L’utilisation :
Une fois posé sur le crâne, le casque se fait presque oublier (malgré ses 400g). La pression des oreillettes est très légère et la mousse de l’arceau fait son job en répartissant le poids sur toute sa surface. Les oreilles se positionnent bien, les branches des lunettes ne gênent pas le port et on sent que le casque est tanké pour la prochaine instance. À moins d’avoir des spasmes pendant une série de frags, il y a peu de chance que vous arriviez à le faire glisser de votre tête.
Le micro se retrouve à 6cm du visage et on aurait tendance à vouloir se le coller devant les lèvres. C’est inutile avec ce casque, le son reste très clair et vous éviterez à vos équipiers des bruits de souffle très désagréables.
La télécommande, large et épaisse, est un problème à positionner. Pas de clip pour l’attacher, mais on peut la poser sur le bureau pour avoir accès aux boutons. Voire la mettre sur ses genoux et cacher l’horrible clignotement de la LED, sans oublier de définir des raccourcis clavier pour le volume et couper le micro.
Le son :
L’isolation extérieure est limitée avec le casque seul, mais une fois le son activé, on retrouve l’isolation attendue avec des oreillettes aussi larges et des transducteurs de 50mm.
Le gros plus vient des éléments vibrants, à condition d’avoir un volume sonore moyen. Ces derniers ne vibrent pas en dessous d’un certain seuil, c’est d’ailleurs assez logique de ne pas amplifier un son qui n’est pas très fort. C’est bien prenant sur les scènes d’actions dans les films, les explosions en jeu ou les musiques qui exploitent les fréquences graves.
Finalement, le micro s’en sort très bien et n’a rien à envier aux casques dont la facture compte 3 chiffres. Les conversations sont claires, il faudra juste faire attention au seuil de détection pour ne pas transmettre le son de vos switchs mécaniques.