Démontage :
Comme nous l’avons rapidement abordé un peu plus haut ce Corsair K55 Core est l’offre d’entrée de gamme de Corsair. Et pour arriver à cela Corsair à fait quelques choix qui rendent ce clavier assez différent sur le plan technique que ce que nous avons l’habitude de voir ici.

Le démontage est simple il suffit de retirer les 16 vis qui ferme le boitier en plastique. Petite subtilité qui permet au RMA de savoir si vous avez ouvert le boitier ou pas, une des vis est cachée sous l’étiquette.

Une fois ouvert l’ensemble de la partie haute avec les touches s’enlève facilement nous laissant devant une sorte de tapis comprenant les fameuses membranes ou alvéole qui permettent à la fois de faire contact mais aussi de donner la sensation de retour.

Ces alvéoles sont en fait directement intégré sur un circuit imprimé souple transparent. On voit les pistes qui forme la matrice du clavier. Le film souple semble posséder trois couche de pistes imprimé probablement en oxyde métallique (cuivre).

Une vue volontairement contrastée de la face interne (coté fond du clavier) vous donne une idée de la conception.

Cette couche d’alvéoles souples repose sur une plaque semi transparente en acrylique. Il s’agit en fait de l’éclairage du Corsair K55 Core.

Cette plaque est recouverte d’un film blanc coté fond du clavier. Sur la partie base (ici en haut) on aperçoit un film métallisé qui cache en fait 21 LED RGB. Celle ci vont éclairer l’intérieur de la plaque d’acrylique qui va se comporter un un conducteur de lumière. C’est exactement le même principe que dans les fibres optiques.

Ensuite la plaque s’illumine transmettant la lumière à l’alvéole mais aussi au diffuseur autours des touches. Vous comprenez mieux la présences des 10 zones d’éclairages.

Au niveau des touches le revêtement blanc de la plaque d’acrylique est ouvert laissant sortir la lumière plutôt au niveau des touches et réduisant les pertes de luminosité.
Sous la plaque d’éclairage et dans le fond du boitier donc on trouve le PCB qui contrôle le clavier et l’éclairage.

Encore une fois on comprends qu’on est sur un produit qui se veut simple avec une conception plutôt légère. Nous trouvons ici essentiellement une petite puce de mémoire pour le firmware avec un HE24C64 de 65,536 bits. Et un contrôleur qui gère également le RGB mais dont je n’ai pas trouvé les spécifications.
