Le clavier :
Le Corsair K100 AIR est un clavier pleine taille, autrement dit il dispose d’un pavé numérique, mais aussi des touches de fonctions.
Il dispose de 6 rangées de touches auxquelles vient s’ajouter une 7e ligne comportant les boutons multimédias. Le design est sobre et minimaliste.
Il mesure 437 mm de long sur 156 mm de large et seulement 17mm d’épaisseur.

Il s’agit d’un format ultraplat. Pour vous faire une idée, un clavier mécanique gaming classique fait environ 40 mm d’épaisseur soit un peu plus du double de notre Corsair K100 AIR. Les touches sont plates et bien espacées les unes des autres. On parle de clavier chiclet ou clavier gomme en bon français.

Sur l’avant on trouve un petit biseau qui vient presque au contact du support et qui évite que la plaque en aluminium brossé de couleur noire ne soit coupante. Les finitions sont vraiment très bonnes. Dans le coin inférieur gauche, un discret marquage blanc vient indiquer le modèle. On retrouve cette signature sur toute la nouvelle gamme de claviers chez Corsair.

Le profil du clavier est (très) très légèrement incliné pour faciliter la frappe, mais aussi la visibilité des touches. La hauteur est de 17mm sur l’arrière contre 11mm sur l’avant. On distingue ici la plaque d’aluminium de 3mm qui donne la forme, mais aussi la rigidité au clavier.

Sur le haut du clavier, on trouve une sorte de bandeau qui va regrouper les touches de fonctions propres au Corsair K100 AIR. Tous ces boutons sont de simples commutateurs électroniques et non mécaniques. On commence sur la gauche avec une série de trois boutons. Ils sont dédiés dans l’ordre à alterner les profils iCUE, modifier l’éclairage, verrouiller les touches Windows.

Au milieu du clavier on retrouve un panneau en plastique noir brillant. Cela ressemble à ce qu’on trouvait sur les K70 que nous avons récemment testés. Ce panneau est initialement protégé par un film transparent.

Cela ressemble à un écran, mais cela n’en est pas (encore) un. Cependant on comprend assez vite que ce panneau est plus abouti que sur les K70 et qu’il servira à centraliser les indicateurs d’états du clavier. Quand le clavier est éteint, seul, le logo central est visible.

L’intégration du panneau reprend le profil de la plaque d’aluminium avec précision. On sent à peine la rupture au doigt entre les deux matériaux. Il faudra cependant être soigneux sur cette partie fortement sensible à la poussière et aux rayures.

On poursuit vers la droite avec un véritable centre de contrôle multimédia. On retrouve les touches pour piloter un lecteur, un bouton pour couper le son, et la fameuse molette de volume si emblématique de la marque.

La molette est rigoureusement la même que sur les autres claviers de la marque. Elle est en métal noir laqué un peu plus foncé que la plaque en aluminium brossé. Elle arbore elle aussi le motif triangulaire de la marque.

Elle dépasse très faiblement de l’ensemble, environ 3mm. Sur le côté de la molette, deux petits enjoliveurs noirs viennent recouvrir l’axe pour éviter l’effet ramasse-miettes. On trouve également juste au-dessus du pavé numérique un ensemble de quatre touches supplémentaires pouvant servir pour programmer des macros.

Sur l’arrière, le boitier est entièrement lisse en biseau vers l’intérieur. La finition de ce côté est aussi soignée que sur les autres faces plus exposées, ce qui n’est pas toujours le cas sur les claviers.

Sur l’extrémité gauche, on trouve d’abord un interrupteur qui permet d’éteindre le clavier. La touche arbore le petit relief triangulaire que Corsair affectionne.

On trouve ensuite un connecteur USB C, celui-ci est légèrement encaissé. Cela évite que le connecteur ne dépasse de trop.

Un peu plus loin sur l’autre côté du clavier, on trouve le transmetteur sans fil.

Il s’agit en fait d’un espace de rangement qui permet de ne pas égarer la “sucette” quand on ne l’utilise pas. Cela ressemble à un port USB, mais ce n’en est pas un.

L’arrière du clavier est en plastique noir. Et comme on peut déjà le voir, la marque a particulièrement soigné cette face avec un petit effet géométrique en surbrillance.
Une large bande antidérapante se trouve sur l’avant du produit. Elle permet d’éviter que le clavier ne bouge trop sur le bureau.

On trouve également deux patins antidérapants. Deux pieds escamotables permettent d’augmenter l’inclinaison du clavier. Ces pieds sont réalisés dans un plastique souple, mais ils ne disposent pas réellement de patins antidérapants.

La hauteur des pieds n’est pas énorme, mais un système de double réglage permet d’atteindre un angle d’environ 8 degrés. Et il faut reconnaitre que sur un clavier de ce genre cela peut se révéler presque indispensable.
