Prise en main :
La première fois qu’on prend le Corsair K100 AIR, on sent de suite que le produit est robuste. La finesse du clavier ne se fait pas au détriment de la rigidité qui est garantie par la plaque en aluminium. Le poids est relativement léger pour un clavier wireless de cette taille avec 780g.
À titre de comparaison, le Corsair K70 RGB TKL CHAMPION SERIES fait 880g alors qu’il est filaire et au format TKL.

Pour recharger le clavier, il suffit de le connecter à son câble USB C. Le processus prend entre 3 et 5h quand la batterie est vide. Nous vous conseillons d’utiliser un port USB 3 pour que ce soit relativement rapide. Durant l’opération, un petit indicateur sur le panneau central va clignoter en vert jusqu’à la charge complète.

Par défaut, le clavier se met en veille automatiquement après 15 minutes d’inactivité. Cependant, ce délai est également modifiable par le logiciel. La marque annonce environ 50h d’autonomie avec l’éclairage actif, et près de 200h sans éclairage. Des valeurs très indicatives, car cela dépend grandement de votre utilisation.
Il est possible de connecter le Corsair K100 AIR par le connecteur Slipstream, Bluetooth ou même USB. Sachez que vous n’aurez pas forcément accès à toutes les options selon le mode de connexion dans lequel vous vous trouvez.
Corsair parle de mode Hardware quand le clavier est relié à une machine sans iCUE. Le mode Hardware s’applique automatiquement également quand le clavier est en mode Bluetooth.
De mode Wireless Software quand vous êtes sur la connexion Slipstream. Et de Wired Software mode quand vous êtes en USB. Au passage, seul le mode USB permet d’utiliser les effets d’éclairages Corsair Link qui demandent une bande passante trop importante pour le sans-fil. Enfin la marque précise que les connexions wireless sont chiffrées (AES 128-bit)

Forcément, comme on est chez Corsair, on retrouve la technologie Axon qui propose de régler la fréquence USB (polling rate) jusqu’à 8000 Hz. Par défaut, le clavier est sur une fréquence de 1000Hz assez classique pour un clavier.
La marque prévient d’ailleurs par l’intermédiaire d’une fenêtre lors du changement que le passage vers une fréquence de 8000Hz pourra avoir un impact sur les performances du pc. En d’autres termes, le polling rate à 8000Hz pompe davantage de ressources sur votre PC.

Le clavier est également équipé d’une mémoire interne de 8 Mo de stockage qui permettent de garder sous le coude 50 profils intégrés, ce qui devrait laisser de la marge même aux plus créatifs d’entre vous.
Mais passons au point le plus important pour un clavier, à savoir les touches. Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, nous sommes sur une conception ultraplate (low profil). Les touches gommes (chiclet) sont en ABS gris très foncé. La couleur est légèrement plus sombre que la plaque d’aluminium pour trancher un peu.

La texture des keycaps est très lisse. On aurait préféré des keycaps en PBT vu la gamme du produit. Mais on comprend que Corsair n’ai pas voulu investir dans des moules PBT couteux pour un seul produit de niche. Il faudra s’attendre donc a un polissage surtout pour les acharnés qui ont les mains moites.
Le profil des touches est très légèrement concave.

La disposition est standard, ce qui signifie que la dernière ligne comporte des touches de mêmes tailles. Cela n’a pas vraiment d’intérêt sur un clavier de ce genre, car la marque précise bien qu’il est déconseillé de tenter de démonter les keycaps du Corsair K100 AIR au risque de dégrader le commutateur qui se trouve en dessous.
