Le fauteuil :
Nous voilà avec notre fauteuil DAWN entièrement monté, dans sa version TX pour TeXtile.
Son design sobre est accentué par le coloris monochrome du revêtement, où même le fil noir des surpiqûres se fond discrètement dans l’ensemble. Seul le logo de la marque, apposé sur l’extrémité supérieure du dossier, se distingue légèrement.
Le seul élément qui vient rompre cette sobriété est la présence des losanges en relief sur la partie centrale du dossier (demeurant absent sur la version cuir synthétique “High-tech”).
En revanche, l’originalité du design de ce modèle ne passe pas inaperçue. Il se distingue par un motif en trèfle à trois feuilles sur la partie haute du dossier et par une structure en polyamide renforcée de fibres de verre, rappelant un exo-squelette. Celle-ci est complétée par des lamelles en polypropylène, spécialement conçues pour optimiser le soutien ergonomique et offrir une sensation d’ajustement personnalisé.

Une animation à 360° permet d’apprécier le DAWN TX sous tous ses angles.
L’absence de coussins évite l’ajout de sangles, préservant ainsi l’esthétique particulier de la face externe du dossier.

Aucun coussin n’est prévu pour soutenir la nuque, même en option !
Noblechairs a donc choisi de faire l’impasse sur cet accessoire, une décision qui ne gênera pas certains utilisateurs, mais qui pourra être un véritable manque pour d’autres.
Même si la partie supérieure du dossier se rapproche de nous, son inclinaison par rapport au reste du dossier demeure modérée.

L’absence de coussin lombaire est moins problématique, d’autant que la majorité des utilisateurs ne trouvent pas cet accessoire indispensable, le jugeant souvent plus encombrant qu’utile.
Quoi qu’il en soit, le DAWN intègre un soutien lombaire directement intégré au dossier, ajustable en hauteur, mais sans réglage en profondeur, contrairement au modèle Hero.

De plus, la partie basse du dossier affiche une courbure prononcée afin d’épouser au mieux la morphologie de la zone lombaire.
Le soutien additionnel vient renforcer cet appui et, grâce à son réglage en hauteur, s’adapte aux différentes morphologies des utilisateurs.

Si nous étions habitués aux accoudoirs dotés du concept “4D”, il faut ici faire abstraction de ce type de réglages sur le DAWN.
Bien sûr, Noblechairs n’a pas fait l’impasse sur l’ajustement en hauteur, offrant une amplitude de 60 mm répartie sur 7 crans d’arrêt.
Il n’est pas nécessaire d’appuyer sur un bouton pour relever les accoudoirs : il suffit de tirer le plateau vers le haut pour que le montant passe d’un cran au suivant.
L’opération est relativement simple, bien que l’on ait parfois tendance à sauter plusieurs crans involontairement. Pour plus de précision, il est préférable de tenir le montant d’une main tout en ajustant la hauteur avec l’autre main posée sur le plateau.
En revanche, abaisser les accoudoirs après les avoir montés trop haut est moins pratique.
Il faut appuyer sur le bouton, qui commande également la bascule entre les deux plateaux, ce qui complique un peu la manœuvre. Mais c’est surtout la difficulté à passer d’un cran à l’autre vers le bas qui peut frustrer.
Cela semble en partie dû à l’inclinaison vers l’avant du montant, mais aussi à un choix délibéré de Noblechairs. En effet, il apparaît que la seule solution pour redescendre l’accoudoir est de le monter jusqu’en butée, ce qui facilite ensuite la libération des crans. Une fois arrivé en haut, il suffit d’appuyer sur le bouton tout en exerçant une légère pression vers le haut pour libérer le mécanisme et permettre un réglage vers le bas.
Quoi qu’il en soit, les ajustements en hauteur nécessitent l’usage des deux mains. Heureusement, une fois la hauteur idéale trouvée, ces réglages ne devraient plus être modifiés fréquemment.

Le second réglage des accoudoirs concerne le passage du grand plateau au petit plateau.
Il suffit d’appuyer sur le bouton pour libérer l’axe de rotation, ce qui permet au grand plateau de basculer vers l’avant tout en mettant en place le petit plateau.
Contrairement à l’ajustement en hauteur, cette manœuvre s’effectue facilement d’une seule main, offrant ainsi un changement rapide et pratique selon les besoins de l’utilisateur.

Le mécanisme situé sous l’assise est équipé de deux manettes.
Celle de droite permet d’ajuster la hauteur du fauteuil DAWN.

On bascule le levier vers le haut pour activer le mécanisme du piston.
Pour relever l’assise, il suffit de se lever afin de libérer le poids exercé sur le fauteuil.
À l’inverse, pour l’abaisser, on s’assoit tout en maintenant le levier en position haute.
L’amplitude de réglage est de 130 mm, avec une hauteur minimale de 45 cm par rapport au plateau supérieur de l’assise et une hauteur maximale de 58 cm.
Nous rappelons que le vérin est conçu pour supporter un poids maximal théorique de 110 kg.

La manette de gauche permet de verrouiller le mécanisme de bascule synchronisée du DAWN, offrant deux modes de réglage.
- Mode libre : Le ressort de tension reste détendu, permettant au fauteuil de basculer en arrière en fonction de la force exercée sur le dossier. La sensibilité de cette bascule peut être ajustée en tournant la molette, rendant la manœuvre plus ou moins réactive.
- Mode verrouillé : En abaissant la manette de gauche, le mécanisme est bloqué, maintenant le fauteuil dans une position fixe, avec l’assise à l’horizontale et le dossier à 90°. Le mécanisme peut aussi être verrouillé dans deux positions supplémentaires, permettant une inclinaison du dossier plus en arrière tout en relevant légèrement l’assise.

Le fauteuil DAWN se distingue des autres modèles de la marque grâce à son mécanisme unique placé sous l’assise.
Ce système coordonne à la fois l’inclinaison du dossier (sur un angle de 20°, de 90° à 110°) et la bascule de l’assise (sur 7°). Contrairement aux autres modèles, où l’inclinaison du dossier et la bascule de l’assise sont indépendantes, le mécanisme du DAWN est synchronisé.
Ce mécanisme synchronisé ajuste les angles du dossier et de l’assise proportionnellement lorsque l’on se penche en arrière, ce qui permet de maintenir une posture optimale et de réduire la pression sur la colonne vertébrale, particulièrement utile lors de longues périodes d’assise.

Personnellement, je n’avais pas du tout remarqué que le mécanisme affectait également l’assise jusqu’à ce que je prenne connaissance de l’angle de 7°.
Cependant, il est évident que le dispositif intègre bien une articulation à l’avant de la structure, permettant de basculer l’avant de l’assise vers le haut pendant que le dossier s’incline vers l’arrière.

C’est le moment pour moi de tester le fauteuil DAWN. Je me présente, cucmag, avec mes 1,85 m et mes 84 kg, histoire de vous donner une idée de ma taille.
J’ai une morphologie en “H” (120 cm de tour au niveau des épaules, 108 cm au niveau du ventre et 110 cm au niveau des hanches).
Concernant ce modèle DAWN, dont Noblechairs évoque plusieurs fois la notion d’ergonomie dans sa description, voici mes premières impressions.
Au quotidien, j’utilise le modèle Epic Black Edition avec son revêtement en cuir synthétique “High-tech”.
Dès que je m’assois sur ce nouveau fauteuil, je ressens immédiatement cette fermeté typique des fauteuils Noblechairs ! Ceux qui s’attendent à un soutien plus souple devront s’adapter.
Cependant, je remarque que l’assise du DAWN est légèrement plus souple que celle de mon Epic, mais elle reste loin des standards plus accueillants des fauteuils dits “ergonomiques”.

J’ai aussi remarqué la forme légèrement bombée de l’assise du DAWN, tandis que celle de mon modèle Epic présente un bord antérieur plus épais que le centre, ce qui a pour effet de relever légèrement mes cuisses et de me positionner naturellement au fond du fauteuil.
Sur le DAWN, si je maintiens la position initiale avec le dossier à 90°, j’ai cette sensation désagréable de glisser vers l’avant de l’assise, sensation qui devient plus prononcée si je me détends. On peut d’ailleurs observer, sur l’animation, cette sensation de bascule vers l’avant lorsque l’assise est à l’horizontale dans sa position initiale. C’est donc bien la forme du plateau de l’assise qui influence cette impression.
Pour remédier à cela, j’ai également relâché le ressort du mécanisme synchronisé pour que le mouvement soit plus fluide, et surtout pour éviter que le fauteuil ne me projette vers l’avant dès que je me redresse.

On peut également bloquer le mouvement synchronisé sur l’une des deux positions supplémentaires, en plus de la position initiale. Personnellement, je ne suis pas très fan de la position d’origine. Donc, lorsque je souhaite éviter que le fauteuil me renvoie dans cette position après m’être légèrement redressé, j’ai tendance à le bloquer sur le second niveau.
Le troisième niveau, qui inclinerait le dossier encore plus en arrière, est un peu trop marqué à mon goût, mais comme je viens de le mentionner, cela dépend des préférences de chacun. Il s’agit donc d’une question de goût personnel.
Il faut que je trouve un bon compromis entre le mouvement libre du mécanisme synchronisé et l’ajustement de la molette qui règle la sensibilité de ce mouvement, tout en tenant compte de ma position dans le fauteuil, avec mon dos bien calé contre le dossier, ou au moins contre sa partie basse. En effet, à moins de projeter ma tête en arrière, elle ne touche pas la partie haute du dossier lorsque je tape sur le clavier pour rédiger ce test.

Au début, j’ai été un peu surpris par la distance entre les accoudoirs, mais je me suis vite habitué à leur position. Le revêtement en polyuréthane est beaucoup plus souple que celui des accoudoirs de mon modèle Epic, ce qui est un bon point. Noblechairs a vraiment bien amélioré cet aspect.
Comme mentionné précédemment, le réglage en hauteur des plateaux m’a un peu frustré lorsqu’il dépasse la hauteur désirée. Toutefois, je me suis rendu compte que les réglages “4D” des autres modèles de la marque ne me manquent finalement pas tant que ça.

Le passage des accoudoirs en mode jeu est un véritable atout, essentiellement pour ceux qui utilisent une manette.
On peut ainsi abaisser nos avant-bras au niveau des cuisses, sans être gêné par les accoudoirs. Le petit plateau vient alors soutenir uniquement les coudes, ce qui rend la position plus confortable que lorsque les accoudoirs sont réglés avec les grands plateaux.
De plus, le passage d’un mode à l’autre est très simple, contrairement au réglage en hauteur. Cela est un bon point, surtout pour ceux qui utilisent régulièrement la manette, car la manœuvre devient rapide et facile.

Je ne peux pas dire que je me sente engoncé dans ce fauteuil. Le DAWN possède des renforts latéraux, certes, mais ceux-ci sont bien évasés et ne viennent absolument pas en contact avec mes flancs.
Les renforts latéraux supérieurs semblent également bien proportionnés, sans que je ressente de contact avec eux.

Le dossier présente d’emblée une courbure assez prononcée, contrairement à celui de mon fauteuil Epic, qui a une forme plus creusée. Cette courbure vient directement en contact avec ma zone lombaire. Je dois avouer que je n’avais pas vraiment porté attention au relief créé par les losanges de la partie centrale du dossier, mais il semble que ce léger relief aide à réduire l’accumulation de chaleur sur cette zone de contact.
Même si cela nécessite de passer le bras derrière le dossier, je n’ai pas de mal à trouver la manette qui permet d’ajuster la hauteur du renfort additionnel. Une fois le dos bien plaqué contre le fauteuil, on ressent immédiatement le soutien supplémentaire, que l’on déplace verticalement. Heureusement, ce soutien reste relativement discret et n’appuie pas trop sur les lombaires.
Concernant la souplesse générée par les lamelles en polypropylène à l’arrière du dossier, je répondrais par l’affirmative, surtout si l’on compare ce fauteuil avec le modèle Epic. C’est loin d’être aussi flexible que dans un fauteuil véritablement ergonomique, mais c’est déjà un début.

Si je devais résumer mon ressenti sur le fauteuil DAWN, le premier mot qui me vient à l’esprit est la fermeté, bien qu’il soit un peu plus souple que les autres modèles de la marque. Par contre, c’est vraiment le design de l’assise qui me pose problème. Je n’arrive pas à en être pleinement satisfait et cela m’oblige à constamment ajuster ma position dans le fauteuil. Cela me rappelle les fauteuils que j’utilise dans mon (véritable) travail, où certains modèles présentent aussi cette sensation désagréable de glisser vers l’avant de l’assise.
Ce phénomène ne se produit pas du tout sur mon modèle Epic, qui a l’avantage d’avoir un bord antérieur de l’assise plus épais que la surface centrale, ce qui permet de maintenir mes cuisses de façon plus stable. On pourrait me conseiller de me tenir un peu plus droit dans ce DAWN, surtout qu’il se veut un fauteuil « ergonomique », mais on aime aussi parfois adopter une position plus décontractée sans cette sensation de glisser hors de l’assise.
Quant au revêtement textile de mon modèle, je dois dire que je l’apprécie énormément. Il est très doux au toucher et bien plus respirant que d’autres matériaux textiles, comme celui du TC500 Luxe de Corsair, qui a tendance à retenir davantage la chaleur.

