Les éléments du fauteuil :
Le pied du T3 RUSH est en forme d’étoile à 5 branches.
Chacune des branches mesure 345 mm, de quoi bien stabiliser l’ensemble du fauteuil.
Nous allons voir que le T3 Rush reprend un bon nombre d’éléments présents sur le T1 Race, en commençant justement par ce pied.

La base est moulée par injection de nylon sous pression.
Nous avons une bonne épaisseur au niveau de la paroi, même plus conséquente au centre, le tout est doté de renforts internes.

Des renforts que l’on retrouve au niveau des branches afin d’améliorer leur rigidité structurelle.

L’orifice central est conique avec un diamètre supérieur de 50 mm et un diamètre inférieur de 47.5 mm.
Afin d’assurer un faible taux d’usure dans le temps au niveau du logement du piston, nous notons la présence d’un cerclage en aluminium au centre de cet emplacement.

Au niveau des logements des roues, nous n’avons aucun cerclage en aluminium.
L’usure devrait être moins conséquente qu’au niveau du pivot central.

Chacune de ces branches comporte un insert en plastique.

Un plastique noir brillant qui contraste avec la finition satinée de la structure en nylon.

On retrouve les mêmes reliefs que sur le pied du T1 Race.
Cependant, la qualité du nylon ou, tout du moins, sa finition en surface est nettement plus aboutie que sur le T1 Race.

Le T3 Rush reprend le mécanisme de bascule de l’assise présent sur son homologue en similicuir, le T1 Race.
Ce système demeure basique et l’on avoue que notre préférence s’oriente sur les systèmes présents dans des fauteuils tels que le T2 Road Warrior, dont l’effet de bascule est plus sensible et plus souple.
Cela étant dit, ce mécanisme est moins onéreux et permet de réduire le prix final du fauteuil tout comme le fait d’opter pour une base en nylon et non en aluminium.

Ce mécanisme prend place sous l’assise du siège et s’articule avec le pied, plus précisément le vérin pneumatique.
Sa structure en acier présente une bonne épaisseur ce qui lui confère un poids assez conséquent et garantit sa bonne rigidité.

La grosse molette en plastique permet d’ajuster la tension du ressort qui interagit sur le basculement de l’assise du fauteuil avec une amplitude de 10°.
En tournant la molette dans le sens de la flèche “tight”, nous augmentons la tension du ressort, ce qui durcit le mouvement de bascule.
Au contraire, en tournant la molette dans le sens de la flèche “loose”, nous relâchons le ressort et la bascule est nettement plus aisée, nécessitant moins d’effort pour son déclenchement.

Juste en arrière, nous avons l’emplacement où vient se loger la partie haute du piston à gaz.
On devine le taquet en acier qui vient appuyer sur l’embout du vérin afin de déclencher le réglage en hauteur de l’assise.

Sur la partie avant de la pièce, nous avons le mot “FRONT” frappé à même la structure en acier.
Il est accompagné d’une flèche et nous permet de bien orienter le mécanisme lors de sa fixation sous l’assise.

Une tige en acier émerge du mécanisme de basculement… Elle est coudée et se termine par une manette en plastique sur laquelle sont imprimées ses deux fonctions.
La première, en relevant la manette, permet de régler la hauteur du fauteuil.
La seconde, en poussant sur la manette (vers le fauteuil), permet de bloquer la bascule de l’assise.
Mais le blocage se fait uniquement dans sa position initiale (à 0°)…
Nous n’avons pas de blocage sur des angles de bascule intermédiaires ou même sur une bascule maximale (à 10°) comme c’est le cas sur les mécanismes plus évolués, comportant deux manettes.

Le T3 Rush s’accompagne de deux coussins qui viennent choyer nos lombaires et notre cou.
Alors que ceux du T1 Race sont habillés de similicuir, ceux de notre fauteuil revêtent un tissu en microfibre qui optimise le confort et assure un contact plus doux sur notre peau.
Le coussin des cervicales reprend la forme et les dimensions du coussin du T1 Race.
Une forme en nœud papillon, rien de tel pour accueillir à bras ouvert notre nuque lorsqu’on se relâche complètement sur le dossier du fauteuil.
Il mesure 280 mm de long sur 145 mm de large au niveau des bords et 100 mm au niveau du centre.

Corsair change le revêtement des coussins, mais tout en reprenant la forme du soutien des cervicales, la marque reconduit les surpiqures dessinant des losanges.
Certes, cela reste nettement plus discret que sur le T1 Race, utilisant du fil noir en lieu et place du fil blanc.

Comme à son habitude, la marque n’hésite pas à laisser une étiquette portant son nom et son logo.

A l’arrière, nous retrouvons la sangle élastique…

… Equipée d’un système d’attache rapide en plastique noir.
Le point d’attache de ces sangles est localisé au niveau des bords de la housse par une simple couture, non doublée.

Il est possible de retirer la housse grâce à la fermeture éclair présente juste derrière la sangle élastique.
Corsair loge la boucle de la fermeture dans un repli de la microfibre afin de préserver le tissu du dossier.

On accède à une enveloppe en tissu épais qui renferme un mélange de fibres.
Cela évite que ces dernières passent au travers du revêtement en microfibre.

L’épaisseur au centre du coussin est d’environ 80 mm.

Ce genre de garniture rend le soutien plus souple qu’avec un pain de mousse classique.
Notre nuque s’en trouve que mieux accueilli sans pour autant se trouver avec un coussin trop mou.

Au premier abord, le soutien des lombaires semble identique à celui du T1 Race si l’on fait abstraction des surpiqures.
Certes, le similicuir est aussi remplacé par du tissu en microfibre de couleur noire.
Cependant, Corsair modifie quelque peu la forme et les dimensions…
Il mesure 310 mm de large sur 290 mm de haut (contre 330 mm sur 240 mm).

Nous constatons que ce coussin ressemble fortement au soutien lombaire que nous avons vu sur le fauteuil Oraxeat XL800, même si celui de Corsair présente de plus faibles dimensions.
Le coussin fait 100 mm d’épaisseur en son centre.
On note que la face externe n’est pas plane et adopte un profil arrondi sur les bords…

Mais pas seulement…
On note aussi une forme légèrement concave sur toute la hauteur du coussin présentant l’aspect d’une large gouttière, et ce afin d’épouser au mieux la forme de notre dos tout en enveloppant légèrement nos flancs.
La bordure supérieure mesure 40 mm d’épaisseur en son centre et jusqu’à 50 mm en revenant sur les extrémités.
Cela reste nettement moins prononcé que sur le XL800.

La bordure inférieure est moins fine avec 60 mm d’épaisseur en son centre et jusqu’à 70 mm en revenant dans les coins.

Autre surprise…
On remarque l’absence totale de sangles au dos du coussin ce qui fait que ce dernier est tout simplement posé contre la partie basse du dossier du T3 Rush et ne peut donc être ajusté en hauteur.
A moins de le bloquer entre le dossier et notre dos lorsque nous prenons place sur le fauteuil.

On retrouve sur le côté, l’étiquette en tissu arborant le logo et le nom de la marque.

La fermeture éclair se positionne au centre du coussin, la boucle se loge dans un repli de la microfibre toujours afin de préserver le tissu du dossier du T3 Rush.

Cette fermeture éclair donne accès à un pain de mousse dont la principale caractéristique est d’être à mémoire de forme.

Ce genre de mousse confère un soutien nettement plus souple et donc moins ferme qu’un simple pain de mousse, tel que l’on peut trouver sur les fauteuils Noblechairs, Nitro Concepts ou Sharkoon.
Corsair optimise ainsi le confort de notre bas du dos.

La présence de ces fermetures éclair permet bien sûr de retirer et de nettoyer les housses.
