Démontage :
Le Corsair K65 PRO Mini est un des premiers claviers de la marque à réellement proposer un traitement phonique. Alors on reste loin du montage gasket du Berseker, mais pour un clavier Corsair on perçoit que la marque à voulu améliorer l’effet caisse de résonance que pouvaient avoir ses claviers.

Et forcément, on a voulu jeter un œil. Nous ne vous conseillons pas d’ouvrir votre Corsair K65 PRO Mini sauf si vous savez ce que vous faites. Pour accéder aux entrailles du clavier, il faut retirer les 14 vis qui se trouvent entre les commutateurs. La partie inférieure du boitier se sépare alors de la plaque en aluminium.

On remarque un lestage plutôt conséquent au fond du boitier en plastique. Celui-ci augmente la stabilité du clavier sur le bureau, mais permet aussi de rigidifier l’ensemble. On peut également facilement imaginer que cet espace pourrait éventuellement servir pour une batterie dans le cas ou Corsair envisagerait une version Wireless.

De l’autre côté, on trouve une mousse d’environ 3mm d’épaisseur découpée au laser. La marque a pris soin de ne pas couvrir les puces pour éviter qu’elles ne surchauffent.

Sous cette mousse on trouve un PCB vert assez classique, mais bien conçu.

Le contrôleur est un NXP LPC5528JBD100 ou autrement dit un Arm Cortex-M33. C’est une puce fiable et de bonne qualité.

Les commutateurs étant soudés, je n’ai pas pu pousser l’exploration plus loin, mais on distingue sur la tranche la seconde couche de mousse qui vient se placer entre la plaque en aluminium et le PCB. Celle-ci fait également environ 3mm, mais semble plus dense que la première.