Le contrôleur Codi6 :
Le contrôleur en lui même prend la forme d’un module Arduino Uno, superposé d’une planche de connectique. L’ensemble est maintenu et protégé par un petit boitier ouvert en acrylique.
Il s’agit en fait de deux plaques d’acrylique transparentes, assemblées via un système d’entretoise. Ce genre de montage est assez classique dans l’univers Arduino. C’est relativement minimaliste et cela pourra facilement se dissimuler dans un boitier.
Sur la face supérieure, on trouve donc un port à 5 broches qui permet de connecter le câble d’alimentation Sata / PWM. Qui permet d’apporter un surplus de “courant” au contrôleur. Celui-ci peut gérer 6 canaux de ventilation et 6 canaux RGBa. Avec un maximum déjà important de 4A par ligne.
Mais ce câble permet aussi de connecter le HUB PWM à un port PWM de votre carte mère. Ainsi vous pouvez contrôler la vitesse des 6 ventilateurs connectés au Codi6 directement depuis le logiciel de votre carte mère.
Certains regretteront surement qu’il ne soit pas possible de gérer les ports PWM ventilateurs directement depuis le module Arduino du Codi6. Mais il s’agit en fait d’une limitation matérielle lié justement à l’utilisation d’un contrôleur Arduino. Le nombre de PWM étant limité la marque s’est contenté d’un HUB PWM pour gérer la vitesse de ventilation. La numérotation des ports vous semblera surement un peu “aléatoire”. Il s’agit en fait du numéro de port correspondant sur le module Arduino. Cela facilite l’identification des ports lors de la programmation.
Nous trouvons également un port pour ajouté un éventuel capteur ultrason de type HC-SR04. Ce composant additionnel n’est pas fourni, mais il se trouve facilement pour moins de 5 euros. Il permettra aux plus bricoleurs d’entre vous d’ajouter un capteur de proximité au Codi6. Et forcément nous y reviendrons plus loin dans notre test.
Le Codi6 propose ensuite 6 ports PWM accompagnés de 6 ports RGBa. Comme on l’a déjà dit plus haut, les ports ventilateurs sont contrôlés depuis la carte mère. Les ports RGBa par contre sont tous indépendants et parfaitement programmables depuis le module Arduino. Il s’agit bien de port RGBa en 5v et non de port RGB 12V. La connectique à 4 broches est standard. Il convient de faire attention à l’orientation de la fiche. (la petite flèche marque dans ce cas le 5V).
Et enfin, nous trouvons un petit bouton noir. Il s’agit d’un bouton de fonction. Il est possible de le programmer. Cela permet par exemple d’implémenter plusieurs modes d’éclairages. Il suffit alors d’une pression sur ce bouton pour par exemple alterner entre les différents effets.
Nous poursuivons la visite avec l’étage inférieur, qui se compose comme vous l’aurez compris, du module Arduino.
Nous pouvons remarquer la présence d’un port d’alimentation qui permet d’autoalimenter le module arduino via un adaptateur externe. Dans notre cas pas besoin de l’utiliser, car le Sata power permet justement de s’en passer.
Nous trouons un USB type B. Le même que l’on retrouve généralement sur les imprimantes. Celui-ci va permettre de connecter le module directement au pc pour téléverser le code sur le module. Pour cela Gelid fournit un petit câble de seulement 20cm (oui ce n’est pas long). Il viendra se connecter directement sur un header USB interne de votre carte mère.
Les plus observateurs remarqueront sans doute les shunts au niveau de la connectique USB. En fait cela permet de contourner l’alimentation du port. Le module n’ayant pas besoin de rester actif une fois le pc éteint. Si vous disposez d’un câble d’imprimante, vous pouvez parfaitement l’utiliser pour téléverser vos programmes via un port USB externe. Et j’ajouterai que si un programme vous convient, le module peut ne pas demeurer connecter pour fonctionner.
Nous remarquons un petit bouton rouge. Il permet de redémarrer le contrôleur. Et comme Gelid a le souci du détail, un trou sur la plateforme supérieure permet d’activer ce petit bouton avec par exemple un cure-dent si jamais celui-ci devient inaccessible.