Sur la tête :
Nous avons fait appel à notre mannequin spécialiste en port de casque pour une approche in situ du HS80 RGB Wireless.
Pas de cheveux qui cachent l’arceau… Cela permet de bien se rendre compte de la position des écouteurs, du microphone et de cet arceau ainsi que de la pression qui s’exerce sur les coussinets.

Le HS80 RGB Wireless se révèle être d’un très bon niveau de confort, les coussinets se posent autour de nos oreilles avec délicatesse.
Telles ont été mes premières impressions lorsque j’ai posé le casque sur ma tête.
Cependant, il s’agit de mes propres impressions et bien sûr, cela demeure totalement subjectif. Donc, avant de continuer à retranscrire mon ressenti, je vous communique la caractéristique morphologique qui est intimement liée au port du casque : le tour de tête.
Mon tour de tête est de 60 cm pour donner un ordre d’idée et sans avoir la grosse tête… je me classe dans la catégorie XL sur le port de chapeau.
Le clamping qui traduit la pression des écouteurs sur nos oreilles par le biais de l’arceau me parait bien dosé.
Je dois dire que le HS80 RGB Wireless tient très bien sur ma tête sans pour autant serrer excessivement autour de mes oreilles. Juste ce qu’il faut pour éviter qu’il ne glisse lorsque je bouge la tête, et ce même lorsque j’opte pour des mouvements brusques.
Les oreilles, du moins les miennes, prennent facilement place à l’intérieur des coussinets.
La souplesse de la mousse est impeccable et le contact du tissu tout aussi agréable. La texture de ce dernier épouse très bien le contour de mes oreilles sans être agressive, aidé en cela par l’inclinaison et la fonction pivot des écouteurs qui optimisent le positionnement de ces derniers.

Cette souplesse au niveau des coussinets leur permet de légèrement s’écraser ce qui procure un effet de confinement. Il faut vraiment appuyer sur les écouteurs pour que le tissu acoustique entre en contact avec mes oreilles.
Ce confinement, associé au concept fermé du casque, procure un léger isolement par rapport au bruit ambiant de la pièce où nous nous trouvons. Certes, ce n’est pas non plus un isolement au point de couper les sons extérieurs, mais ils demeurent étouffés, tout comme le fait le casque Bose avant que j’active sa réduction de bruit.
Le contact du tissu se révèle chaleureux, et ce dans tous les sens du terme. Mais, quel que soit le revêtement qui habille les coussinets, les oreilles finissent toujours pas se sentir au chaud.
On note que le tissu a pour avantage d’être plus respirant que le similicuir qui de son côté a tendance à coller.

Le principal changement spécifique au HS80 RGB Wireless est donc cet arceau suspendu.
J’ai apprécié le confort du HS70, je trouve ce nouvel arceau encore plus confortable. Nous n’avons pas de risque de trouver un quelconque point dur appuyant sur notre cuir chevelu.
La présence du similicuir légèrement rembourré permet d’éviter de sentir le tissage de la bande élastique.
Certes, nous n’allons pas oublier la présence du casque, mais j’avoue que cet arceau, même s’il peut paraitre moins esthétique qu’un arceau classique, est plus agréable sur la durée.
Le tout est de trouver le bon réglage de la sangle élastique afin qu’elle soit assez tendue pour que les écouteurs restent bien en place sur nos oreilles sans pour autant qu’elle exerce une pression plus soutenue sur le haut de notre crâne.
Le casque offre une bonne amplitude pour ajuster la position des extrémités de la sangle et ainsi trouver le réglage idéal, quelle que soit la taille de notre tête.
Le seul hic est que nous devons retirer le casque pour chaque ajustement de la sangle, mais lorsque nous avons trouvé le bon réglage nous n’avons plus à y revenir.

Nous avons vu que contrairement à un HS70 ou le Virtuoso, la perche demeure solidaire de l’écouteur gauche.
Dotée d’un système d’articulation, nous avons la possibilité de basculer la perche afin d’aligner le microphone au niveau de notre bouche ou de la rabattre tout contre l’écouteur si nous n’utilisons pas ledit microphone.

La portion flexible permet d’ajuster le microphone comme nous le souhaitons ou presque.
En effet, on constate que le microphone ne peut pas se positionner devant la bouche et reste immanquablement sur le côté en raison de la longueur de la perche.

Nous pouvons réduire la distance entre le microphone et notre bouche en courbant un peu plus la partie flexible.
Cependant, il faut prendre en compte que lorsque l’on va relever la perche, le microphone va entrer en contact avec notre tempe.
C’est l’une des raisons pour laquelle Corsair place à une certaine distance le microphone. L’autre raison est que ce microphone reste nu, nous n’avons pas de bonnette limitant les bruits parasites.
Dès lors que le micro est tenu à bonne distance, il se limite à capter seulement notre voix.

Pour rappel, nous avons la possibilité de jouer sur le volume du microphone au niveau du logiciel iCUE.
Ce dernier nous permet aussi de jouer sur le volume du bruit de fond.

Lorsque le microphone est activé, l’insert translucide s’insérant entre ce dernier et la perche s’illumine de blanc.
Une option dans le logiciel iCUE permet d’éteindre cette LED.

Lorsque l’on relève la perche tout contre l’écouteur, le microphone est automatiquement désactivé.
Une douce voix féminine nous informa dans la langue de Shakespeare de cet état de fait.

De plus, l’insert translucide se pare d’une lumière rouge.
On note bien sur cette photo que selon la courbure exercée sur la perche, le microphone vient au contact de notre tempe à chaque fois que l’on relève la perche.
Pour le coup, on ne manquera pas finalement de laisser la perche relativement droite ou tout du moins avec une très légère courbe.

A notre sens, les boutons mériteraient d’être positionnés plus près du coin inférieur de l’écouteur.
Notamment la commande de volume dotée de sa fonction de changement à la volée des réglages de l’égaliseur que nous avons dans le logiciel iCUE (et donc dans un mode stéréo du HS80 RGB Wireless).
La molette demeure agréable à utiliser avec son défilement cranté.

A l’écoute…
Ce n’est pas tout de porter le casque, il faut aussi voir ce qu’il en retourne lors de la diffusion audio.
Ici aussi, le ressenti demeure personnel et très subjectif, d’autant que chacun d’entre nous aura ses préférences en matière sonore et une oreille plus ou moins fine, non pas en taille, mais bien en perception.
On note une subtile différence au niveau du son entre l’environnement stéréo et le moment où l’on active la technologie Dolby Atmos.
Les parois des écouteurs semblent s’écarter quelque peu de nos tympans donnant un peu plus de volume à l’écoute. Cependant, cela reste limité et c’est vraiment en passant d’un mode à l’autre que l’on ressent cette différence.
A noter que l’accès aux réglages des fréquences ne peut plus se faire avec la commande de volume. En effet, l’activation du Dolby Atmos passe par une application tierce (Dolby Access) et désactive l’égaliseur du logiciel iCUE.
Session film :
Dans un film comme le seigneur des anneaux, l’activation du Dolby Atmos amplifie l’ambiance sonore du film par rapport au mode stéréo du logiciel iCUE.
On n’hésite pas à jouer sur les différents réglages prédéfinis de l’application Dolby Access afin de sélectionner le spectre audio qui nous sied le mieux.
Session jeu :
En jeu, un titre comme Battlefield V nous en met plein les oreilles. Toutefois, la spatialisation Dolby Atmos demeure à notre avis que peu présente par rapport au mode stéréo.
Les graves sont plus percutants, on en prend de partout. Nous nous trouvons vite immergés dans l’ambiance du jeu.
Entre les tirs, les explosions et la bande-son, le casque arrive à bien dissocier les différentes fréquences sonores et nous discernons clairement les dialogues.
Avec le jeu Skyrim, on découvre tout une multitude de sons que l’on ne percevait pas réellement au travers des enceintes. Couplé à une ambiance musicale digne de la série Elder Scroll et nous restons scotchés devant notre écran des heures durant.
Toutefois, pour profiter pleinement de la fonction Dolby Atmos, celle-ci doit être pris en charge par le jeu.
Session musicale :
Lors d’une écoute musicale comme The Cure et son titre Lullaby, l’activation de la technologie Dolby Atmos apporte une légère amélioration avec plus d’amplitude.
En mode stéréo, l’activation des différents réglages de l’égaliseur n’arrive pas à détacher les graves, les résultats sont même décevants pour peu que l’on sélectionne un autre réglage que le “Pure Direct” (et son profil plat).
En activant le Dolby Atmos, on améliore la situation, mais cela ne suffit pas à rendre les basses plus profondes. Certes, les différentes fréquences sont bien dissociées et les médiums tout comme les aiguës se révèlent bien présents, notamment en sélectionnant le réglage “Equilibré” ou “Détaillé” de l’égaliseur de l’application Dolby Access.
Mais les basses paraissent ne pas vouloir atteindre le même niveau que les autres fréquences, elles semblent être plongées dans un environnement étouffé.
L’écoute demeure agréable, mais le mélomane ne trouvera pas “écouteur à son oreille” avec ce genre de casque audio.
Dans le même temps, le HS80 RGB Wireless s’oriente plus sur une utilisation Gaming.
