L’assise :
Avant d’entamer la description de l’assise, nous sommes interpelés par la présence de cette étiquette attachée à l’un des montants du système d’articulation.
Si l’on en croit les pictogrammes, le tissu est donc résistant à la flamme d’une allumette et aux brûlures de cigarette.
Ne fumant pas… Nous n’avons pu tester les dires représentés par cette fiche cartonnée… :p

L’assise mesure 56 cm de profondeur sur 58 cm dans sa plus grande largeur.
Nous enlèverons 7 cm à la profondeur de l’assise lorsque le dossier sera en place.

Il est un endroit où chaque marque propose sa solution, c’est sous l’assise…
C’est un lieu stratégique, car cela modifie la sensation de confort en fonction du type d’éléments installés à ce niveau ainsi que de leur nombre.
Corsair adopte sa propre technique complètement différente de celle que l’on trouve sur le Noblechairs Epic ou sur le Oraxeat XL800.
Certes, on retrouve des sangles et des barres en acier, mais leur disposition est propre à chaque marque.
La répartition demeure identique à celle que l’on trouve sur le T1 Race, elle s’apparente aussi à celle du S300 EX de Nitro Concepts, si ce n’est la position moins avancée des accoudoirs.
On constate aussi une différence dans l’emplacement des points de fixation du mécanisme de bascule avec un T2 Road Warrior ou d’autres fauteuils comme le XL800 d’Oraxeat.
Sur ces deux fauteuils, les points de fixation sont plus avancés. Ceci est lié au mécanisme de bascule propre à ces fauteuils qui diffère de celui du T3 Rush.

Nous comptons trois sangles élastiques doublées de couleur verte. L’histoire ne dit pas si la couleur (noire ou verte) mentionne une élasticité différente.
Elles font 45 mm de large.
Une première sangle prend place en avant de la barre en acier la plus antérieure.
Cette barre mesure 30 mm de large et comporte deux des quatre points de fixation du mécanisme de bascule.
On note que les vis M8 sont d’ores et déjà en place.

Entre cette barre et la seconde barre en acier, Corsair met en place les deux autres sangles élastiques identiques à la première.

On finit par la seconde barre en acier de 30 mm de large qui se positionne quasiment à la verticale du dossier.
De ce fait, ce sont surtout les sangles élastiques qui vont jouer un rôle sur le confort de l’assise.

Les accoudoirs sont déjà fixés sur la base de l’assise et l’on remarque la forme oblongue des trous de fixations.
Cela permet d’ajuster l’écartement des axes de ces accoudoirs avec un débattement supplémentaire d’une vingtaine de millimètres.
Nous avons trois vis M8 de chaque côté afin d’assurer la bonne fixation de ces appuis-bras.

Si jamais il nous prend l’envie de retirer les accoudoirs sans vouloir toucher à cet écartement, nous avons deux vis spécifiques au montant dudit accoudoir.

Un tissu noir vient isoler la mousse prenant place à l’intérieur de l’assise au sein du châssis en acier.
Il s’agit d’une mousse froide à pores ouverts et de par ce procédé de fabrication, sa structure évite l’accumulation de l’humidité et régule la chaleur.
Tout comme pour le dossier, cette mousse est à base de Polyuréthane doté d’une densité de 55 kg/m3. Une densité bien plus élevée que celle de la mousse prenant place au sein du T1 Race (14 kg/m3).
Ce chiffre pourrait nous faire croire que le T3 Rush risque d’être nettement plus ferme. Cependant, cela traduit principalement sa durée dans le temps et elle ne se tassera pas aussi facilement qu’une mousse de faible densité.
De plus, nous avons d’autres éléments qui jouent sur la notion du confort comme les pièces disposées sous l’assise. Le revêtement influe aussi dans cette notion de confort et cela en fonction de la matière utilisée, de son épaisseur et de la façon dont il est installé sur la mousse.
En effet, plus le revêtement est tendu, plus il bride le rôle de la mousse qu’il recouvre.
Le tissu est de par sa nature plus souple que le similicuir, il épouse plus facilement les formes de notre morphologie.

Sur tout le périmètre de l’assise, on note la présence d’un cadre tubulaire en acier, sur lequel viennent s’agrafer les différentes parties du revêtement en tissu afin d’assurer la tension adéquate.
Cela afin d’éviter d’avoir des plis tout en gardant une certaine souplesse.

En farfouillant dans les coulisses du tissu, on découvre cette étiquette.
Elle détaille les pictogrammes présents sur la fiche cartonnée mentionnant une résistance testée à certains types de feu tels qu’une allumette ou une cigarette.

Tout comme pour le dossier, on retrouve le même type de revêtement en tissu sur l’assise.
Sa caractéristique respirante devrait éviter une accumulation de sueur au niveau des zones de contact et notamment au niveau de nos cuisses
La surface plane mesure 28.5 cm de large.

La zone s’étend au fur et à mesure que l’on s’approche du bord de l’assise pour atteindre 37 cm.

L’aspect demeure chiné et l’on retrouve ce très léger duvet qui optimise la douceur du tissu.

Les renforts latéraux sont bien présents, plus que sur un fauteuil Epic de Noblechairs sans pour autant être dans la démesure d’un fauteuil MX800 d’Oraxeat.

Chaque renfort est relevé de 50° par rapport à l’horizontale.
Cela va permettre de caler nos cuisses latéralement tout en laissant une certaine aisance contrairement à un MX800 dont les renforts engendrent une inclinaison de 75°.

Le bord antérieur de l’assise va au-delà des renforts latéraux.
Il en résulte une petite zone critique où Corsair doit insérer une petite pièce de tissu assurant la jonction avec les autres pièces.

Les coutures demeurent d’excellente qualité et l’on ne retrouve les surpiqures que sur la couture externe des renforts.
Des surpiqures toujours aussi discrètes avec le fil noir qui se détache à peine de l’aspect chiné de notre tissu Charcoal.

Sur cette vue, on aperçoit le léger galbe donné à l’assise permettant d’optimiser la position de notre fessier à ce niveau.
Nous avons une épaisseur de 80 mm sur le bord arrière de l’assise.

Le bord avant de l’assise est doté d’une épaisseur de 110 mm. Cette petite différence permet de légèrement relever les cuisses.

L’angle arrondi favorise le confort de la face postérieure de nos cuisses.
On note l’aspect fuyant du bord inférieur.

Les montants des accoudoirs restent perpendiculaires à l’assise comme dans la plupart des fauteuils.

Les accoudoirs s’appuient sur une colonne en plastique qui glisse le long d’un montant en aluminium.
Le plateau, de forme rectangulaire, mesure 260 mm de long sur 100 mm de large.

Les coins sont arrondis et les bords biseautés. La surface réellement plane est réduite à 225 mm sur 70 mm.
On remarque que cette surface n’est pas unie et est dotée d’un très léger relief dont le motif reprend un effet de cubes empilés à l’infini.
La bordure présente un aspect granité.

Le plateau est doté d’une épaisseur de 26.5 mm.
Sa structure interne en plastique est recouverte de polyuréthane…

… Qui lui confère une certaine souplesse qu’apprécieront nos coudes.

Comme la majorité des fauteuils “Gaming”, les accoudoirs du T3 Rush se révèlent donc être réglables dans 4 directions d’où la notion de concept “4D”.
Un premier bouton prend place sur le haut de la partie externe du montant de l’accoudoir.

En soulevant celui-ci, nous allons modifier la hauteur du plateau.
Nous avons un ajustement sur 80 mm ce qui permet de passer le plateau d’une hauteur de 285 mm par rapport à la base de l’assise jusqu’à 365 mm.
On totalise 6 crans d’arrêt.

La position haute permet de visualiser la structure interne en aluminium du montant, aluminium anodisé noir doté d’un aspect sablé.

En appuyant sur le bouton situé dans le coin avant et interne du plateau, nous allons pouvoir déplacer le plateau plus ou moins en avant.

Nous avons un débattement total de 50 mm.
25 mm vers l’avant et 25 mm vers l’arrière par rapport au montant central, avec la présence de 5 crans d’arrêt.

Un troisième bouton placé au milieu du bord interne, sous le plateau, permet de mouvoir ce dernier latéralement, dans le sens de sa largeur.

Nous avons un ajustement total de 16 mm. +8 mm ou -8 mm par rapport au montant central avec une position centrale.

La dernière direction est une rotation du plateau sur son montant d’environ 40°, sous la forme de trois positions : -20°, 0° et +20°.
Là, point de demi-mesure ni de bouton de déclenchement… On tourne le plateau en forçant dessus dans un sens ou dans l’autre.

Dernier élément du fauteuil : le système d’articulation du dossier sur l’assise.
Deux longerons en acier prennent en charge le dossier.
L’attache de gauche est totalement libre.

Tandis que celle de droite, dont la base est dotée de multiples crans d’arrêt repartis sur un arc de cercle, est assujettie à une manette dotée d’un système de ressort sous tension qui permet d’ajuster l’inclinaison du dossier.
Ces articulations sont protégées par des caches en plastique. Celui de droite porte le nom de la marque ainsi que son logo.

La manette en acier dispose d’un manchon en plastique doté de biseaux sans que les angles soient arrondis.
Surtout, n’actionnez pas la manette en l’état !!!
Sinon vous allez voir le longeron se rabattre à vitesse grand V vers l’assise…

On constate que la manette reste à bonne distance de l’assise ce qui facilite sa manipulation.

