousse (55 %).

Et me voici, moi, cucmag, avec mes 1.85 m et mes 88 kg à la dernière pesée… Histoire de donner un ordre d’idée sur mon gabarit.
Ma morphologie est plutôt en forme de “H” (120 cm de tour au niveau des épaules, 108 cm au niveau du ventre et 110 cm au niveau des hanches).
Le dossier se révèle donc ferme, mais ce qui importe le plus dans un dossier, c’est la taille et la disposition des renforts latéraux que ce soit au niveau des lombaires ou des épaules.
Cela va d’abord dépendre de l’utilisation ou non des coussins et de leur position.

Voici une photo indiquant la position du soutien lombaire ainsi que celle du coussin, venant bichonner ma nuque, en adéquation avec ma taille.

Le coussin dédié au cou est relativement épais.
En raison de l’ergonomie du dossier qui se révèle relativement plat, cela présente un avantage pour ceux qui ont tendance comme moi à être un peu voûté… Aussi, sans ce coussin, je ne peux pas reposer naturellement la tête sur la partie haute du dossier sans basculer la tête en arrière.
Automatiquement, dès que je commence à taper sur le clavier, j’ai plutôt tendance à décoller ma tête du coussin…
En fait, il s’agit plus d’un défaut de ma posture et force de constater que si je me tenais bien droit tout en posant les mains sur le bureau, je garderais ma nuque en contact avec le coussin.
Cette posture “idéale” implique le fait que la partie basse de mon dos se détache légèrement du dossier.
Dois-je alors installer le coussin des lombaires ?

Nous avons toujours le même souci avec ce genre de soutien lombaire… Son épaisseur reste fixe.
Même s’il présente des bords curvilignes, il n’en demeure qu’un seul et unique coussin ne peut convenir à tous les utilisateurs en raison que chacun d’entre nous avons une morphologie propre.
En installant ce coussin à une hauteur adéquate qui sied avec la courbure de mes lombaires, forcément je me retrouve bien en contact avec ce dernier, mais mon bassin se retrouve “projeté” vers l’avant de l’assise et je me dois de pencher légèrement la tête en arrière pour que ma nuque reprenne contact avec le coussin des cervicales.
La seconde alternative, plus efficace, est de redresser un peu plus le dossier, et là, je peux vous assurer que je me tiens bien droit.
Il n’empêche que la densité de la mousse ne fait pas du tout oublier la présence du coussin.

Mais bon…
Les vieilles habitudes ont vite fait de revenir au galop…
Dès lors que je commence à taper sur le clavier, j’ai vite fait de détacher ma nuque de son coussin…
Une question d’habitude que l’on se doit de corriger afin d’adopter une meilleure posture.
Il reste que je suis plus habitué à travailler sans ce soutien lombaire, le dos bien calé contre le dossier.
La courbure inférieure dudit dossier vient s’appuyer contre mes sacro-iliaques tandis que les renforts latéraux restent encore à bonne distance de mes flancs.
J’ai un petit centimètre de chaque côté avant d’entrer en contact avec ces renforts. Autant dire que j’ai encore un peu de marge.
Je n’ai pas du tout l’impression de me sentir engoncé dans ce fauteuil, il me parait bien proportionné par rapport à ma morphologie.
La notion demeure totalement subjective. Certains préfèrent justement ce genre de contact et d’autres préfèrent se sentir moins à l’étroit.
Au niveau de mes épaules, elles ne touchent que légèrement le rebord des renforts spécifiques.

Mon dos se sent bien, tout contre le dossier du Epic Black Edition, mais qu’en est-il de la partie inférieure de mon corps ?
Il s’avère que c’est surtout au niveau de l’assise que la sensation de confort prend tout son sens. Cela dépend aussi des goûts de chacun, ainsi, certaines personnes préfèrent un contact bien ferme et d’autres un contact un peu plus souple. On oublie le côté trop souple, car il s’agit avant tout d’un fauteuil de bureau et non de salon.
Je ne vais pas vous mentir, le similicuir hybride n’est pas le PU-similicuir du fauteuil d’origine, pour autant cela ne modifie pas mon ressenti.
Le fauteuil Epic demeure un fauteuil Noblechairs et comme il se doit, il reste ferme et bien ferme.

Le style du fauteuil est modifié, cela reste bien sûr totalement subjectif.
Certains d’entre nous ne sont pas contre la présence de ces motifs engendrés par les surpiqures, même si une fois assis sur le fauteuil, elles n’y paraissent plus.
Toujours est-il que le confort demeure donc identique.
