[TEST] Boitier Thermaltake Core P90 TG

Conclusion :

Que dire de ce Core P90… Si ce n’est d’être un boitier, si encore on peut utiliser ce terme…, pour le moins original! Voire totalement atypique!!!
Il est clair qu’il ne ressemble à aucun autre et c’est d’ailleurs le principal argument qui fait que l’on choisira ce Core P90 que tout autre boitier.
En fait plus qu’un boitier, nous allons plutôt le présenter comme une vitrine, une vitrine qui explore les trois dimensions de l’espace avec son concept de double compartiment disposé à 90°.

Thermaltake aborde son Core P90 avec une approche quelque peu différente de son Core P5. En effet, vu le nombre de déclinaisons de ce dernier, il ne peut en être autrement si la marque veut garder le concept “Open Frame” de la série Core Px tout en se démarquant du P5.
Un pari audacieux mais réussi!
Certes, il faut aimer ce genre de boitier ouvert et éviter d’avoir un quelconque animal qui aurait tendance à se glisser entre les composants et la paroi en verre… Sans parler de la poussière qui viendra s’accumuler plus souvent que dans un boitier ordinaire.
L’air de rien, il occupe aussi pas mal de place…

Nous pouvons tout à fait mettre en place une config refroidie par Aircooling au sein du Core P90. Du coup le compartiment secondaire se dédie uniquement au stockage.
Mais il est clair que ce boitier se destine principalement à un refroidissement Watercooling. Nous avons vu que la marque propose une solution pour que le Core P90 reste compatible avec les AIO sur lesquels nous ne pouvons jouer sur la longueur des tuyaux.
Un petit 240 ne va pas énormément remplir l’espace… Un 360 s’en tire un peu mieux mais il reste l’espace aux cotés du radiateur qui reste désespérément vide… A moins de coller trois SSD, la solution d’un circuit Watercooling complet, intégrant donc la mise en place d’un réservoir à ce niveau, nous semble la plus judicieuse afin de ne pas laisser le Core P90 à moitié déshabillé.

Cela implique une petite maîtrise dans le tubing rigide car la conception à 90° du châssis implique la réalisation de quelques courbes.
Cette forme du châssis apporte un net avantage : un espace considérable au sein même du châssis dans lequel nous allons pouvoir caser une multitude de câbles et même plus (boitier de contrôle du rétroéclairage)
Dommage de ne pas avoir intégrer quelques points d’ancrage, notamment sur la paroi recevant la carte mère, pour rassembler ces câbles.

On apprécie les astuces qu’offre le Core P90 comme le choix dans le montage de la carte graphique : de façon classique directement sur le port PCIe de la carte mère ou par le biais d’un Riser avec une installation parallèle à la carte mère.
Ce dernier choix permet d’avoir une vue direct sur le système de refroidissement de la carte.
De plus, cette seconde méthode ne se limite pas à une seule carte graphique.
Une deuxième astuce se situe sur le positionnement du boitier, nous avons alors trois possibilités : classique, debout sur ses deux larges pieds, ou couché sur 4 petits plots voire accroché à un mur… Cela grâce au dispositif VESA intégré à l’arrière du châssis.
Dans ce dernier cas, il faut prévoir une bonne fixation murale… 17.2 kg à vide…
Vu la forme du Core P90, la position à plat n’est pas des plus intéressantes…

Son prix :

180 euros

Le prix de l’originalité?
Quoi qu’il en soit, le Core P90 reste très atypique et c’est surement ça qui déclenchera un coup de cœur chez le futur acquéreur.

Les points positifs +