Le clavier :
Le K68 ressemble fortement au K66 à deux détails prés : le fond blanc sous les touches et la présence du bouton éclairage.
Il est composé essentiellement de matière plastique.
Il mesure 455 mm de long sur 170 mm de large pour une hauteur de 39 mm (pieds repliés).
Son poids est de 1410 g.
Corsair reprend le style global du Strafe mais en y rajoutant les touches multimédia de la série Kxx, un petit mélange des genres… qui donne un aspect plus moderne que le Strafe.

Vu que le K68 est rétroéclairé, les touches sont dotées d’une typographie gravée au laser avec un aspect translucide afin de laisser passer le faisceau lumineux des Leds RGB installées sur chacun des switchs MX Cherry.

On reconnait l’aspect spécifique de la barre espace qui troque sa surface lisse pour un aspect en grain de riz.
Plus un effet de style qu’une option ergonomique… ou alors peut-être pour éviter de voir une trace d’usure se former au fil des longues sessions de jeu.

Le carénage en plastique revêt un aspect légèrement granité.
On retrouve le sillon creusé délimitant la bande supérieure du K68…

Au centre de cette bande, nous avons le logo Corsair sous la forme d’un autocollant métallisé.

En allant sur la droite du clavier, nous tombons sur deux petites touches rondes.
La première touche contrôle le niveau d’intensité du rétroéclairage sur trois niveaux et permet même de le désactiver.
La seconde verrouille l’accès à la touche Windows (utile pendant les sessions de jeu).

Suivent ensuite trois Leds blanches notifiant respectivement le verrouillage numérique, le verrouillage majuscule et l’arrêt défilement.

Mieux que de passer par le combo touches FN + Fx pour accéder aux touches multimédia, le K68 tout comme le K66 reprend le layout des autres claviers Kxx de la marque équipés du carénage aluminium.
On retrouve dans le coin supérieur droit du clavier, 3 touches dédiées à la gestion du son.
La première coupe le son, la seconde baisse le volume sonore tandis que la troisième augmente ce dernier.

Placées au-dessus du clavier numérique, nous avons les 4 touches multimédia à proprement dit : Record, retour arrière, lecture/pause et avance rapide.

La base du clavier abrite une étiquette regroupant différents informations avec notamment le logo Corsair et le numéro de série.

Nous avons un petit encart sur la conformité au point 15 du règlement FCC : “Son fonctionnement est soumis aux deux conditions suivantes : (1) cet appareil ne doit pas causer d’interférences nuisibles, et (2) cet appareil doit accepter toute autre interférence reçue, y compris les interférences pouvant entraîner un fonctionnement non désiré”.

Aux quatre coins, nous trouvons des petits patins en caoutchouc visant à maintenir en place le clavier sur notre bureau et ainsi résister aux assauts de nos dix doigts (ou deux…).
Sur le bord inférieur du clavier, nous avons les deux emplacements où viennent s’insérer les clips de fixation du repose poignet.

Nous avons aussi deux pieds escamotables afin d’incliner un peu plus la position du clavier, relevant ce dernier de 10 mm.

Tout comme sur le K66, les pieds ne sont pas équipés de patins en caoutchouc… mouais….

Le clavier vu de coté montre un profil légèrement concave de l’ensemble des touches.
Le bord du K68 garde l’aspect granité du carénage supérieur.

On pourra jouer sur les pieds escamotables pour modifier l’inclinaison du K68.

Nous avons la sortie du câble en position médiane.
Son émergence est protégée par un embout plastique garantissant sa tenue dans le temps.
Par contre, à l’instar du K66, le K68 délaisse aussi le port USB traversant qui est pourtant présent sur le Strafe…

Certes cela permet d’avoir un câble d’un diamètre plus classique….
Ce dernier ne revêt pas de gaine tressée.
Mesurant 2.15 m, il se termine par une prise USB portant le logo Corsair sur l’une des faces du manchon et l’icone du clavier sur la face opposée.

Le K68 est équipé de switchs MX Cherry de type Red dotés d’une Led RGB sur chacun d’eux.
La spécificité de ce switch est sa linéarité sans clic d’activation. Il faut une pression de 45 g pour activer la touche (j’adore ce genre de précision…). La distance est de 4 mm jusqu’à la base dont 2 mm jusqu’au point d’actionnement.
Idéal pour les FPS, il est considéré comme le plus silencieux de ce type de switch, mis à part les MX Silent.
Pour en savoir plus, voici un article détaillé sur le sujet réalisé par un de nos confrères ==>lien <== ou une vidéo ==>là<==.

Nous avions spécifié en début de page la présence d’un fond blanc sous les touches….

Cette couleur est liée à la mise en place d’une membrane étanche sous les touches du clavier.
Elle remonte assez haut au niveau des switchs ne laissant apparaître que le contacteur lui-même.
Cela permet de garantir une étanchéité de type IP32 ce qui se traduit par une resistance à la poussière mais surtout aux éclaboussures du style : rogntudju *#$!* !!! Je viens de renverser mon verre et hasard!!! c’est le clavier qui prend….
Pas de soucis, vous pouvez continuer à jouer…

La membrane prend en charge chacune des touches.
Au passage, on remarque que l’interrupteur Cherry MX placé au centre de la barre espace est secondé par deux guides reprenant le même design pour permettre une bonne mobilité à cette large touche et ce quelque soit le positionnement de notre doigt sur la barre.

L’étanchéité est aussi assuré au niveau du carénage plastique du K68.
De ce fait aucune goutte de liquide n’est sensée pénétrer dans les entrailles du clavier…. Le capuchon de chaque touche s’occupant de coiffer chaque switch, sa partie interne entre en contact avec la membrane qui reste souple pour assurer le bon fonctionnement des switchs.

Que cela ne tienne, nous allons tout simplement tester ces affirmations en reversant un verre d’eau directement sur le K68 !!!
Ce dernier est bien sûr actif et il est donc branché sur le PC, l’animation RGB attestant de son bon fonctionnement.

Alors il ne s’agit pas non plus de noyer le clavier dans une bassine d’eau ou de jouer dans la baignoire…. Il n’est pas résistant à une quelconque immersion (IP67…).
Mais force est de constater que l’eau ruisselle bien sur la surface de la membrane étanche et s’évacue par le bord inférieur du K68.
On peut ainsi continuer notre partie de jeu sans observer une défaillance des touches… mais à un moment donné, il nous faudra bien sécher tout ça…
On procède dans un premier temps à évacuer le surplus de liquide en relevant le clavier et en retirant le repose poignet.

Là il s’agit d’un verre d’eau, mais si on attend un peu trop en ayant renverser un soda quelconque, ça risque fort de coller et vous serez bon à nettoyer chaque touche, une par une…
N’oublions pas que la membrane ne recouvre pas entièrement les switchs, on ne retire les touches qu’une fois tout le liquide ruisselant hors du clavier.
A ce propos, il est dommage de ne pas avoir intégrer l’outil d’extraction des touches dans le bundle.

