Le fauteuil :
Nous voilà avec notre fauteuil T2 Road Warrior version Noir/Bleu complètement monté.
Le design change quelque peu de celui du T1 Race !!!
Sans parler de la bande médiane, c’est surtout le dossier qui fait la différence.

Il ne reste plus qu’à disposer les coussins.
On commence par le coussin des lombaires. On détache les sangles. On fait glisser les sangles inférieures entre l’assise et le dossier et on fait passer les sangles supérieures par les ouvertures.
On rattache les sangles et on ajuste la hauteur du coussin.
Puis on installe celui des cervicales soit en glissant la sangle par le haut du dossier, soit en passant (vu qu’elle est détachable) la sangle par les ouvertures du dossier.

Une petite animation sur 360° histoire d’apprécier sous tous ses angles notre T2 Road Warrior.
Racé comme look, non!!! Bon c’est sûr, les sangles dénotent quelque peu… Mais cette bande centrale colorée façon Gordini et l’épaisseur conséquente du dossier créent cette impression.
À cela, on rajoute un revêtement en simili cuir PVC imitant le maillage de fibres en carbone sur la face externe du dossier, des bandes latérales reprenant la couleur de la version du fauteuil et un logo Corsair brodé et là nous sommes fin prêts à jouer le guerrier de la route :p
Du coup la version Noir/Noir risque d’être plus “discrète”.

Nous allons pouvoir ajuster les accoudoirs 4D dans “tous les sens”…
En hauteur, en avant, en les écartant voire en modifiant leur orientation de +/- 20°.

En tirant sur la manette latérale, à droite du dossier, on déclenche l’inclinaison de ce dernier.
Nous avons compté 23 crans d’arrêt.
La course de cette manette est d’ailleurs assez longue et il faut vraiment tirer à fond pour libérer le cran d’arrêt.

On peut incliner le dossier par rapport à l’assise de 90° à 170°, soit une amplitude de 80°!!! De quoi se retrouver couché! Fort heureusement, la base évite de partir à la renverse, à condition de ne pas se jeter en arrière.
On apprécie le fait que le dossier revienne de lui-même sans avoir à le raccompagner, mais aussi de façon douce sans venir frapper notre dos.
Comme nous l’avons décrit dans les éléments du fauteuil, le dossier est doté d’un angle conséquent entre sa partie haute et le reste de la structure : 44°. Il s’avère que l’angle est moins prononcé sur la face interne du dossier ce qui confère une bonne épaisseur à ce dernier, notamment dans sa partie haute ne serait-ce par rapport à la concurrence.
Cependant il reste que lorsque je redresse le dossier à la verticale, d’habitude ma tête reste loin dudit dossier… Avec le T2 Road Warrior, ce n’est plus le cas! Non pas que je bascule ma tête en arrière sur ce fauteuil… Point n’en ait besoin vu qu’en fait c’est la partie haute du dossier qui se retrouve incliné vers l’avant venant ainsi à la rencontre de ma tête.
Du coup j’ai même l’impression de fléchir mon cou pour suivre cette inclinaison… Bon le mouvement est un peu exagéré, mais cet angle est à prendre en considération par rapport aux autres fauteuils dont le dossier reste nettement plus droit. Cela modifie nos habitudes quant à l’inclinaison du dossier notamment pour ceux qui le redressent à la verticale quand ils travaillent sur leur ordinateur.
D’ailleurs le coussin des cervicales qui se trouve de ce fait au fond de l’angulation vient à peine flirter avec notre nuque…

Sous le fauteuil nous avons deux manettes.
Celle de droite permet d’ajuster la hauteur de l’assise.

On bascule le palier vers le haut pour que le mécanisme interagisse sur le piston.
Pour soulever l’assise, on déleste le fauteuil de notre popotin…
Inversement pour abaisser l’assise, on pose “son poids” sur le fauteuil tout en maintenant le palier vers le haut.
Nous avons une amplitude 85 mm. La position la plus basse est à 47 cm du sol par rapport au plateau supérieur de l’assise, la position la plus haute remonte le tout à 55.5 cm du sol.

Le cache du vérin pneumatique est en trois parties afin de suivre la montée et la descente du fauteuil.
Ici dans sa partie la plus basse, pas de problème…

Mais lorsque le T2 Road Warrior est au plus haut…
Les éléments de ce cache ou du moins celui de plus grand diamètre est un peu trop court !!!
Cela reste un détail certes, mais vu le tarif, on peut rester intransigeant envers ce genre de détail.

Nous avons deux façons de jouer sur la bascule de l’assise.
Soit on laisse le ressort de tension libre et, en fonction de notre position, le siège bascule plus ou moins.
On peut alors jouer sur la tension dudit ressort en tournant la molette dans un sens ou dans l’autre. Plus on contraint le ressort, plus il est dur de faire basculer l’assise. Inversement plus on relâche la contrainte, plus il est aisé de faire basculer l’assise simplement en donnant un léger élan vers l’arrière façon Rocking-Chairs.
Pour rappel, le mécanisme de bascule du T1 Race est moins sophistiqué et présente surtout une bascule nettement moins souple que sur le T2 Road Warrior.

Soit on bloque la bascule en abaissant le palier de la manette de gauche. Nous avons alors 4 positions de blocage reparties sur les 17° d’angle de bascule vers l’arrière, ce dont ne disposait pas le T1 Race.

Question ressentie du confort, nous avons parlé de la spécificité du dossier.
Cependant la sensation de confort global se situe surtout au niveau de notre fessier et donc de l’assise.
Le T1 Race est doté d’une mousse de faible densité : 14 kg/m3, du coup nous avions une certaine souplesse au niveau de l’assise. Avec ses 50 kg/m3, la mousse du T2 Road Warrior est nettement plus ferme et la différence est notable.
Pour autant cela reste un cran en dessous de la fermeté d’une certaine marque allemande. Le dispositif prenant place sous l’assise n’est pas étranger à cet état de fait.
C’est surtout au niveau de notre fessier que nous notons cette différence améliorant la sensation de confort en faveur du T2 Road Warrior.
Les renforts latéraux permettent de caler nous cuisses latéralement sans pour autant avoir tendance à les recentrer au milieu de l’assise. La sensation de liberté de mouvement à ce niveau reste quelque peu subtile entre les deux fauteuils de la marque, mais certains d’entre nous devraient en être satisfaits.

Au niveau des lombaires, le petit centimètre supplémentaire et des renforts plus évasés que sur le T1 Race, nous donne une nette impression d’être moins engoncé au fond du fauteuil.
Un détail qui ravira les personnes qui trouvait justement le T1 Race un peu trop étriquée à leur gout.
Quid du coussin spécifique aux lombaires ?…
Comme la majorité de ces coussins, nous ne changeons pas non plus d’avis pour celui-ci… Même si Corsair a troqué le revêtement en similicuir pour du tissu microfibre, la forme, les dimensions et la densité de la mousse font que l’on a vite fait de le mettre… de coté!!!

De par la forme du dossier avec son angulation spécifique et même si le fond se situant au niveau des lombaires reste plat, on est nettement mieux assis sans le coussin qu’avec ce dernier.

Le haut du dossier venant vers nous (il n’y a qu’à voir la distance des sangles élastiques par rapport au dossier pour se rendre compte de la chose), nous n’avons pas besoin de basculer notre tête en arrière ce qui contribue à ne pas accentuer la lordose lombaire (creuser le bas du dos) et du coup le bas de notre dos continue de rester en contact avec le dossier.
Alors rajouter les 75 mm d’épaisseur de ce coussin à ce niveau ne vient pas améliorer le confort.
Bien sûr, le must serait d’intégrer un soutien lombaire réglable pour peaufiner la position, chacun de nous ayant sa propre morphologie.

En plus en virant ce large coussin, on améliore aussi l’esthétique du T2 Road Warrior qui ne se voit plus porter les bretelles gâchant la face externe du dossier…

Peut-on se passer du coussin des cervicales?
Limite nous dirions : oui!
Enfin nous… je vais plutôt parler en ma personne avec mes 1m85. Ma tête s’appuyant naturellement sur le haut du dossier pour les raisons décrites au-dessus, lorsque je place le coussin au niveau des passages de sangles, il se positionne idéalement au niveau de ma nuque.
Mais force est de constater que le tissu touche à peine la peau de mon cou… Du coup je ne peux même pas savourer le confort de son rembourrage, tout juste si je ressens l’agréable contact de la microfibre…
En cause le fait que le coussin se retrouve au fond de l’angulation prononcé du dossier, mais aussi de par son épaisseur qui se révèle du coup trop limite… En tout cas pour ma morphologie.

On peut passer la sangle du coussin par le haut du dossier ce qui relève sa position.
Pour le coup, ma tête apprécie son confort certes, mais je me retrouve avec celle-ci “projeté” quelque peu en avant de par une flexion plus accentuée de mes cervicales.
Bref cette position, dans l’idéal, n’est vraiment utilisable seulement lorsque nous inclinons fortement le dossier, ainsi nous avons notre petit oreiller nous relevant légèrement la tête.

En ce qui concerne les petites tailles?
Le T2 Road Warrior n’est vraiment fait pour eux en réalité… La limite inférieure est de l’ordre de 1m65, en deçà, la tête vient se positionner au niveau des passages de sangles.
Sur les autres fauteuils il en est aussi de même me diriez vous… mais les autres fauteuils ont leurs passages de sangles nettement plus écartés que sur le T2 Road Warrior : 170 mm contre 70 mm en prenant en compte le bord interne du plastique.
Il faut atteindre les 1m70 pour ne pas être gêné par le coussin des cervicales.

