Sur la tête :
Nous avons fait appel à notre mannequin spécialiste en port de casque pour une approche in situ du HS70.
Pas de cheveux qui cachent l’arceau… Cela permet de bien se rendre compte de la position des écouteurs, micro et de cet arceau ainsi que de la pression qui s’exercent sur les mousses.

D’emblée le casque HS70 nous procure une sensation de légèreté !
Le “clamping” qui traduit la pression des écouteurs sur nos oreilles par le biais de l’arceau est bien dosé !
Mon tour de tête est de 60 cm pour donner un ordre d’idée et pour autant, je dois dire que le HS70 tient très bien sur ma tête sans pour autant serrer excessivement autour de mes oreilles….Juste ce qu’il faut pour éviter qu’il ne glisse lorsque je bouge la tête et ce même lorsque j’opte pour des mouvements brusques.
Les oreilles, ou du moins les miennes, prennent facilement place à l’intérieur des coussinets.
La souplesse de la mousse est nickelle et le contact du simili cuir l’est tout aussi. La texture de ce dernier épouse très bien le contour de mes oreilles sans être agressif, aidé en cela par l’inclinaison et la fonction pivot des écouteurs qui optimisent le positionnement de ces derniers.

Cette souplesse au niveau des coussinets leur permet de légèrement s’écraser ce qui procure un effet de confinement. il n’en fallait pas plus car en appuyant un peu plus sur les écouteurs, je remarque que mes oreilles sont à un petit millimètre du tissu acoustique. Certains dotés d’une morphologie un peu plus étendue à ce niveau, vont surement estimer que l’épaisseur des coussinets est plus que limite…
Cependant, le confinement ne procure pas un isolement suffisant pour contrer le concept ouvert du casque révélant les bruits extérieurs.
Le simili cuir se révèle moins “chauffant” qu’un revêtement en tissu, cependant à la longue nos oreilles devraient quelque peu se plaindre de la montée en températures à défaut d’aération.

Malgré la faible épaisseur du capitonnage au niveau de l’arceau, ce dernier se révèle assez confortable.
Peut-être pas au point de l’oublier… Mais je n’ai pas constater de réel point dur sur mon cuir chevelu.

Le système d’articulation du micro est très bien conçu!
Il permet sans effort et avec une excellente efficacité de placer le micro où on le souhaite par rapport à notre bouche.

Souple, très souple, mais qui sait pour autant très bien tenir sa position lors des divers mouvements de la tête plus ou moins prononcés.

Même si dans notre version sans-fil, les commandes sont du coup placées au niveau des écouteurs, il en est aussi de même pour les autres versions de la gamme HS avec le HS50 et le HS60.
Et on apprécie grandement de ne pas à devoir chercher le module de commande.
Que ce soit la molette du volume ou le bouton Mute, nous n’avons aucun soucis pour les localiser de notre pouce gauche.
On note au passage que l’amplitude de rotation de la molette est assez conséquente.
On regrette qu’elle n’est pas gardé les fonctions avancées du Void mais certainement Corsair doit vouloir creuser l’écart de gamme entre ses deux séries.

La série HS permet de retirer completement la perche micro ce qui transforme notre HS70 en simple casque.
Cependant notre version “Wireless” ne fonctionne qu’au travers de son adaptateur USB, son coté nomade se révèle du coup quelque peu limitée…

A l’écoute…
Ce n’est pas tout de porter le casque, il faut aussi voir ce qu’il en retourne lors de la diffusion audio.
On note une différence au niveau du son par rapport à un casque stéréo, du moment où on active la fonction Surround 7.1.
Les parois des écouteurs semblent s’écarter quelque peu de nos tympans donnant un peu plus de volume à l’écoute. Cependant cela reste limité et c’est vraiment en passant d’un mode à l’autre que l’on ressent cette différence…
L’accès aux réglages des fréquences reste certainement un plus, encore faut-il prêter une certaine oreille pour les ajuster au mieux
Dans un film comme le seigneur des anneaux, la fonction Surround n’est que très peu palpable ne se dévoilant limite que dans les scènes de combat où la musique et le choc des épées prennent de l’ampleur.
On n’hésite pas à activer le préréglage EQ Movie Theater pour alimenter un peu plus les graves, mais elles ont tout de même du mal à décoller du fond…
En jeu, un titre comme Battlefield 4 nous en met plein les oreilles. La spatialisation prend un peu plus de place.
Ici, les graves sont omniprésentes et ont même tendance à occuper un peu trop de place, on en prend de partout. Au début cela semble totalement immersif et appréciable mais, au final, on a vite fait de vouloir calmer le jeu si on veut se lancer dans une session plus longue.
On a alors tout intérêt à “jouer” sur l’Equalizer en diminuant quelques peu les basses du préréglages Bass Boost tout en laissant les mediums en place.
Avec le jeu Skyrim, on découvre tout une multitude de sons que l’on ne percevait pas réellement au travers des enceintes. Ceci couplé à une ambiance musicale digne de la série Elder Scroll et nous restons collé devant notre écran des heures durant….
Lors d’une écoute musical comme The Cure et son titre Lullaby, la fonction Surround 7.1 donne un peu plus d’amplitude aux différentes fréquences du spectre sonore.
Le mode stéréo rapproche les murs du studio…
Cependant le Surround ne suffit pas à rendre les basses bien claquantes et on va préférer rester sur l’environnement stéréo et jouer sur les réglages de l’Equalizer. Le mode Movie Theater est celui qui s’en sort le mieux mais ce n’est pas la panacée ! Les graves restent peu distinctes des médiums se fondant l’un dans l’autre et paraissant comme un bruit de fond amplifié.
Il est clair que tout comme le VOID, le HS70 n’est pas spécialement dédié à la diffusion de la musique, il ne faut pas jouer le difficile dans cette tranche tarifaire.
