Prise en main :
La première fois qu’on prend le Corsair K70 Pro Mini Wireless, on sent de suite que le produit est robuste.
Le poids est relativement léger pour un clavier wireless de cette taille avec 640g.
À titre de comparaison, le petit K65 RGB Mini également de Corsair fait 580g alors qu’il est filaire. Le surplus de poids s’explique en grande partie par la présence d’une batterie .

Pour recharger le clavier, il suffit de le connecter à son câble USB C.
Le processus prend entre 3 et 5h quand la batterie est vide. Nous vous conseillons d’utiliser un port USB 3 pour que ce soit relativement rapide.
Durant l’opération, la touche entrée qui sert d’indicateur va clignoter en vert jusqu’à la charge complète.

Il est possible de surveiller le statut de la batterie également dans iCUE. Par défaut, le clavier se met en veille automatiquement après 15 minutes d’inactivité.
Cependant, ce délai est également modifiable par le logiciel.
La marque annonce environ 32h d’autonomie avec l’éclairage actif, et près de 200h sans éclairage. Des valeurs très indicatives, car cela dépend grandement de votre utilisation.
Il est possible de connecter le Corsair K70 Pro Mini Wireless par le connecteur Slipstream, Bluetooth ou même USB.

C’est aussi par cette fenêtre qu’il est possible de régler la fréquence USB (polling rate) jusqu’à 8000 Hz. Par défaut, le clavier est sur une fréquence de 1000Hz assez classique pour un clavier.
La marque prévient d’ailleurs par l’intermédiaire d’une fenêtre lors du changement que le passage vers une fréquence de 8000Hz pourra avoir un impact sur les performances du pc. En d’autres termes, le polling rate à 8000Hz pompe davantage de ressources sur votre PC.

Le clavier est également équipé d’une mémoire interne de 8 Mo de stockage qui permettent de garder sous le coude 50 profils intégrés, ce qui devrait laisser de la marge même aux plus créatifs d’entre vous.

La texture des keycaps est légèrement granuleuse. En effet, ces touches ne sont pas en ABS comme on le trouve sur la plupart des claviers, mais en PBT.
Le PBT (polybutylène téréphtalate) est plus onéreux, car plus délicat à mouler que l’ABS. Cette matière bien plus résistante à l’usure ne sera pas affectée par le polissage qui donne une sorte de brillance sur les touches en ABS.
Les capuchons sont conçus selon le procédé doubleshot ou moulage à double injection.
Chaque touche est fabriquée en deux étapes. La légende est d’abord moulée, puis le reste de la touche est moulé par-dessus.
La légende est ainsi moulée dans la masse de la touche et ne pourra pas s’effacer. Le profil est un OEM classique.

On distingue les deux couches sur la touche qui présente une épaisseur relativement épaisse. Cette épaisseur va également assourdir un peu le son des touches qui vont produire une tonalité plus grave que des touches plus fines en ABS.

Les touches plus larges sont conçues sur le même modèle avec un système d’entraxe pour garantir la rigidité de l’ensemble.
Sous le capuchon (ou keycaps) on trouve le commutateur (ou switch). Le Corsair K70 Pro Mini Wireless est proposé de base avec des commutateurs Cherry MX Red, linéaire et non lubrifié.

Pour retirer le capuchon de touche, on utilise l’outil fourni dans le bundle.
Celui-ci permet d’enlever le keycap sans abimer les contours de celui-ci. Il suffit alors de tirer bien verticalement et l’on accède au commutateur.

Côté clavier, on trouve des stabilisateurs non lubrifiés.
On remarque ici au niveau de la touche espace la présence de deux LED supplémentaire directement dans le PCB blanc. Cela permettra de rendre l’éclairage plus homogène.

Les stabilisateurs sont clipsés sur la plaque et non directement sur le PCB.
On regrette que la marque n’ait pas choisi une option plus qualitative à ce niveau, car ces éléments sont souvent générateurs de bruit sur les claviers. On remarque également l’absence de toute mousse isolante entre le PCB et la plaque de rétention.

Une des particularités du Corsair K70 Pro Mini Wireless, c’est que les commutateurs sont tous hotswapables. Par ce terme barbare, on veut entendre qu’il est possible de retirer les commutateurs pour les changer sans même avoir à (débrancher / éteindre) le clavier.
Contrairement au clavier classique, les switchs ne sont pas soudés sur le PCB, mais enfichés dans une sorte de prise (socket).
Pour retirer un commutateur, on utilise l’autre outil fourni dans le bundle. Il faut le placer de telle façon que les griffes viennent appuyer sur le système de rétention en haut et en bas du commutateur.
Et l’on tire bien verticalement…façon arracheur de dents…

En dessous, on peut voir un emplacement avec des fiches.
Le PCB est blanc pour maximiser la luminosité et surement aussi pour anticiper sur une potentielle future version blanche du clavier.
On peut voir sur le haut du socket la LED RVB qui servira pour l’éclairage de la touche.

Cependant, Corsair a fait le choix de se limiter au switch avec 3 fiches.
Il faudra donc être vigilant lors du choix de commutateurs alternatifs, car même si les commutateurs 3 fiches sont les plus fréquents, il existe des versions avec 5 fiches qui ne pourront donc pas rentrer dans ce clavier.

Il est ainsi possible de retirer tous les commutateurs. On peut deviner la batterie en dessous du PCB.

Ce système permet donc de changer facilement tous les commutateurs du clavier que ce soit pour les remplacer ou juste pour les adapter à votre utilisation en panachant différents types. C’est un gage incontestable de durabilité.
