[TEST] Fauteuil Corsair T2 Road Warrior

Conclusion :

Avec le T2 Road Warrior, Corsair apporte de nettes améliorations par rapport au T1 Race.
Notamment le système de bascule de l’assise qui est beaucoup plus efficace avec un mouvement plus souple réagissant à la moindre sollicitation de notre part. Il apporte aussi la possibilité de bloquer la bascule sur 4 niveaux, ce que n’avait pas le T1 Race.
Puis nous avons 2-3 petits détails sur lesquels la marque a aussi rectifié le tir comme la fixation des caches latéraux et la substitution des clips bâtons au profit d’une vis classique. Un petit capuchon en caoutchouc et hop! ni vu ni connu Corsair fait disparaître la vis chromée.
On passe aussi sur le cran supérieur au niveau de certains matériaux comme pour la base en nylon qui tire sa révérence face à une base moulée par injection d’aluminium sous pression.

Tout ne change pas pour autant… Ainsi, Corsair garde les roues de type “Roller” au point d’en faire sa référence afin de se différencier des autres constructeurs.
C’est un peu moins le cas avec les accoudoirs, car tout le monde présente ce genre d’accessoire doté du concept 4D.

On augmente aussi la capacité de charge du vérin pneumatique. Une caractéristique qui se lie à la nouvelle forme du T2 Road Warrior moins enveloppant que le T1 Race.
De ce fait les personnes trouvant ce dernier quelque peu étriqué, devraient être satisfaite de ce nouveau fauteuil laissant un peu plus de place notamment au niveau des lombaires avec des renforts latéraux plus évasés.
La densité de la mousse polyuréthane est revue à la hausse en passant de 14 kg/m3 à 50 kg/m3, ainsi la marque rejoint ce qui se fait chez la concurrence. Mais du coup avec une mousse de haute densité, Corsair a dû revoir sa copie au niveau des renforts de l’assise pour ne pas altérer le confort. La nouvelle répartition des sangles sous le fauteuil améliore quelque peu le ressenti sans pour autant atteindre le confort souple du T1 Race, peut-être d’ailleurs trop souple… Il en faut pour tous les goûts et certains d’entre nous préfèrent justement un confort plus ferme.
Ainsi Corsair propose deux fauteuils – deux types de confort : souple ou ferme.
La forme spécifique du dossier avec son angulation prononcée peut s’avérer déroutante au départ, voire rédhibitoire, pour les personnes mesurant moins de 1.60 m. Mais le concept permet de poser naturellement sa tête sur le haut du dossier, ce dernier venant à notre contact sans que l’on ait besoin de basculer notre tête en arrière.

La R et D de la marque a aussi planché sur l’ergonomie du fauteuil entre deux séances de brainstorming pour trouver le nom quelque peu délirant à ce fauteuil.
On vient de décrire la capacité à accueillir des personnes de plus forte corpulence, ils ont aussi travaillé sur le design du T2 Road Warrior passant sur un look nettement plus racé !!!
Il n’y a qu’à le voir de profil pour évaluer l’épaisseur du dossier… Le haut de ce dossier est plus mastoc que celui du T1 Race… La présence des bandes centrales comme celles présentes sur les côtés, reprenant la couleur de la version du fauteuil et imitant le maillage de fibres de carbone, accentue nettement ce côté racé.
On apprécie grandement la signature marquant le similicuir de son logo aux voiles déployées tout en restant discrètes. Tout comme le fait que Corsair joue sur les aspects du similicuir PU : classique imitant le cuir de vachette ou micro perforé.

Parlons-nous des coussins ?…
Ce n’est pas encore ça en ce qui concerne le coussin des lombaires… Il est présent dans le carton et nous pensons que ce n’est pas la peine de le déloger!
À notre sens, il n’améliore en rien le confort voire même il le dégrade. De plus, sans ce coussin, le T2 Road Warrior ne porte plus ses bretelles qui gâchent quelque peu son look. Un jour prochain, la marque se décidera à passer sur un soutien lombaire réglable, qui sait ?
Le revêtement en similicuir laisse sa place à du tissu en microfibre nettement plus agréable au toucher, mais la taille du coussin des cervicales nous semble quelque peu limite pour bien en profiter… Tout juste si la nuque entre en contact avec lui.

La finition est toujours au rendez-vous avec une excellente qualité d’assemblage entre les différentes pièces de similicuir, une attention particulière portée aux coutures et surpiqûres et des similicuirs de bonne facture.
On a quand même réussi à trouver un petit défaut… Bon OK! il faut se baisser pour le constater et cela reste anecdotique. Il se situe au niveau du cache en trois parties dissimulant le piston qui ne couvre pas entièrement ce dernier quand le fauteuil est en position haute.

Son prix :

339.90 euros

Pour rappel le T1 Race fut lancé à 349.90 euros. Mais avec l’arrivée du T2 Road Warrior, certes différent, mais embarquant quelques améliorations, le tarif du T1 Race a été revu à la baisse passant juste sous la barre des 300 euros.

Les points positifs +