Le kit mémoire :
Comme nous l’avons évoqué en introduction, la gamme Vengeance DDR5 se décline en plusieurs kits composés de 2 ou 4 barrettes de 16 Go ou 32 Go
Un kit de 64 Go peut alors se composer de 2 barrettes de 32 Go ou de 4 barrettes de 16 Go.
Notre kit de 32 Go se cantonne à deux barrettes de 16 Go.
La barrette est dotée d’un dissipateur en aluminium anodisé.
Son design change quelque peu de celui de la DDR5 Vengeance (non RGB), même si l’on retrouve les principaux ingrédients, dont les petits motifs triangulaires. La ^principale différence provient justement du diffuseur blanc sur le haut du module. La hauteur passe à 45mm contre 35 pour les versions sans éclairage. Mais cela reste relativement faible et permet une bonne compatibilité avec les gros ventirad.
Le nom de la série “Vengeance” apparait sur une petite plaque en aluminium qui revêt un aspect gris brossé. Cette plaque apporte un léger relief à la structure du dissipateur.
La police utilisée reste la même que sur le modèle Vengeance RGB RS. On retrouve la petite pointe de couleur jaune sur les lettres “E”.
Le dissipateur en lui-même est en aluminium anodisé noir anthracite recouvert d’une multitude de motifs triangulaires.
Ces fameux triangles qui font légion sur une majorité des produits Corsair.
Bien sûr, nous retrouvons l’une des autres signatures que Corsair appose maintenant sur chacun de ses produits, reprenant une partie du nom du modèle tout en s’associant au symbole “//”. Ici, il apparait sur le bord du dissipateur en lettres grises qui se démarque tres légèrement du fond anthracite.
Sur le côté gauche de la barrette, on distingue le PCB et les encoches qui serviront à venir se fixer dans le système de rétention de la carte mère.
Sur le haut, le diffuseur pour l’éclairage est blanc / gris avec un simple petit logo corsair très peu marqué.
Sur l’épaisseur on peut apercevoir l’adhésif thermique sur les puces, le PCB, et même les dix LED qui viennent juste en dessous du diffuseur. L’aluminium du dissipateur fait environ un mm d’épaisseur.
Sur le recto cette fois, on trouve une étiquette noire qui repose sur une petite plaque reprenant la couleur anthracite du dissipateur. Elle affiche les caractéristiques de notre kit mémoire.
On y trouve la référence du kit (CMH32GX5M2B6000C40) ainsi que sa capacité, mais aussi la fréquence des puces mémoires et leurs timings, sans oublier la tension d’alimentation.
Notre kit de 32 Go est alors composé de 2 barrettes de 16 Go fonctionnant à une fréquence de 6000 MHz testée à 1.35 V, avec les timings suivants : 40-40-40-77.
On trouve d’autres variantes avec des timings un peu plus agressifs dans le catalogue Corsair, mais avec une tarification en conséquence.
On nous avait communiqué une astuce qui permet de connaitre le type de puce mémoire installé sur le PCB :
- ver 3.xx : Puces Micron
- ver 4.xx : Puces Samsung
Il s’agit donc ici de Puces Samsung et cela se confirme quand on ouvre le dissipateur. Je vous déconseille de le faire chez vous, car celui-ci est fermement collé sur les puces. Et il sera plutôt compliqué de le remettre en place sans dégrader les performances de refroidissement. Il faut savoir aussi que pour une même référence Corsair peut proposer des lots utilisant des composants différents.
Nous avons vu qu’avec la DDR5 que la carte mère n’est plus responsable de la régulation de la tension délivrée à chaque puce comme auparavant. La carte mère fournit l’alimentation en 5 V et 3.3 V à un VRM (le PMIC) qui se charge de convertir la tension en 1.1 V (ou 1.25 V) afin d’alimenter les différentes puces.
Cet étage d’alimentation est maintenant directement disposé sur le PCB de la barrette mémoire, ici au centre.
Ce dispositif a aussi un impact sur le potentiel en overclocking qui n’est donc plus dépendant de la carte mère comme avec la DDR4, mais plutôt du module mémoire en lui-même.
En effet, il existe plusieurs fournisseurs de PMIC : Renesas, Richtek et Anpec. Comme pour les étages d’alimentation des cartes mères, certaines marques ont plus la côte que d’autres à fournir une tension toujours stable dans l’exercice de l’overclocking du CPU. Dans notre cas nous serions d’après nos recherches sur un PMIC Anpec.
Pour de plus amples détails sur la DDR5 et les différents paramètres qui interviennent dans le but d’augmenter les fréquences, nous vous invitons à consulter l’article publié chez Skatterbencher.com.
Le site met aussi en avant la notion de PMIC sécurisé ou non sécurisé. Le premier prend en charge des tensions jusqu’à 1,435 V par pas de 5 mV alors qu’un PMIC non sécurisé accepte des tensions jusqu’à 2,070 V par pas de 10 mV.
Le premier niveau suffit largement à un OC standard, le second intéresse certainement les overclockeurs de l’extrême.