Le clavier :
Le IronClad est un clavier complet au format 104 touches classiques. Il ne dispose que de 6 rangées de touches sans boutons multimédias supplémentaires. Le design est sobre et minimaliste. Il n’est pas sans nous rappeler les claviers rétro, voire dédiés aux professionnelles. Le format reste relativement compact pour ce genre de clavier. Il fait 440 mm x 136 mm x 40 mm.

Les touches sont encaissées dans un cadre qui vient cacher la jonction avec le commutateur. Le cadre est en plastique noir avec une texture finement granuleuse, un biseau vient casser l’arête.

Les angles sont arrondis et on retrouve le biseau sur tout le tour du boitier de l’IronClad. Les finitions sont très bonnes. On note une subtile différence de couleur entre le boitier bien noir et les touches en PBT qui ont une nuance plutôt anthracite très foncé. Mais la différence est à peine perceptible.

En haut à droite on trouve un petit panneau noir translucide qui permet d’afficher les différents indicateurs. N’oubliez pas de retirer le film protecteur si vous voulez profiter de la finition de celui-ci… Les indicateurs apparaissent éclairés en blanc tamisé quand ils sont actifs.

Le profil du clavier est légèrement incliné pour faciliter la frappe, mais aussi la visibilité des touches. On remarque la sortie d’une gouttière pour guider le câble sur la partie latérale du clavier.

Sur l’arrière le boitier est entièrement lisse. La finition de ce côté est aussi soignée que sur les autres faces plus exposées, ce qui n’est pas toujours le cas sur les claviers.

On ne distingue qu’une seule gouttière pour éventuellement faire sortir le câble sur l’arrière centre du clavier.

On comprend donc assez vite que pour avoir accès à la connectique cela passe en dessous du clavier IronClad.

En effet, le port USB C qui permet de brancher le câble est astucieusement placé en retrait au fond d’une gorge. Ce système permet de pouvoir guider le câble comme on le souhaite, mais aussi de ne pas être gêné par la partie rigide de l’embout de la prise.

La prise fait face à la gouttière et présente une résistance suffisante pour ne pas se débrancher accidentellement en cas de manipulation brutale. Cependant, la marque a quelque peu modifié le profil de la partie souple qui vient par-dessus le connecteur. Et il faut reconnaitre que celui-ci devient un peu capricieux à brancher. Une fois en place, aucun souci particulier. Il est alors possible de guider le câble soit vers la sortir arrière central, soit vers l’une des sorties latérales.

La gouttière est un peu plus large que le câble et ne le retient pas vraiment. J’imagine que c’est pour permettre une utilisation avec un câble plus gros en cas de changement de celui-ci. Quoiqu’il arrive, le câble ne bouge pas une fois le clavier en place et c’est tout ce qu’on demande.
Une étiquette vient rappeler quelques informations sur le produit et la marque. C’est d’ailleurs le seul marquage de ce genre sur le IronClad qui ne comporte aucun logo.

Sur l’avant on trouve deux patins antidérapants qui permettent d’éviter que le clavier ne bouge trop sur le bureau.

Sur l’arrière on trouve également deux patins antidérapants, mais en position latérale cette fois. Petite nouveauté de cette nouvelle version, on trouve maintenant deux pieds escamotables avec un réglage à double hauteur. Et les deux pieds disposent d’un patin antidérapant contrairement à la v1. Par contre, bonne nouvelle pour ceux qui ont la V1, GG distribue gratuitement ces nouveaux patins sur simple demande.

Comme nous l’avons évoqué un peu plus haut dans le test, le repose-poignet est proposé en option sous le nom d’IronMace. Il peut donc être acheté séparément et facilement remplacé. Il couvre la longueur du clavier à savoir environ 44cm pour une largeur de 9 cm. Il est disponible en blanc et en noir.

Il se compose d’un revêtement en cuir synthétique sur le dessus. Il s’agit d’un repose-poignet rembourré avec une mousse dense. L’ensemble fait environ 2 cm d’épaisseur.

Le simili cuir est cousu sur tout le contour du repose-poignet. Encore une fois les finitions sont vraiment très bonnes. On remarque un discret Logo en relief sur le côté droit, mais cela reste vraiment très sobre.

Sur l’envers on trouve cette fois une surface antidérapante noire qui est également cousue. Le repose-poignet contient une lame en acier qui vient lester l’ensemble, mais également lui donner sa rigidité. C’est du solide!
